Citation:
Ok, c'était de l'esbroufe, ils racontent tous les deux la même histoire. Mais... Ragh ! J'ai aimé Crazy Heart, je n'arrive pas à lui trouver de défauts, en y pensant, là. Par contre, comparer Springsteen et Bridges, c'est faire assaut de mauvaise foi. L'un des deux est chanteur.
Mh, c'était pas dans le but de comparer la performance de Jeff Bridge à Celle de Springsteen. Mais vraiment comparer les deux chansons. Pour moi, celle de
The Wrestler transmet beaucoup plus de choses que celle de Bridges.
Celimbrimbor a écrit:
Ah putain non, je peux pas te laisser dire cela.
Crazy Heart et The Wrestler n'ont rien en commun, rien à voir l'un envers l'autre, à part un personnage principal en quête de rédemption.
J'ai adoré les deux, avec une préférence pour The Wrestler dont la conclusion réaliste m'a paru plus intéressante que celle de Crazy Heart. Et surtout, plus démesurée, en fait. Quand Bridges se contente de tourner la page, Rourke va au bout. Et, nom d'un chien, qu'il est bon dans ce film. J'ai été très déçu que Penn gagne l'oscar. Mais il faut dire que Milk ne repose que sur ses épaules (je n'ai pas aimé, trop didactique). Bref.
Ah bah si. La construction est franchement quasi-identique. Jeff Bridges qui commence à se faire dépasser par le petit jeune qu'il a lancé, tout comme Rourke qui ne peut plus suivre la cadence, son corps qui n'y arrive plus. Les deux dès lors décident d'essayer de recréer des liens, de refaire une famille. La journaliste qui prend dès lors le rôle de Marissa Tomei, sans se déshabiller, et son fils qui tente d'arriver à la cheville d'Evan Rachel Wood (je te l'accorde, c'est pas comparable mais je compare les personnages, pas le jeu des deux). Tout se passe bien jusqu'à ce que les deux merdes avec l'enfant, ça se retourne contre eux, les deux se retrouvent à faire un "ultime" spectacle, etc.
Oui, la fin n'est pas forcément la même. Un beau happy end pour
Crazy Heart, tandis que Aronofsky nous propose une fin abrupte et ouvertement pessimiste quant au sort de son héros. Qui décide de se donner littéralement corps et âme à son public, le seul qui l'accepte tel qu'il est et l'aime pour ça. Le tout appuyé par le décompte lancé par Bruce Springsteen faisant écho aux décomptes utilisés lors des techniques de réanimation cardiaque, donnant lieu au lancement du générique de fin.
Et quand Rourke était bouleversant de justesse, Jeff Bridges se contentait de surjouer à mon goût. Les scènes où il est bourré sont très moyennes pour être poli!
Et
Harvey Milk était très bien. Dirigé par une main de maître par Gus Van Sant (j'adore ce mec) retraçant de façon simple et efficace une figure clef dans la lutte pour les droits gays. Et la scène finale avec le voix de Sean Penn et les images d'archives et vraiment belle. N'oublions pas que pour Gus Van Sant, ce film est forcément celui qui signifie le plus pour lui. Etant lui-même homosexuel. Sa voix raisonne au travers d'Harvey Milk et de Sean Penn.
Citation:
Rah ! Et puis pourquoi je discute avec quelqu'un qui considère Kick Ass comme un bon film ! Niark niark niark !
Ma foi je te l'accorde. J'avais oublié que tu avais mauvais goût
