When Darkness falls, The Knight will rise...
BATMAN : GOTHAM KNIGHTA l'instar d'Animatrix, il s'agit de 6 courts-métrages d'animation, réalisés par 6 studios d'animation japonais.
Ces histoires sont censés se situées entre Batman Begins et The Dark Knight.
On a ainsi droit à 6 histoires, mettant en scène Batman et d'autres personnages issus de la franchise et des films (Scarecrow/Crane, Sale Maroni, Gordon, Anna Ramirez...) et proposant chacune son interprétation et sa vision de Batman et son univers.
Have I Got a Story for You (Studio 4°C) 

Dans un style rappelant celui d'Amer Béton par exemple, 3 petits skateurs racontent à leur quatrième ami ce qui leur est arrivé: chacun a croisé Batman poursuivant un homme en noir et chacun y va de sa propre interprétation. Fantôme, chauve-souris, Robot, chacun y va de sa petite interprétation loufoque et déjanté. Batman vu par les yeux d'enfants, Batman tel que les gens l'imaginent.
Une histoire onirique, dans un style à première vue moche, mais qui se révèle très dépaysant, fluide et surtout magnifique.
Crossfire (Production I.G) 

L'homme en noir capturé par Batman dans l'histoire précédente se fait transférer par les officiers Crispus Allen et Anna Ramirez (que l'on peut voir dans The Dark Knight) à l'asile d'Arkham, plus un simple bâtiment, mais une partie de l'île de Gotham complètement aux mains des scientifiques et des fous.
Les deux policiers se retrouveront ensuite "entre deux feux" (d'où le titre de l'histoire), dans une fusillade opposant deux gangs rivaux: celui des Russes et celui de Maroni (très différent d'Eric Roberts dans The Dark Knight).
Ce que pensent les policiers de Batman. Menace? Justicier?
Les points de vues s'affirment et se changent à Gotham.
J'ai pas vraiment accroché à cette histoire, déjà à cause de l'animation que j'ai pas trouvé géniale, mais aussi et surtout pour l'histoire en elle-même, plutôt ennuyeuse.
Field Test (Bee Train) 

Lucius Fox équipe Batman d'un gadget électromagnétique, permettant de repousser les balles de pistolets. Bruce se rend ensuite à un tournoi de Golf de charité organisé par un homme du nom de Ronald Marshall, que Bruce soupçonne d'avoir assassiné Teresa Williams pour ses intérêts personnels. Il profite de cette occasion pour voler le PDA de Marshall, chose qui se révèlera utile dans une autre histoire. Plus tard dans la nuit, en tentant de s'occuper de Maroni et des Russes (toujours eux), il blessera un homme à cause de son nouveau gadget. Il se débarassera ainsi de l'objet, car seule sa vie doit être mise en danger dans sa quête.
C'est dans cette histoire qu'apparaît le "Batman Femto" et autant dire qu'il est beaucoup plus impressionant quand on le voit dans les courts extraits...<__<
En réalité, il est très laid...
Une histoire pas terrible, j'ai pas accroché.
In Darkness Dwells (Madhouse) 

Le Cardinal O'Fallon se fait capturer alors qu'il donnait la messe. D'après les rumeurs, il semblerait que ce soit un "monstre lézard" qui l'ait kidnappé. Batman intervient et se rend compte que c'est en réalité une de ses vieilles conaissances qui est derrière tout ça...
Une ambiance rappelant beaucoup Hellboy, au niveau du design, de l'atmosphère, des monstres etc...bref, on dirait du Hellboy. ^^
J'ai bien accroché à cette histoire offrant pas mal de passages sympathiques.
Working Through Pain (Studio 4°C) 
Après s'être fait tirer dessus, Batman se remémore son passé, lorsqu'il voyageait encore à travers le monde et plus précisément, en Inde. On voit son "entraînement" avec une jeune femme, lui enseignant comment contrôler sa douleur.
Mon histoire préférée: une animation magnifique, un bon scénario explorant une partie du passé obscur de Bruce, un Bruce d'ailleurs très très classe, bref, que du bon.
Deadshot (Madhouse)

Deadshot est un assassin, tireur d'élite qui après avoir assassiné Ronald Marshall va s'en prendre à Gordon. Heuresement, Batman grâce au PDA dérobé à Marshall pourra déjouer le complot.
Le "block-buster" de Gotham Knight.
Une animation de folie, des grosses scènes d'anthologie, bref, ils ont gardé le meilleur pour la fin, mais je lui ai quand même largement préféré la première et la cinquième histoire.
Bref, les diverses et nombreuses vidéos et images sur la toile m'avaient vraiment mis l'eau à la bouche, mais j'ai récupéré ma salive...
Gotham Knight a été une semi-déception pour moi.
Je m'attendais à ce qu'il soit à Batman Begins/The Dark Knight ce qu'est Animatrix à la trilogie Matrix, mais ce n'est pas vraiment le cas.
C'est avant tout différentes visions de Batman plus ou moins réussies qui plairont sûrement aux vrais fans purs et durs de l'homme chauve-souris, mais si comme moi, vous êtes avant tout fans du renouveau de la franchise apporté par Christopher Nolan, vous pouvez passer votre chemin, parce-qu'il n'y a pas grand rapport avec l'univers du Maestro.
Au lieu d'histoires permettant d'explorer plus en profondeur l'univers, le back-ground, la psychologie des personnages (enfin c'est quand même un peu le cas dans certaines des histoires, faut pas abuser non plus ^^), ces histoires se concentrent principalement sur l'action et en mettent plein la vue.
Bref, un peu déçu quand même, mais ça reste quand même une agréable expérience (et en plus elle est pas trop longue) dans Gotham City.

BATMAN BEYOND : THE RETURN OF THE JOKER
Comme beaucoup sûrement, j'avais vu ce film découpé en trois parties un dimanche matin dans "F3X : Le Choc Des Héros" et j'avais adoré.
J'ai eu envie de le revoir et donc je me le suis procurer.
C'est avec plaisir que je me suis replongé dans l'univers futuriste imaginé par Bruce Timm. Retrouver Terry McGinnis, sorte de Spiderman par ses petites piques et remarques a été un vrai régal, même si je l'ai trouver bien moins classe que quand j'étais plus jeune.
Mais la vraie star du film, c'est comme le titre l'indique, le Joker.
Et le vrai Joker, le seul, l'unique, l'original, le même que celui de la série de Bruce Timm des années 90, celui qui a bercé mon enfance, pas
un ersatz minable de ce genre quoi.
Toujours aussi fou, toujours aussi terrifiant, Mark Hamill ("Luke, je suis ton père") offre une interprétation magistrale au bouffon (je dirais pas comme d'habitude, vu que les épisodes que je regardais étaient évidemment en français ^^'), lui donnant ce petit côté dérangé. J'ai particulièrement aimer le fait qu'il reste le Joker de l'époque , même dans le futur; sa vision de Terry en Batman est aussi assez amusante, il ne l'appelle jamais Batman, toujours "Bat-fake" et si je me souviens bien, à aucun moment il ne le reconnaît comme étant vraiment Batman, l'unique Batman étant bien évidemment Brucie.
A noter un petit flash-back à l'époque des "nouvelles aventures" très sympa, avec un petit côté sombre très plaisant, expliquant le pourquoi du comment.
Bref, un film de qualité, normal c'est du Bruce Timm, sympa et drôle, à voir (ou revoir) pour les fans du Caped Crusader, les fans de Batman Beyond, les fans de Bruce Timm, les fans de bonne chose tout simplement.
PS:
En bonus, une magnifique illustration par Alex "Dieu" Ross:
