28 Mai 2019 23:12
28 Mai 2019 23:19
01 Juin 2019 08:52
09 Juin 2019 19:27
09 Juin 2019 22:52
27 Juin 2019 14:45
Brutus a écrit:Oh, ça, ça fait plaisir, Masanori Morita, le retour !!!!
Il va faire une suite, courte, de Beshari Gurashi te ce sera dans le Young Jump
https://www.animenewsnetwork.com/news/2 ... ly/.146678
04 Juil 2019 20:46
Par exemple, on m’a dit clairement que j’avais déjà Dragon Ball et One Piece et qu’on ne me donnerait pas Naruto, parce que ça serait trop. Ce sont des arbitrages qu’ils font eux-mêmes et qui sont d’autant plus compliqués qu’aujourd’hui
J’ai eu un collaborateur qui m’a dit qu’il fallait arrêter d’éditer Blackjack et Astro Boy d’Osamu Tezuka [sous forme de fascicules en 1996, NDLR]. Il me disait que c’était vieillot, moche, enfantin. J’ai bêtement laissé faire et je le regrette, parce que c’est vraiment un dieu du manga. C’est dommage. C’est une erreur. Je n’aurais jamais dû céder.
Dieu sait qu’ils ont dû mal à confesser leurs problèmes, mais ils m’ont dit que l’époque des Dragon Ball et des One Piece était loin, qu’il n’y avait pas de renouvellement. Même s’il y a des chefs d’œuvre, ce ne sont pas des chefs d’œuvre à 100 millions d’exemplaires. Shônen Jump [célèbre magazine qui a prépublié Dragon Ball, NDLR] est tombé de 4 millions et demi d’exemplaires par semaine à 1 million et demi. En creusant un peu le sujet, on s’est rendu compte que leur économie était fragile. Ils travaillent avec des taux de retour hallucinants en librairie: ils sont à 50% de retour. Le marché est devenu très difficile. Je n’ai pas dit qu’ils n’étaient pas créatifs, mais qu’il n’y a plus l’âge d’or des grandes séries.
On a vendu 30.000 exemplaires de Devil's Relics, ce qui est un très bon démarrage. Mais pour moi, c'est un échec
05 Juil 2019 21:01
Dieu sait qu’ils ont dû mal à confesser leurs problèmes, mais ils m’ont dit que l’époque des Dragon Ball et des One Piece était loin, qu’il n’y avait pas de renouvellement. Même s’il y a des chefs d’œuvre, ce ne sont pas des chefs d’œuvre à 100 millions d’exemplaires. Shônen Jump [célèbre magazine qui a prépublié Dragon Ball, NDLR] est tombé de 4 millions et demi d’exemplaires par semaine à 1 million et demi. En creusant un peu le sujet, on s’est rendu compte que leur économie était fragile. Ils travaillent avec des taux de retour hallucinants en librairie: ils sont à 50% de retour. Le marché est devenu très difficile. Je n’ai pas dit qu’ils n’étaient pas créatifs, mais qu’il n’y a plus l’âge d’or des grandes séries.
06 Juil 2019 09:18
06 Juil 2019 11:33
06 Juil 2019 19:34
06 Juil 2019 20:05
07 Juil 2019 22:17
08 Juil 2019 13:56
17 Juil 2019 07:30
20 Juil 2019 19:32
29 Juil 2019 18:47
22 Aoû 2019 22:17
23 Aoû 2019 07:52
Tsugi ni Kuru Manga Awards 2019 Print Category Winners
1.Kusuriya no Hitorigoto (The Pharmacist's Monologue) by Ikki Nanao and Nekokurage
2.Chainsaw Man by Tatsuki Fujimoto (available in English from MANGA Plus)
28 Aoû 2019 16:17
10 Sep 2019 06:53
13 Nov 2019 19:13
Chères lectrices, chers lecteurs,
Comme vous avez pu le constater nous avons été obligés de mettre la production en hiatus un court instant pendant l’été 2019 et le début de cet automne, non pas par choix, mais plutôt contraints. Nous en sommes sincèrement désolés.
La réalité du marché français n’est pas si rose et nos choix éditoriaux osés, souvent salués, ne rencontrent pas toujours le succès escompté.
Mais par respect pour nos lecteurs et les auteurs, nous ne voulons interrompre aucune série. C’est un choix, mais vous devez savoir que ce choix nous met régulièrement dans une situation financière intenable.
Prenons par exemple la série Inspecteur Kurokôchi. Les lecteurs ne sont plus au rendez-vous et à peine 800 exemplaires ont été vendus pour les derniers tomes. Ce qui signifie que pour sortir un seul nouveau tome, la perte sèche est d’un peu plus de 2000 euros. Toutes les charges (achat du matériel auprès des ayants droit, traduction, correction, lettrage, impression, etc…) sont pour la plupart incompressibles.
Dans le contexte d’un marché ultra saturé, beaucoup de nos titres n’arrivent pas à rencontrer leur public. C’est par exemple le cas de quasiment toutes les séries de Nokuto Koike (Les oubliés, Firefly, Scary Town). Autres exemples : la série Dragon Seekers a terminé à environ 310 exemplaires vendus pour le dernier tome, La Petite Fille aux Allumettes a terminé à environ 600 exemplaires vendus pour le dernier tome, Le Chef de Nobunaga plafonne à 700 exemplaires sur ses derniers tomes, idem pour Monkey Peak, Les Petits Vélos atteint à peine les 500 exemplaires, les derniers tomes de Divci Valka plafonnent à 300 exemplaires et la liste pourrait encore être longue… Autant d’échecs qui multiplient d’autant les pertes sèches. C’est le jeu, un éditeur a toujours des titres qui portent son catalogue et d’autres qui ne fonctionnent pas. Nos choix sont ambitieux et tout est une question d’équilibre. Malheureusement, cet équilibre nous ne l’avions plus depuis quelques mois.
L’autre réalité du marché est qu’il y a une érosion quasi identique pour tout le monde entre les ventes du tome 1 et celles du tome 2, puis entre celles du tome 2 et celles du tome 3, etc. Des titres qui permettent de maintenir la maison d’édition sur les rails sont de moins en moins aptes à le faire. Ainsi un titre phare comme L’Enfant et le Maudit qui est à environ 16 000 exemplaires sur le tome 1 (un best-seller) se retrouve seulement avec 3400 exemplaires sur le dernier tome sorti en début d’année. Cette courbe d’érosion est la même pour la très grande majorité des titres et voir cette courbe s’inverser tient du miracle. C’est triste, mais c’est comme ça. Des rappels promo et marketing ou encore l’invitation des auteurs pour des séances de dédicace ne changent rien à cette diminution, seule la volumétrie peut légèrement grimper, mais le tracé de la courbe reste inchangé et le niveau d’érosion reste le même.
Nous sommes fiers de nos choix éditoriaux et nous sommes fiers d’introduire sur le marché de nouveaux auteurs pour essayer de le stimuler et tenter d’atteindre un public un peu plus large. Par exemple, L’Enfant et le Maudit était un pari. Et l’accueil a été au rendez-vous pour les deux premiers tomes. Ça nous motive et nous donne envie de continuer dans cette direction.
Nous n’avons pas eu de chance depuis le début de cette année. Nous sommes une toute petite équipe et cela peut devenir très vite chaotique si nous rencontrons des difficultés. Notre assistante communication a eu de lourds problèmes de santé et était sous le coup d’un arrêt maladie longue durée. Notre directeur éditorial a également connu des problèmes personnels, et nous avons rencontré des difficultés techniques avec notre compte twitter ce qui a laissé place à tout un tas de rumeurs alors que nous essayions de sortir la tête de l’eau.
Après tout ce qui a pu se dire, nous confirmons, encore, que nous n’interromprons aucune série. Mais vous l’avez compris, tout se joue (hélas) sur la sortie du tome 1 et sa rapidité d’écoulement. Si le titre ne décolle pas rapidement, la sanction des libraires et notamment des grandes chaînes est immédiate. Vu le volume de livres en France et les rayonnages qui ne sont pas extensibles, très rapidement certaines séries ne sont plus référencées et ça devient le cercle infernal : le livre ne se trouve plus en magasin, donc ne se voit pas, donc ne se vend pas. Les fans restants se tournent vers les sites de vente en ligne ou bien le commandent chez leur libraire indépendant qu’ils soutiennent, mais la série ne recrute plus de nouveaux lecteurs.
Par ailleurs, depuis 7 ans, nous avons fait le choix de soutenir les entreprises françaises. Tous nos ouvrages étaient imprimés en France et nous étions l’un des derniers à le faire. Le niveau des cotisations sociales de notre pays est élevé et les imprimeurs français n’arrivent plus à être compétitifs. Nous avons donc dû entamer des discussions avec des imprimeurs à l’étranger qui peuvent nous offrir le même niveau de qualité à de meilleurs tarifs. Les négociations ont pris du temps. Ainsi, comme la plupart de nos confrères, nos ouvrages seront dorénavant imprimés en majeure partie en Italie.
Pour aider vos éditeurs préférés, tentez de les soutenir en achetant vos nouvelles séries rapidement. Beaucoup se disent qu’ils attendront que la série soit terminée pour tout acheter, mais c’est la meilleure façon de pousser vers l’abîme une série originale qui aurait mérité d’avoir du succès. Après, nous sommes aussi des lecteurs et nous savons aussi bien que vous que les porte-monnaies ne sont pas extensibles. C’est justement cette saturation du marché qui pose un vrai souci…
Quoi qu’il en soit, sachez que nos sorties reprendront un rythme normal de parution dès cette fin du mois de novembre. Un planning de sorties et des annonces seront transmis très prochainement. Nous mettons tout en œuvre pour que vous puissiez rapidement retrouver la suite de vos séries préférées ainsi que de nouvelles séries qui nous aideront, on l’espère, à continuer d’avoir un catalogue éclectique et osé.
Merci de votre patience pendant ces quelques mois difficiles et merci à toutes celles et ceux qui nous soutiennent depuis 7 ans !
-L’équipe de Komikku
13 Nov 2019 20:38
Brutus a écrit:....
Pour aider vos éditeurs préférés, tentez de les soutenir en achetant vos nouvelles séries rapidement. Beaucoup se disent qu’ils attendront que la série soit terminée pour tout acheter, mais c’est la meilleure façon de pousser vers l’abîme une série originale qui aurait mérité d’avoir du succès. Après, nous sommes aussi des lecteurs et nous savons aussi bien que vous que les porte-monnaies ne sont pas extensibles. C’est justement cette saturation du marché qui pose un vrai souci…
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13 Nov 2019 22:34
14 Nov 2019 21:05
14 Nov 2019 21:53
aoshi85 a écrit:Brutus a écrit:....
Pour aider vos éditeurs préférés, tentez de les soutenir en achetant vos nouvelles séries rapidement. Beaucoup se disent qu’ils attendront que la série soit terminée pour tout acheter, mais c’est la meilleure façon de pousser vers l’abîme une série originale qui aurait mérité d’avoir du succès. Après, nous sommes aussi des lecteurs et nous savons aussi bien que vous que les porte-monnaies ne sont pas extensibles. C’est justement cette saturation du marché qui pose un vrai souci…
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je retiens surtout ça.
Je ne soutiens absolument aucun éditeur mais pour le peu que j'achète encore, je l'achète souvent dans la semaine de la sortie justement pour éviter cette spirale très bien décrite dans le communiqué.
Il y a aussi des volumes qui disparaissent tout simplement des rayons une semaine après leur sortie. pour moi ça concerne Hikaru no go deluxe principalement.
16 Nov 2019 16:05
03 Jan 2020 22:07
01 Fév 2020 00:10
25 Mar 2020 13:24
27 Mar 2020 18:49
27 Mar 2020 20:21
Blueprint2 a écrit:https://www.animenewsnetwork.com/news/2020-03-27/kodansha-comics-vertical-release-manga-digitally-on-izneo-e-comics-platform/.158017
Je n'utilise pas IZNEO mais je serais bien curieux de savoir comment ça va se "goupiller" avec les licences attribué aux éditeurs français et déjà présentes sur Izneo...(blocage géographique peut-être)
27 Mar 2020 22:25
saverne a écrit:Blueprint2 a écrit:https://www.animenewsnetwork.com/news/2020-03-27/kodansha-comics-vertical-release-manga-digitally-on-izneo-e-comics-platform/.158017
Je n'utilise pas IZNEO mais je serais bien curieux de savoir comment ça va se "goupiller" avec les licences attribué aux éditeurs français et déjà présentes sur Izneo...(blocage géographique peut-être)
Les éditeurs français achètent les droits pour faire des traductions en français, celles en anglais ne sont pas de leur ressort. Et ici, c'est la Kodansha elle même qui publie les versions anglophones de ses mangas, donc elle n'a pas à voir ça avec d'autres maisons d'édition. Seven Deadly Sins est donc par exemple en anglais maintenant sur la version anglophone d'Izneo, comme il est en français sur la version francophone d'Izneo, à chaque fois en achat numérique à l'unité, jamais en illimité par abonnement.
27 Mar 2020 22:34
Blueprint2 a écrit:[...]Izneo qui si je ne m'abuse est lié au groupe Dargaud.
31 Mar 2020 13:08
Darkmoon a écrit:Blueprint2 a écrit:[...]Izneo qui si je ne m'abuse est lié au groupe Dargaud.
D'après wikipedia, il y a un peu toutes les groupes d'édition français qui sont actionnaires de Izneo : Bamboo, Casterman, Dargaud, Dupuis, Futuropolis, Gallimard, Jungle, Le Lombard, Steinkis, Rue de Sèvres, Bayard, Kana, Urban Comics, Ankama.
01 Avr 2020 14:32
01 Avr 2020 14:38
05 Avr 2020 22:33
06 Avr 2020 16:18
15 Avr 2020 09:27