superpioupiou a écrit:
D-kon a écrit:
Roh ! Dai no daibouken (a.k.a Fly en vf) !

faudra que je le lise un jour...

En effet, c'est l'un des mangas de base dont la plupart des shonens actuels s'inspirent plus ou moins.
(Enfin de mon côté, j'ai jamais pu dépasser le premier tome de Slam Dunk et de Kenshin...)Aiolas a écrit:
Mouai si la parenté est importante bien sur on voit qu'il y a quand même des disparités entre les grands clans.
Prenons les clans Uchiha et Hyuuga on peut dire que les pouvoirs se transmettent sans trop de problemes d'une generation à l'autre.
Mais chez les Senjus ca me parait plus diffus.
Naruto est quand même le manga où le destin est le plus fonction de la parenté. Dans les douze jeunes ninja de Konoha, les trois quarts ont des familles dans le milieu, et ils ont beaucoup de ressemblances en termes d'aptitudes avec leurs parents. Le fait qu'il y ait des exemples où c'est un peu moins vrai ne suffit pas à cacher cette incroyable reproduction sociale.
Moi, la question que je me pose, c'est "qu'est-ce qu'il se passe si le gosse de Asuma rêve de devenir un grand spécialiste des ramens, plutôt qu'un grand ninja ?" Est-ce que sa mère et Shikamaru vont lui pourrir la vie pour qu'il fasse un parcours militaire malgré tout ?
superpioupiou a écrit:
Enfin, encore un truc que j'avais pas remarqué et qui saute aux yeux une fois qu'on a la liste sous les yeux. C'est vrai que c'est frappant tout de même.
- Parmi les exceptions on peut compter Rurouni kenshin ou history's strongest disciple kenichi. Bon là on reste dans la catégorie "mon manager est exceptionnel", mais ils partent bien de rien à l'origine. Ah il y a Hajime Ippo aussi.
C'est vrai qu'en matière sportif c'est beaucoup moins présent, Hikaru no Go et Eyeshield 21 étant des contre exemples faciles. Mon propos est davantage centré sur les mangas d'aventure/combat, où la présence de deux parents ordinaires pour le personnage principal est assez rare... et justifie souvent le syndrome de l'ascendance cheatée.
En fin de compte, dans les shonens, il y a deux façons de structurer son manga. C'est ce que j'appellerais "la voie du faible" et "la voie du balèze". Développons :
- Dans la voie du faible, le personnage principal commence en bas de l'échelle, mais progresse très rapidement, arrivant à vaincre à force de ténacité des adversaires de plus en plus forts. Rentrent dans ce schéma : Dragon Ball, Yu Yu Hakusho, HxH, Naruto, Bleach, Fly, One Piece, Reborn, Saint Seiya, Eyeshield 21...
- Dans la voie du balèze, le personnage principal domine les autres d'emblée. Il est parfois inconnu, mais le plus souvent les adversaires souhaitent spontanément se mesurer à lui, rares étant ceux du même niveau. Rentrent dans ce schéma : Hokuto no Ken, City Hunter, Bastard, Samurai Deeper Kyo, Yakitate Japan, Captain Tsubasa... (A vue de nez, Toriko, Kenshin ou Prince of Tennis aussi, mais comme je les ai pas lu, je n'en suis pas sûr du tout).
Il n'est donc pas étonnant qu'il y ait des structures semblables dans ces deux catégories. La première force donc une progression fulgurante du héros, et je crois que l'ascendance hors du commun (tiens, ça marche pour Reborn aussi) est justement une manière de la rendre (vaguement) crédible. D'où le fait qu'on la retrouve aussi souvent. Mais je pense qu'un background auquel les lecteurs pourraient davantage s'identifier fonctionnerait très bien, sans couper pour autant la part du rêve représentée par la trajectoire de comète.