Bravo bravo en effet! Les oraux quand et où alors? Tu as encore un peu de temps devant toi, ou bien ça arrive tout de suite?

Merci !

Oui, oraux maintenant.
En histoire géographie, il y en a 3 (leçon d'histoire (majeure pour moi, donc coef. 3), ESD/EOD (coef. 3) et commentaire de documents en géographique (mineure pour moi, coef. 2). Je passe les 21, 22 et 23 juin, à Châlons-en-Champagne.

Ça me laisse grosso modo 3 semaines. J'y serais dès le 17 juin en fait, y allant avec mon binôme (qui lui passe au début de la session des oraux, les 19-20-21).

Cette fois ci, je m'achète un chronomètre ... L'an dernier, j'avais particulièrement mal géré "la montre", mélangeant les minutes (moralité : en histoire j'avais tenu 23 min au lieu de 30 min (je pensais être à 28 min (j'avais même accéléré un peu pour être dans les temps...)) et en géographie j'avais été trop lent (j'avais également 5 minutes... non plus d'avance, mais de retard)). Cela m'avait couté très, très cher.

Pour être "de l'autre côté" maintenant sur certaines épreuves orales, la gestion du temps est signalée effectivement comme déterminante. Il faut un gros réveil à quartz posé devant soi pour bien lire les minutes!!

Tu as presque du bol qu'on t'ait laissé "dépasser" l'an dernier: certains jurys se montrent super durs et, sitôt la limite passée, sortent la phrase rituelle "vous avez deux phrases pour conclure" (personnellement, je l'ai vécu comme candidat...).

En tout cas bon courage pour les révisions/entraînements! Et n'écluse pas trop les caves de Châlons avant les épreuves: 4 jours sur place à tenir avant de passer, dans un haut lieu du Champagne, ça va être dur!

Pour la géographie, il m'avait prévenu qu'il me restait 2 minutes (j'étais alors à 12 ou 13 minutes sur les 15 à tenir), alors que j'étais au milieu de mon exposé.
Pour un concours de l'enseignement, il est évident que la forme compte beaucoup, compte tenu de la nature de la profession.

Maintenant, j'avais réussi à taper le 8 en histoire, malgré les 7 minutes manquantes. Ma piteuse des 3 oraux est venu de l'oral d'ESD (j'avais eu 3...), alors que c'était l'oral que j'avais le mieux géré.

Merci pour les encouragements.

Aaaah, les cuves de Châlons... Je crois que, tête dans le guidon, je n'y penserai même pas.

j'aime bien que mes boss adorent mon boulot, qu'ils me refilent comme ça ma matinée, et une voir deux heures dans l'aprem pour aujourd'hui, ça fait du bien d'avoir dormi 2h de plus et de commencer à 13h pour finir tot

bien joué aristide, je crois les doigts pour toi!!!
j'aime la pièce espagnole que j'ai vu et je conseille à tous de lire Le Châtiment sans vengeance de Lope de Vega, c'est super bien!!

J'aime l'idée qu'on va tanner Clermont-Ferrand pour la 2ème année de suite !

Clermont en finale = victoire adverse assurée

C'est dommage, car c'est une très bonne équipe. Franchement ça doit être dur de porter l'étiquette d' "éternel second".
Mais bon, yaura peut-être un miracle ce soir? Je tiens à voir ça ^^

En tout cas, j'aime la perspective d'une bon match de rugby ce soir

J'aime l'enterrement de vie de garçon d'un pote auquel j'ai participé hier soir...
Et la serveuse... Oh my God!

J'aime la prestation des Français à Roland Garros cette année... Mouais, en fait non...

J'aime que Google me rappel que c'est la fête des mères aujourd'hui, j'avais complètement zappé

Enfant indigne!

Je commence à aimer de plus en plus le métier d'ingénieur: être confronté à des problèmes qui ne devraient pas arriver et de chercher et de trouver la solution... Ah lala, un vrai travail de detectives!!
Au moins, j'aurai appris à aimer mon metier dans un trou perdu!

Oui je sais c'est pas glorieux

j'aime me faire inviter en after works par un gars de ritual

il ne sait pas qu'il vient de vendre son ame au diable

(le pire je risque de pas pouvoir venir XD)

Qui est le (mal)heureux élu?

qui s'appelle richard ici ?

si il veut me pecho, qui le fasses dans les règles, m'invite d'abord à donner, une longue marche sur les bords de paris, achat de bijoux et ensuite la boite de nuit

Ben justement... C'est qui, Richard K.? J'ai jamais su...

Clair, je l'ai aussi vu dans le groupe Facebook de RSF.

S'il y a pacboy je viens pas

J'aime me faire contrôler par la police en voiture et qu'ils se sentent obligé de nous faire la morale parce qu'on se marre

toi tu te rappelle de notre nuit de folie au fouquet

je pensais pourtant t'avoir assez drogué

Non, mais si tu distribue des photos sur internet à tout le monde, la drogue pour lui faire oublier ne sert plus à rien ...

Quand tu écris "pacboy est passé par là" sur mon front, on finit par se poser des questions

J'aime avoir également été invitée
J'aime avoir passé mes exams ce matin et sur les 3 j'en ai réussi 2, ça fait plaisir.
J'aime me dire que dans J-3 (un peu moins) je serai au concert des Black Eyed Peas, après ça je peux passer l'arme à gauche, m'en fiche

Tant qu'il te l'écrit pas sur les fesses...
C'est qui, Richard K. sinon?

Je pense que c'est Gouki mais je n'en suis pas sûr.

Ah putain.
J'ai été admissible trois fois sur trois en histoire géographie.
Et... Je suis enseignant vacataire en ce moment
Bouffe les tous !

Ce qu'il y a de plus terrible dans les concours, c'est qu'on oublie que...
- On travaille sur une matière qu'on aime. On oublie de l'aimer... Et mêmeon développe une forme de rejet au fur et à mesure. C'est assez étrange. En tous cas, j'en venais, après 8 ans passé en fac, à ne plus aimer lire un livre d'histoire. Même bien rédigé. Bon, p'tre que les Atlande de 600 pages aident pas lol
- Le concours est hélas totalement aléatoire. Ca va te parler... Mais quand toi tu tombes sur un sujet de géo avec 12 doc sur un truc hallucinnant (j'ai eu le droit à la Russie moi en 2008 oO) alors sur ton voisin tombe lui sur une carte de la Martinique, tu as envie de meurtre.
- Et le concours ne prépare en rien le futur métier. C'est un rite initiatique où "tu dois sacrément en chier, avoir une pression monstre, jouer ton avenir"... Et c'est tout.

Je n'aime pas Châlons personnellement en tous cas. Déjà qu'y être allé trois fois pour échouer, le rejet est évident... Je vous dis pas ce que je pense de l'IUFM et du Lycée Bayen . Mais surtout, c'est vide... Tu vois l'Eglise, le canal, la mairie... Et voilà. C'est fini. Le reste,c'est du résidentiel...
Et oui, tu y vas accompagné, c'est bien. Moi j'y suis allé seul, et c'est dur, seul.

Courage mec !
Et réussis car l'année prochaine, je retourne parmi les candidats et cette fois ci, je vous défonce tous

Moi je vous dis bon courage les mecs, pour moi ça sera l'année prochaine et encore, vu le bordel que ça fait de l'intégrer dans un master j'en suis même pas sûre...
Strangler, t'as définitivement raison, t'as beau aimé ce que tu fais à la fin il n'y a même plus de plaisir tant c'est devenu aliénant le système de cours et de concours. Il y a beaucoup de gens dans ma promo qui ressentent ça et je trouve que ça fait peur. Enseigner c'est ce que j'ai toujours voulu faire et l'incertitude qui se propage avec les réductions du nombre d'effectif et la suppression de classe me fiche vraiment la trouille.

Bref, je crois fort les doigts pour vous et pour tout ceux qui tente le concours.

J'aime le Restorock, c'est un super resto, j'y ai passé une soirée top hier

Les réformes actuelles sont lamentables aussi bien pour les conditions de travail que les conditions des élèves. On déconstruit tout notre système pour en refaire un à mini prix et à maxi-exclusion.
Les programmes deviennent ridicules. Je prends un exemple, on va enseigner le développement durable en 5e en géographie. Dans le principe, le programme répond à une évolution de notre société et à un paradigme transversal (impertinent, mais bon, hein, ça c'est autre chose)... On peut croire ça intéressant.
Sauf que le collège est le moment où l'adolescent construit sa culture générale. Il apprend à se repérer dans le temps et l'espace. En géographie, par exemple, on étudie les grands ensembles continentaux (Afrique, Amériques et Asie). C'est certainement vieux jeu... Mais au moins, les élèves apprennent à savoir où un pays se trouve... Les différences. Les formes des continents etc etc. Bah ça, c'est totalement zappé.
Chic et on fait comment ?

Bah deux vitesses.
Il y a ceux qui auront des parents qui derrière combleront ce vide...
Et ceux qui vont être hyper calé dans un sujet thématique... Mais qui ne sauront rien des subtilités de chaque espace géographique. Puis... Allez enseigner le DD à des momes de 12 ans. Là, j'ai une très bonne classe de 5e... Mais dès qu'il s'agit de pousser un peu plus loin, y'a plus personne. Et je vous dis pas si je les livre à eux mêmes (genre "réfléchissez un peu sur un document").

Ca va être la grande catastrophe.
Ajoutez les classes qui auront des stagiaires. Au pire, il y aura 4 enseignants différents sur un an.
Ajoutez la hausse des effectifs dans TOUTES les écoles de France (primaire, secondaire).

Jules Ferry, De Gaulle, Malraux et consorts doivent se retourner dans leur tombe.

Quitte à ne plus foutre des ronds à l'école, autant libéraliser totalement le système, privatiser les 3/4 des écoles, assumer l'enseignement à deux vitesses et se concentrer sur des établissements publics moins nombreux mais concentrant plus de moyens. Tant pis pour l'égalité mais au moins, ce sera cohérent.

J'aime rentrer du travail et me dire que c'est parti pour une semaine de repos

Strangler... Un gros "sa race" pour tes 3 échecs.
Déjà qu'un, ça m'avait bien foutu en l'air... J'n'imagine même pas 3... en final en plus.

C'est la troisième fois que je le tente en réalité (je tente le cafep-capes, mais le concours est exactement le même).
La première fois, c'était pendant mon année de maîtrise. J'y étais allé en touriste, en relisant aux toilettes 2-3 semaines avant d'y aller, un manuel du cned choisi au hasard parmi chacune des questions (en 2007-2008 en fait) : la moderne et la mondialisation... Moralité, je me suis mordu les doigts en voyant que j'avais raté l'admissibilité de pas grand chose (4.5 en histoire, 7 en géo).
L'an dernier, j'ai été admissible tout juste... Pour le coup, c'était aussi un sérieux manque de préparation (j'avais zappé la moderne, comme beaucoup, pensant qu'elle ne retomberait pas) : 6 tout juste en histoire, 8 en géo (déçu d'ailleurs par ce résultat, je pensais avoir fait plus).
Cette année, c'est ma dernière tentative en externe pour de vrai. J'ai tout donné cette année. J'ai même préparé en vue de tenter l'agrégation (donc, niveau historio et épistémo, je pense être au-dessus de ce qui est "requis" pour avoir le capes... (bien que... avec ce concours hein, ça ne veut rien dire du tout)). J'ai blindé ma préparation en géographie, consolider ma forme (réflexion, problématique, plan chrono-thématique en histoire, multi-scalaire et typo en géo, bref...). Mes seules hantises cette année : chier ma gestion du temps (aaaah, la montre ! cette année, je sors le chrono décathlon), et tomber sur un sujet boderline en EOD.

Concernant la préparation... C'est vrai qu'on ingurgite beaucoup, sans trop prendre de plaisir en général. Mais cette année, j'avoue, tous les sujets me plaisent. La lecture des manuels ne m'a pas posé de problème, ni leur fichage. Ce qui m'a, par contre, beaucoup gavé, c'est le travail de plan, de sujet.
Par contre, ouais, si physiquement le travail, on le ressent vraiment... c'est psychologiquement que tu ramasses vraiment tes 2 ans (allez, 3 ans) de prépa concours derrière toi. Tu finis sur les rotules (et à chaque fois, d'ailleurs, j'ai embrayé avec un boulot de manutention l'été... boulot salvateur ! Vive le travail manuel !).

Pour ce qui est de l'aspect aléatoire. J'aurais tendance à dire oui.. et non. Il y a des sujets plus faciles que d'autres et tomber dessus fait parti du hasard. Mais je reste persuadé qu'une préparation solide te permet de réagir quelque soit le sujet. Même sur "la géographie des nains de jardin", il y a de quoi pondre quelque chose.

Châlons... Aaaah Châlons.
C'est une ville plutôt morte en fait... comme toutes ces petites villes de province en réalité. L'an dernier, avec mon binome, on était allé faire un tour un après midi dans les alentours. C'était plutôt reposant en fait, et agréable (tant visuellement que pour l'ambiance)... J'étais p'tête un peu trop touriste l'an dernier d'ailleurs lol.

Concernant les réformes du lycée et les nouveaux programmes au collège... vaste débat.
Par contre, des anciens collègues admis, qui sont dans l'Éducation Nationale maintenant, se sentent vraiment dans un bateau en train de couler. Mais je te rassure, dans le privé, ça tangue bien aussi.

L'idée du privé tient dans le sens où si l'Etat ne veut plus assumer une éducation de qualité et pour tous, autant le dire clairement. Personnellement, je pense que l'éducation a effectivement un énorme coût mais qui est un investissement pouvant rapporter si... Et seulement si.

L'aléatoire existe dans le sens où la préparation affine les moyens, attenue les faiblesses mais ne les gomme pas. J'ai toujours été très fragile en Géo appliquée (notamment à cause d'enseignants incompétents à la fac', c'est pas parce qu'au dernier moment les meilleurs interviennent que ça va sauver les 4 ans de tocards qu'on a eu). Alors quand tu tombes sur "le Parc national de la Vanoise entre protection et développement" avec 12 documents à traiter en deux heures... Que tes petits camarades eux ont une carte de la Martinique, un autre d'une Cuesta de Champagne, un autre des documents à la con...
Y'a eu pire... En 2006, j'étais tombé en histoire sur "la pluriactivité dans les campagnes européennes de 1830 à 1930", mon voisin à droite sur "Venise au XIII". Soit de mon côté un sujet ultra ch** sur quoi je savais que dalle (la plupart des questions portait sur la politisation plus que l'économique), et du côté du voisin le sujet le plus simple et le plus bâteau de la question de médiévale.
Résultat, moi j'ai pris 2 et l'autre a du prendre 13.

En tous cas, je pense qu'il faut "sourire". Après ma troisième tentative, j'ai soufflé et j'ai fait du droit (!), du coup, j'ai une licence de droit administratif et là je finis un master de manager territoriall. Bah ca fait du bien.
Enseigner ça fait du bien aussi.
Du coup, même si je sens que ça devient de la merde, j'ai envie de retenter le concours l'année prochaine. Je suis au courant des réformes, mais je m'en fiche. C'est ce que je veux faire.

A l'oral, je ne peux que te conseiller cela : sourire, essayer d'être ouvert. Comme si tu connaissais le jury, sans pour autant être trop, bien sûr, familier.
L'année dernière, j'ai fait ça en "grand oral" deux fois en droit, ça a super bien marché. Parce que du coup, même si c'était pas parfait ce que je faisais, on parlait de à bâtons rompus. Et je crois que c'est important que le jury sente le candidat "ouvert".

Pour la gestion de temps...
Je ne peux que te conseiller des méthodes que j'ai pratiquées et que des amis (lauréats) font aussi :
- Ecris de manière à ce qu'une page fasse un certain nimbre de minutes. Moi par exemple, une page faisait dans les 4 minutes.
- Fixe toi des objectifs. Ex pour un exposé de 30 minutes :
Intro : 4 minutes
Première partie 7-8 minutes
Deuxième partie 7-8 "
Troisième partie 7-8 "
Conclusion 2 "

Sachant que l'utilisation du tableau fait que tu passeras p'tre 4-5 minutes à ne pas lire.
Et tiens toi à ça. Cad qu'à chaque fois que tu arrives dans la dernière sous partie d'une grande partie, tu regardes où tu en es.
Si tu es à 10 minutes pour la première, c'est cool.
Si tu es à 8 minutes, faut parler plus doucement.
Si tu es à 13 minutes, faut accélérer ou zapper.

Etc etc.
C'est chiant à gérer, mais faut le faire.

De pratique, 13 minutes sur 15 ça suffit (j'ai eu 12 et 11 en ESD sans jamais faire 15 minutes).
Je pense que le max tolérable c'est 13 à 16 minutes et de 27 à 31 minutes.
Après, ça sanctionne.

Courage !

j'aime le concert des Black Eyed Peas, soirée de folie, c'était dément et en plus on était super bien placé, une ambiance dingue. Je suis déçue de travailler au moment du festival d'Arras...

J'aime l'episode 60 de Fullmetal alchemist!

J'aime me lever et voir qu'il fait un beau soleil dehors

j'aime savoir que je vais voir jackie chan en vrai pour la 4ème fois de ma vie, bon j'vais voir aussi will smith et son fils, mais que ce que je m'en fiche par rapport à Jackie Chan ^^

J'aime la page d'accueil de Google

En même temps, ma chère Polgara, tu fais lettres. Lettres et HGE n'ont rien mais rien à voir !! tu as deux fois plus de chances d'être admise que ce pauvre Aristide en HGE. et encore je ne parle même pas du capes de Philo . J'ai un très bon pote normalien qui en a peur ^^... et a plus de chances d'avoir l'agreg ^^.

Au fait Aristide, mon ex passe le capfrele, tu sais la le truc privé-lycée pro, où elle a été admise.... d'aucun disent que le niveau est plus bas ( limite term), mais vu que le taux de réussite est de 4 ù en 2009 .... ? t'en penses quoi ?

Strangler> merci pour les conseils !

toms> Je pense que ce cafep-caplp est plus facile à avoir que le capes. Maintenant, le truc du privé, c'est qu'il y a toujours des pourcentages d'admission très bas en raison de l'implication des candidats pour ce concours. Je m'explique :
L'avantage, dirons nous, du privé, c'est de permettre d'intégrer le système éducatif par la voie interne : sans être certifié, il est possible d'effectuer des suppléances, et de se voir autorisé à passer le concours caer-caplp (jusqu'à maintenant le niveau d'entrée était à bac+3 je pense (ou 2 ?) - mais avec la réforme, ça va passer à bac+5), ou de rester à son poste en temps plein pendant 6 ans minimum, sans un seul jour de coupure (hors maladie), et d'être certifié (ça fonctionne aussi dans le public). Dans le privé, ça tourne beaucoup avec des professeurs non titularisés au début, et beaucoup de prof le deviennent par voie interne.
Cela a pour conséquence d'attirer beaucoup de candidats malheureux aux concours externes.
Dans les faits, ces derniers s'inscrivent au concours externe du privé mais rentrent dans la même année sur la liste des suppléants (et très souvent en fonction). Ce qui fait qu'ils comptent comme inscrits dans les chiffres finaux des admissions, mais certains ne se présentent même pas aux épreuves - ou alors, pour la plupart, n'ont tout simplement pas révisé pendant l'année et se plantent dès les écrits.
Cela donne des pourcentages de réussite très très bas pour les concours du privé.
Comme en plus il y a moins de postes ouverts que dans le public, tu te retrouves avec des proportions - par académie - de l'ordre de 80-100 inscrits, 10 admissibles, et entre 1 et 5 admis.
Mais, j'imagine que les personnes qui travaillent le concours sérieusement ont de très grandes chances de l'avoir.
Reste aussi que ces concours des lycées professionnels attirent vraiment tous les niveaux scolaires post bac. Mais demeurant tout de même un concours de l'enseignement, l'esprit des jurys visent toujours à "éliminer" aux écrits et à "encourager-sélectionner" aux oraux... Ce qui n'aide pas donner de bons chiffres à l'externe du privé.

Bref, pour résumer : les candidats externe du privé, voyant souvent une seconde voie dans les suppléances, sont beaucoup moins "travailleurs" que ne le sont ceux du public (qui eux doivent obligatoirement ou presque passer par le concours externe pour espérer évoluer dans le métier correctement). Donc proportionnellement parlant, et parce que les épreuves privé-public sont les mêmes, se font le même jour, avec les mêmes correcteurs et tout, et que la liste des admissibilités et d'admission est confondue public privé mais basée sur le dernier du public*, les résultats du privé sont souvent très bas.

* Pour le cas du capes et cafep-capes d'HG que je connais mieux, c'est comme ça que ça marche (donc j'imagine que c'est le cas dans tous les autres concours de l'enseignement) : admettons qu'il y ait 600 places ouvertes dans le public, et 60 dans le privé, il y aura en tout est pour tout 660 places données à la fin des concours. Du coup, ils prennent les 660 premiers. Mais, comme je l'ai expliqué, dans la mesure où "effectivement parlant" les candidats du public sont plus "tête dans le guidon" que les candidats du privé, sur les 660 premiers, il y a souvent plus de 600 candidats du public, et moins de 60 du privé (admettons, pour notre exemple, 620 du public et 40 du privé).
Au final, ça génère 20 postes dans le privé non données à des certifiés, et donc ouvertes aux suppléances (ce qui contribue à développer cet aspect "suppléances" et concours interne) ; et 20 certifiés du public se retrouveront d'office TZR (ou, pour parler plus vulgairement remplaçants - "bouche trou" - rattachés à plusieurs établissements (pour combler leur obligation de 18h/s)).

J'espère avoir été assez clair !

En tout cas, oui, le capes d'HG est, avec le capes de sport et celui de philo, parmi les plus difficiles des concours du second degré - et on remercie l'ESD pour ça et les questions de culture générale et d'éducation civique (j'viens, pour vous donner une idée, de réviser toute la journée la constitution de la V° Rep depuis le discours de Bayeux jusqu'à aujourd'hui, en passant par bien des thèmes de droit et de justice en générale (façon de faire une loi, débat sur les lois mémorielles, question de vocabulaire (différence entre loi, décret, amendement ; projet de loi, proposition de loi)). Alors même que l'éducation civique est une matière qui peut être enseignée par n'importe quelle prof : actuellement, ce sont les profs d'Allemand qui s'y collent le plus, ayant de moins en moins d'heure de cours en allemand (ça leur permet de combler leur trou pour avoir leur 18h).