Gouki a écrit:
saverne a écrit:
Gouki a écrit:
Et cettte drôle d'idée de jouer le célibataire looser dans un appartement spacieux en plein Paris et sans travail, bonjour la crédibilité

Ben justement, c'est ça le point de départ, il est dans la mouise car se retrouvant dans un appartement dont il avait pris le bail quand ils étaient deux et qu'il avait un job, et là c'est fini.
C'est justement ce point que je trouve curieux : cette situation est tout de même très centrée sur l'égo parisien pour en arriver là, alors qu'elle pourrait aisément être perçue comme plus accomplie par de nombreux spectateurs.
Pas d'accord : Paris n'est qu'un cadre. La situation peut se transposer n'importe où, la situation est la même : il vit dans du vide qui lui coute trop.
C'est arrivé à des connaissances, prendre un bail à deux pour une maison, se faire planter au bout de quelques mois, vivre dans la galère.
D'ailleurs, truc con, Paris c'est en zone tendue, donc le préavis c'est 1 mois. Lacher l'appartement aurait très bien pu être une option

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Mon retour, à froid, sur la série : on l'a dévoré en deux jours, sans s'être refait la S1. Et adoré.
Pour suivre un peu son univers, c'est totalement dans la continuité de ses deux spectacles. Je n'écoute pas trop les 'bons moments' mais plutot quelques 'hot ones', qui sont dans cette veine.
C'est bien écrit, l'influence de sa propre thérapie se ressent. La série joue les ascenseurs émotionnels, certains faciles, d'autres plus subtil.
Ca me fait penser à l'évolution de Kaamelott, format court / énergique / drole => format long / calme / personnel.
Tous les personnages jouent bien, ont des roles adaptés / taillés sur mesure (Astier en est l'exemple, mais pas que lui).
Le personnage de Ben est bien écrit. Ma compagne, qui travaille dans le secteur social, l'a grillé dès le début ce profil de harceleur.
Une belle série. Que je re-regarderai avec plaisir mais d'ici 1 an.