Une nouvelle publication que je suis depuis un mois. On est dans du shonen pur et dur, post-apocalyptique, avec des gros monstres et des pouvoirs cool. Le dessinateur est assez adroit, l'univers sans être révolutionnaire a tout ce qu'il faut pour se développer sur le long terme si la série venait à rencontrer le succès.

Pour le scénario : Le héros vit dans une grande pauvreté et passe son temps le nez dans les poubelles, qu'il considère comme des trésors. Après quelques péripéties, il est jeté -à l'instar des tous les déchets- dans "l'Abysse". Un lieu qui à première vue ressemble à une décharge géante, où à force de pollution l'air est devenu contaminé et des monstres-détritus sont apparus un peu partout. Les êtres humains s'organisent pour faire face à cet environnement hostile.

CHAPITRE 01 VA

A l'occasion de la sortie française, je me suis mis à Gachiakuta. Pour le moment j'ai lu les quatre premiers tomes, ce qui correspond aux 31 premiers chapitres.
L'univers de type "décharge" est intéressant, de même que l'idée des pouvoirs et les personnages sont attachants. Graphiquement on sent la filiation avec Atsushi Ôkubo.
Le gros morceau pour l'instant a été le tome 3 avec le très long combat contre Jabber Wonger assez bien ficelé. Une série efficace, au graphisme et au découpage extrêmement énergiques et nerveux. C'est dans l'air du temps et propose une galerie de personnages sympathiques et stylés. Seul bémol de mon côté, le sentiment qu'au bout de quatre tomes on ne soit pas encore véritablement entré dans le vif du sujet et qu'on a surtout eu droit à une suite de péripéties réussies mais pas encore tout à fait marquantes. C'est sans doute parce que la partie combat/action a pris le dessus sur l'exploration/aventure alors que c'est l'univers qui me semble le gros atout du manga.
Bref un schéma classique et très plaisant à lire, même s'il manque encore, en dehors du premier chapitre, une séquence un peu "choc" ou emblématique. Cependant la virée en zone interdite et la femme mystérieuse qui s'y trouve sont prometteurs.

Côté scan j'en suis au 69.

Je suis d'un avis assez proche : le dessin est bien, les personnages classiques mais bien dessinés, l'univers est intéressant, mais pour le moment, il ne s'y passe pas grand chose.
L'histoire avance un peu avec le chef des trolls (ou je ne sais plus trop le nom), mais finalement s'embrouille complètement.

La série sera suivie de loin, surement 1 lecture tous les 4/5 mois pour manger ca en une fois.

Les lignes vont commencer à se flouter un peu. Je ne suis pas sûr qu'il soit allé agir de sa propre initiative, en revanche je pense que le côté sadique c'est juste un type dérangé de plus. Je mets une option sur le boss pour être derrière cette histoire: il est hyper louche.

Un animé est annoncé pour 2025 qui sera réalisé par le Studio Bones :

De mon côté, je poursuis la lecture du manga chez Pika :


Gachiakuta - Tome 8

De retour de la zone interdite, le groupe de Rudo retrouve les Vandales pour une bataille rangée. L'enjeu semble être notre jeune Célestin, voire ses gants de la série de la garde, mais le chef des Vandales a un projet encore plus fou. De l'action, des surprises et une menace hors-norme constituent le programme de cet excellent shônen manga.
Nous avions laissé Rudo et ses compagnons en pleine zone interdite, à la recherche d’un mystérieux ermite ayant rencontré des « anges venus du ciel ». Une rencontre qui a donné lieu à une bataille féroce et à l’histoire distordue d’une jeune fille à la recherche de l’amour. Quelques infos intéressantes furent récoltées, avant de revenir au quartier général pour quelques chapitres de « décompression ». C’est alors que des visages connus ont refait surface.
On prend les mêmes, avec néanmoins quelques nouvelles têtes, et on repart pour un tour de bataille contre les Vandales, mais à plus grande envergure. Le tome 8 propose la seconde partie des duels opposant les Nettoyeurs aux Vandales, tandis que la discussion entre le boss de ces derniers et Rudo se poursuit.
C’est du 100% action, avec une attention plus particulière accordée à Zanka et à Riyo. Ceux-ci ont droit aux combats les plus intenses, classiques et longs. Leurs adversaires s’avèrent redoutables et leur donnent bien du fil à retordre. Mais cela donne évidemment lieu à du suspense et à des retournements de situation qui pimentent des passes d’armes au graphisme toujours aussi percutant.
C’est également un moment de révélations sur le passé de Zanka et de Riyo. Concernant le premier, nous avons droit à un flashback en bonne et due forme. Nous y retrouvons une tension bien connue : l’opposition entre des gens ordinaires et des génies. Zanka peut-il battre Jabber, le guerrier à moitié fou des Vandales, mais aussi le plus puissant, qui use de poisons et recherche des adversaires forts pour se sentir vivant ?
Du côté de Riyo, l’affrontement avec Nelde, la guerrière maniant l’électricité statique, se révèle plus direct, à base de mouvements d’arts martiaux et de corps à corps. Mais la mangaka s’amuse avec les codes, comme avec Zanka, en proposant un dénouement irrévérencieux. Un choix qui peut décontenancer le lecteur car dans les deux cas, il ne s’agit pas d’une résolution « shônen » où les efforts et la volonté sont récompensés.
Ce n’est pas la seule surprise de ce tome : lorsque le récit revient enfin sur le boss des Vandales et Rudo, le premier dévoile enfin son projet, et le moins que nous puissions dire c’est qu’il est audacieux. L’autre point intéressant, c’est qu’il rappelle la mission initiale des Nettoyeurs - la boucle est donc bouclée !
Cela donne un bon petit shônen manga, plutôt classique, mais singulier par certains choix intéressants. Reste maintenant à découvrir si le plan des Vandales va réussir, mais nous devrions avoir au moins quelques nouvelles révélations sur la « Frontière ».

Bon... c'est une bonne lecture, c'est détente et sans trop de prétention mais c'est aussi un problème, on a autant de facilité à y entrer qu'à y sortir.

Dessin impeccable, les pouvoirs sont pas trop mal foutu. J'en suis au chapitre 78 et je vais laisser filer un peu. J'ai pas spécialement envie de connaître la suite donc j'espère que ça va commencer à s'énerver quand je reprendrais.

Un peu pareil, je fais la vf chez Pika et à chaque tome je prends plaisir à la lecture, surtout graphique mais je n'ai pas hâte de lire la suite.

HAHAHAHAHAHAHAHAHA viril mais correct, jouez messieurs !

Si l'adaptation en anime est qualitative, on aura peut-être un gros effet de mode autour de cette série. Le style graphique a tout ce qu'il faut pour faire le buzz sur TikTok.

Un peu comme vous, je n'attends pas chaque chapitre avec impatience, mais je les lis avec facilité et plaisir quand je tombe dessus. Il y a un côté moderne dans le traité mais extrêmement classique dans la structure : c'est une pizza du dimanche.

pas fait exprès!

Chap 110

Le WAT

Je pensais qu'on garderait ce personnage mystère pour la fin, je n'aurais jamais imaginé que le sociopathe soit si important.

Gachiakuta - Tome 11

Après leur bataille contre les Vandales, les Nettoyeurs profitent d'un repos bien mérité. Rudo en particulier se rend de nouveau à la cité des artistes. Cependant un nouvel objectif ne tarde pas à prendre forme : faire appel aux services d’un mystérieux informateur qui aurait réponse à presque tout. Un bon équilibre entre action, intrigue et personnages mystérieux.
Rudo et ses coéquipiers ont pu échapper aux machinations de Zodyl et détruire le composite géant qu’il avait créé. Mais pour le chef des Vandales l’expérience est un succès : les données qu’il a obtenues vont lui permettre d’achever la fabrication de son composite final et d’atteindre la cité des cieux. En attendant, les Nettoyeurs pansent leurs blessures tout en cherchant un moyen de retrouver les Vandales, mais aussi Amo, la jeune fille du désert.
Le cœur de ce tome, qui offre un moment de respiration entre deux grandes aventures de la bande, s’articule autour d’une sortie pédagogique : Rudo assiste Lemlin à la réalisation de sa grande fresque, qui célèbre son accession au rôle de « Créatiste » de Canvas Town. Une escape dans une ville voisine pour acheter de l’encre leur donne l’occasion d’une petite mésaventure où ils retrouvent un autre garçon étrange déjà croisé.
Plusieurs fils d’intrigues se mêlent dans cet aparté graphique, thème important du manga, au cours duquel Rudo découvre de nouveaux éléments, ou plutôt mystères, au sujet de la série de la garde et de sa propre famille. Le ton de cette séquence est survolté et joyeux, constatant avec les autres temps forts de cet interlude.
En effet, du côté de Zanka c’est la colère qui domine après son combat contre Jabber. Il est frustré de ne pas l’avoir vaincu et d’être le seul de l’équipe a avoir été blessé au point d’être alité. Cependant il est plus que jamais motivé à devenir plus fort et prendre sa revanche. Nous découvrons aussi à cette occasion les Gardiens des Enfers qui maintiennent l’ordre dans le bas monde : une délégation, menée par la sœur de Zanka, leur rend visite pour en savoir plus sur Rudo et ses origines de Célestien.
Les Vandales ne sont pas le seul objectif des Nettoyeurs : Rudo recherche aussi Amo et ils apprennent que ce ne sont pas les Vandales qui l’ont kidnappée. Un nouveau mystère apparaît, dont les premiers contours sont dessinés dans ce tome, et qui confirme un autre danger tapis dans l’ombre.
Un tome de transition, comme ont dit parfois, qui joue parfaitement son rôle en s’attardant ou revenant sur certains personnages. Les intrigues et les objectifs sont remis à plat, le tout dans un univers toujours aussi accrocheur, que ce soit graphiquement ou au niveau de l’histoire. Un excellent shônen manga à la facture à la fois classique et singulière qui continue d’offrir au lecteur une aventure mystérieuse et passionnante. Une valeur sûre du moment.