Spoils spoils!!! Discussions entre impatients.
26 Déc 2015 13:57
tenosuke a écrit:Quelle blague cet auteur, on va réunir Togashi, Miura et Hagiwara dans un même projet pour avoir une réduction sur notre déception chronique, ça sauvera la vie de certains esprits faibles, c'est déjà ça.
Vous pouvez ajouter Ai Yazawa. Vous avez les quatre cavaliers de l'apocalypse du manga inachevé.
Quelle idée j'ai eu de lire aussi Nana !
26 Déc 2015 14:22
Oui mais Yazawa à été malade. On ne sait rien de son état de santé actuel (elle redessine un peu et une maladie de 7 ans j'aimerai bien savoir ce que c'est...). Donc on va lui donner le bénéfice du doute et plutôt la ranger avec l'auteur de d Grayman et celui de Beet.
Alors que les 3 autres arnaques elles on sait que c'est juste des putains de gros branleurs
26 Déc 2015 14:27
D'après l'éditeur de Miura, ce dernier bosserait 22H par jour et 363 jours par an, l'archétype du japonais bosseur consacrant sa vie à son taf ...
26 Déc 2015 14:33
N'empeche que rien qu'en voyant leur gueule on aurait du se douter des le debut qu'on avait affaire a 3 escrocs :
Miura :

Hagiwara :

Togashi :
26 Déc 2015 14:46
aoshi85 a écrit:D'après l'éditeur de Miura, ce dernier bosserait 22H par jour et 363 jours par an, l'archétype du japonais bosseur consacrant sa vie à son taf ...

Si c'était vrai il aurait fini Berserk...et il serait surtout mort depuis longtemps !
26 Déc 2015 14:52
Idol master lui prend triplement du temps vu que c'est un pervers.
1 - il joue
2 - il se touche
3 - il se passe la main à l'eau froide
Ça doit en effet lui prendre 22h par jour.
26 Déc 2015 14:54
dreamkeeper a écrit:aoshi85 a écrit:D'après l'éditeur de Miura, ce dernier bosserait 22H par jour et 363 jours par an, l'archétype du japonais bosseur consacrant sa vie à son taf ...

Si c'était vrai il aurait fini Berserk...et il serait surtout mort depuis longtemps !
Il n'utilise pas de blanc de correction, du coup quand il foire le dessin d'un poil de zodd il ne recommencerait pas la planche depuis le début mais ... le chapitre tout en entier !!!

Reno a écrit:Hagiwara :

Bastard! c'est quand même de la bonne daube, je vous invite à relire cette série si elle n'est pas déjà vendue, c'est 10 fois la même chose, mal découpé et surtout dans tous les sens chronologiquement. Une série largement surcotée.
26 Déc 2015 15:09
Mdr vous êtes des malades ici.
phil1403>> Non je ne défends pas Miura, je déplore l'humour omniprésent qui gâche le manga, du coup l'oeuvre ne me plait plus vraiment, et je n'attends pas la suite, par conséquent je ne subis aucune frustration qui m'amène à intervenir comme un drogué sur le topic dédier. Par contre les monstres suivent une logique du nouvel univers mis en place, ce n'est pas incohérent, mais les monstres sont de plus en plus connus par chez nous, que ce soit les éléphants, les monstres marins, les citrouilles etc... Beaucoup moins impactant que les monstres avec les bouches à la place du ventre etc... Après c'est sur les forums que les légendes commencent. Moi j'aurais aimé savoir si les auteurs font autres choses durant les pauses (travaux avec des autres pseudo?), c'est tout.
26 Déc 2015 15:18
aoshi85 a écrit:dreamkeeper a écrit:aoshi85 a écrit:D'après l'éditeur de Miura, ce dernier bosserait 22H par jour et 363 jours par an, l'archétype du japonais bosseur consacrant sa vie à son taf ...

Si c'était vrai il aurait fini Berserk...et il serait surtout mort depuis longtemps !
Il n'utilise pas de blanc de correction, du coup quand il foire le dessin d'un poil de zodd il ne recommencerait pas la planche depuis le début mais ... le chapitre tout en entier !!!

.
Je sais même pas si je continue à croire ce genre d'histoires. ça fait parti du mythe, mais personnellement j'ai de gros doutes.
26 Déc 2015 15:29
Surtout avec le travail numerique post dessins. Si je peux croire que dans les années 90 le mec etait tellement tatillon qu'il reprenait a zero des dessins ou il avait fait un petit ratage plutot qu'utiliser du blanc, maintenant ca m'etonnerait vu que tout est uniformisé post table de dessin. Et encore plus quand un mec est aussi feignant. Ca le fait tellement chier de dessiner son oeuvre qu'il fait 3 chapitre en 4 mois puis fait une pose de 6 mois et a coté de cela il reprendrait de 0 des dessins quand il a fait un poil de cul de Zodd de travers ? Mouais...
26 Déc 2015 15:51
Miura ne travaille pas au numérique ca se voit a ses planches que c'est du 100% fait main. Que ce soit arrières plans ou tramage. Ce qui prend une infinité plus de temps qu'avec un traitement numérique. ( caz se trouve miura est un puriste, ce qui dans son cas rend honneur a son art mais flingue ses lecteurs)
Aussi le mythe du dessinateur ultra exigeant, cela ne m'étonnerais pas de la part du bougre, mais pas au point de refaire le chapitre
Après ca se trouve le mec au travail il est tellement pointilleux/chiant qu'il a flingué la plupart des assistants qu'il a eu et du coup il travaille seul sur la plupart de ses chapitres. ( ce qui peut expliquer le rythme sporadique ^^")
26 Déc 2015 16:02
"22h par jours, tous les jours de l'année" c'est ma blague de l'année, merci pour ce fou rire
Si la vie était aussi belle, cet auteur ne pondérait pas des chapitres à un rythme aussi chaotique, il y aurait une certaine forme de régularité dans ses sorties comme dans ses heures de travail et surtout ça n'expliquerait pas son rythme moins chaotique des premiers volumes. Miura c'est le seul type qui bosse plus pour produire moins.
26 Déc 2015 18:22
tenosuke a écrit:Miura c'est le seul type qui bosse plus pour produire moins.
+1
Rarement vu un foutage de gueule pareil. Quand on voit le talent de Miura, c'est un énorme gâchis.
aoshi85 a écrit:D'après l'éditeur de Miura, ce dernier bosserait 22H par jour et 363 jours par an, l'archétype du japonais bosseur consacrant sa vie à son taf ...

Oui, peut être au début de sa carrière...
Ou, effectivement, il enchaînait les tomes à un rythme effréné et avec une qualité croissante.
Mais ce temps là semble définitivement derrière lui.
Il suffit de regarder le rythme de parution des tomes... il n'a fait que baisser, avant de stagner dans les bas fonds.
Le tout, sans aucun plan de communication aux fans (on ne dérange pas le maître ?), pendant combien d'année déjà ? Sinon des info sur le "maitre" qui filtrent sur les réseaux sociaux et dans lequel on apprend qu'il s'amuse sur des conneries...
ps - Encore une fois, ce n'est pas la faiblesse de la production qui me dérange, mais l'incapacité totale à sortir une production à un rythme régulier (même un chapitre tous les 2 ou 3 mois). De mon point de vue, une démission/faillite totale de l'éditeur.
26 Déc 2015 19:13
Je suis d'accord avec phil1403.
C'est une faillite de Muira, encore plus marqué par le fait qu'il ce fout littéralement de notre gueule...
L'histoire c'est arrêté avec le retour Griffith. Qu'il l'avoue au moins.
Personnellement, je ne lis quasiment plus Berserk, mais je ne supporte pas ce manque de considération pour ses lecteurs. Nous re-faire une énième série animé avant d'avancer son histoire c'est un gros doigt d'honneur à tout le monde.
Dernière édition par
matt le 26 Déc 2015 19:16, édité 1 fois.
26 Déc 2015 19:32
Un auteur ne doit rien à ses lecteurs. Nulle part, jamais.
26 Déc 2015 19:35
8 ans et 6 mois ? Au mieux ? Et seulement si il ne lui prend pas l'envie de faire une pause entre temps ?
26 Déc 2015 21:15
@celimbrimbor: Quel est le but alors?
Il cible des lecteurs, il se dit simplement, comme les deux autres, que les vrai fans/lecteurs vont suivre, même si la pause dure des années.
Après, c'est sûr qu'il n'écrit pas le manga pour eux, il se fait plaisir, et s'ils apprécient, ils suivent. La grande majorité des fans ne fait que contester le changement de rythme, pour passer d'un chapitre par semaine, à un tous les ans, en simplement 3 ans.
@reno: la sainte trinité?
En tout cas, il y a des points communs.
1) Une dualité ombre/lumière entre les protagonistes principaux (lucifer/DS, kirua/gon, griffith/gatsu). D'ailleurs, leur complexité les pousse à partager les deux cotés, chacun des protagonistes étant bon ou mauvais, en fonction des points de vue.
2) Un "cauchemar" est présent dans une certaine portion du monde (plan des god hands/enfer/monde sombre). Il contient des monstres immenses, qui semblent pouvoir anéantir le monde réel.
3) Une fusion entre les deux plans est crée/prévue, ce qui entraine une menace du monde, source du dynamisme de l'histoire.
4) Les antagonistes du "héro" sont des "rois" du plan ténèbreux. Les héros, du plan réel.
26 Déc 2015 22:28
Celimbrimbor a écrit:Un auteur ne doit rien à ses lecteurs. Nulle part, jamais.
Amen.
27 Déc 2015 23:05
Celimbrimbor a écrit:Un auteur ne doit rien à ses lecteurs. Nulle part, jamais.
à partir du moment où il diffuse et commercialise son œuvre, si. Elle est sa propriété bien entendu mais il doit accepter le fait d'avoir des retours et que ses lecteurs aient des espoirs. ces derniers peuvent même influer sur l'oeuvre dans certains cas (Goku/Gohan dans dbz par exemple). Après l'auteur a aussi parfaitement le droit de ne pas en tenir compte.
Pour prendre un autre exemple : star wars et george lucas, qui s'est fait descendre par certains fans sur la trilogie la plus récente. résultat, il a choisi de ne pas prendre part de façon active aux nouveaux films et s'est retiré.
28 Déc 2015 00:02
Même s'il la diffuse et la commercialise, il ne doit rien à ses lecteurs, jamais, nulle part. Il peut, s'il désire vendre plus, mieux, toucher plus loin, infléchir dans un sens ou un autre, mais il n'est pas le dépositaire des espoirs des douze peigne-culs qui le lisent. Son oeuvre est sienne dans le temps de la création, il lui appartient d'en faire ce qu'il souhaite, sans se soucier de la plèbe qui vagit.
28 Déc 2015 00:36
Alors personne ne doit rien à personne, je n'ai pas a aider la ptite vielle traverser la rue, je n'ai pas à faire des heures sup pour dépanner un client dans la mouise, je n'ai pas à retravailler mon cours pour le rendre plus intéressant.
L'obligation autre que l'obligation légal peut etre une obligation morale. Ce qui fait qu'on agit pas tous comme de pauvre connard égoïste passant leur temps a ce renifler l'anus, mais je conçois que ca passe au dessus de la tete de certains...
28 Déc 2015 00:58
Celimbrimbor a écrit:Même s'il la diffuse et la commercialise, il ne doit rien à ses lecteurs, jamais, nulle part. Il peut, s'il désire vendre plus, mieux, toucher plus loin, infléchir dans un sens ou un autre, mais il n'est pas le dépositaire des espoirs des douze peigne-culs qui le lisent. Son oeuvre est sienne dans le temps de la création, il lui appartient d'en faire ce qu'il souhaite, sans se soucier de la plèbe qui vagit.
Tu peux demander à n'importe quel dessinateur, musicien, écrivain, réalisateur etc... bref n'importe quel créateur, ils te diront tous le contraire. à partir du moment où ils ont des fans, que leur travail est apprécié, évidemment qu'ils prennent en compte le retour de leurs fans. notes bien que ça ne veut pas dire qu'ils les écouteront.
28 Déc 2015 01:30
dreamkeeper a écrit:Celimbrimbor a écrit:Même s'il la diffuse et la commercialise, il ne doit rien à ses lecteurs, jamais, nulle part. Il peut, s'il désire vendre plus, mieux, toucher plus loin, infléchir dans un sens ou un autre, mais il n'est pas le dépositaire des espoirs des douze peigne-culs qui le lisent. Son oeuvre est sienne dans le temps de la création, il lui appartient d'en faire ce qu'il souhaite, sans se soucier de la plèbe qui vagit.
Tu peux demander à n'importe quel dessinateur, musicien, écrivain, réalisateur etc... bref n'importe quel créateur, ils te diront tous le contraire. à partir du moment où ils ont des fans, que leur travail est apprécié, évidemment qu'ils prennent en compte le retour de leurs fans. notes bien que ça ne veut pas dire qu'ils les écouteront.
Les artistes sont des gens qui sont égoïste(excentrique et égocentrique) en premier lieu et ils font en premier pour eux avant le public.
28 Déc 2015 02:32
Mais les ecrivains, musiciens, plus généralement les artistes, te diront toujours la même chose : Les imperatifs, le business, les producteurs, tout ce qui est lié a leur metier, tout l'aspect commercial ou institutionnel, ils n'en ont que faire : la seule chose qui compte pour eux, c'est leur fan, car eux sont la et les soutiennent pour l'art et non pas pour l'argent qu'il leur permettent de gagner. Tu as un nombre incalculable d'artistes lassés, qui ne reviennent que par amour pour leur fans car au delà de leur avoir permis d'en arriver la, eux sont connectés par la passion commune, ce lien entre l'artiste et son public, il n'y a pas plus fort.
Tu ne verras jamais un artiste ne pas avoir de la considération pour son public, et cela pas seulement car il lui permet de gagner sa vie, l'artiste le place au dessous de tout et à un respect enorme pour lui. C'est pour cela que l'idée de le laisser en plan, qui la pire expression du mépris, est inconcevable.
Et dans ce cas de figure c'est encore pire que pour d'autres medias car si les Daft Punk veulent attendre 8 ans avant de sortir leur nouvel album, ils le peuvent, un album se suffisant a lui meme, il a un debut un milieu une fin.
Le respect de son public, et donc ici de son lectorat, est la chose la plus important que doit avoir un artiste. Togashi et Miura n'en ont aucune ... C'est pathétique et absolument pas justifiable.
28 Déc 2015 02:41
Shadow8 a écrit:dreamkeeper a écrit:Celimbrimbor a écrit:Même s'il la diffuse et la commercialise, il ne doit rien à ses lecteurs, jamais, nulle part. Il peut, s'il désire vendre plus, mieux, toucher plus loin, infléchir dans un sens ou un autre, mais il n'est pas le dépositaire des espoirs des douze peigne-culs qui le lisent. Son oeuvre est sienne dans le temps de la création, il lui appartient d'en faire ce qu'il souhaite, sans se soucier de la plèbe qui vagit.
Tu peux demander à n'importe quel dessinateur, musicien, écrivain, réalisateur etc... bref n'importe quel créateur, ils te diront tous le contraire. à partir du moment où ils ont des fans, que leur travail est apprécié, évidemment qu'ils prennent en compte le retour de leurs fans. notes bien que ça ne veut pas dire qu'ils les écouteront.
Les artistes sont des gens qui sont égoïste(excentrique et égocentrique) en premier lieu et ils font en premier pour eux avant le public.
En tant qu' "artiste", il ne faut pas généraliser ce genre d'idée reçue puante. Ca serais comme dire que tous les musulmans sont des graines de terroriste ou que tous les politiques sont vereux ce qui est absolument faux.
Quand a la grande question: Une partie dépend du caractère de l'artiste certes, mais c'est surtout de sa démarche envers sont œuvre.
Oui, il y a des artistes qui prennent en compte les retours des spectateurs et parfois s'ajustent si les remarques de ces derniers sont pertinentes, alors qu'ils n'ont pas du tout l'obligation. Ceux qui font ca cherchent a "travailler", à "créer" avec les spectateurs quelque chose en commun quitte a se perdre un peu.
D'autres veulent juste raconter quelque chose déjà prévue de A a Z. Comme ca a été dis, il écoutera a la limite les retours mais n'en prendra pas compte si il ne voit pas ca nécessaire car c'est son œuvre et qu'il en fait ce qu'il veut. Il a une idée de ce qu'il veut faire et s'y tiens pour ne pas se perdre. Il donne au spectateur ce qu'il a crée quitte a ne pas coller à toutes ses attentes.
Il ne faut pas s’arrêter a une seule idée. On connais pas la démarche de Miura ici. (même si il semble être dans le second point) Il pourrais partager avec son lectorat, mais on dirait qu'il ne le fait pas, et il est dans son droit.
Petit aparté: Et ceux qui disent que c'est un p***** de fainéant, je vous invite a faire ce qu'il fait, au niveau d'exigence qu'il a, sur une seule histoire et ce pendant 20 ans, et on verra si vous êtes pas usé.

( je doute déjà que vous faites un tome

) De plus cracher a la gueule de quelqu’un qui a un rythme éclaté sans en connaitre véritablement les raisons, c'est juste d'une bêtise affligeante. C'est comme voir une gamine de 16 ans avec le polichinelle dans le tiroir et dire que c'est une s***** ou une abrutie qui a pas pris les précautions nécessaires, alors que la réalité est bien plus sordide. Ne jamais présumer ni prendre les rumeurs comme acquises.
Sur ce je retourne pleurer sur la bande annonce du nouveau macross. o~~
28 Déc 2015 03:27
Il n'est pas question d'un défaut de considération. Le souci vient de l'interprétation d'une
obligation de l'auteur envers son lectorat. A la base, ils ne s'entendent pas pour que l'un aille au bout de son histoire et que l'autre le suive les yeux fermés. C'est le principe du "si ça plait tant mieux, sinon tant pis", en somme. L'auteur écrit son histoire, il cherche à la diffuser, parfois, via un éditeur. Là il assure son travail. L'écho, le retour de ce qu'il produit n'appartient qu'au public.
Les auteurs précités ne quittent pas le navire, ils voguent à leur rythme. J'apprécierai que Togashi vienne plus souvent dans le Jump, mais le mec travaille selon son planning, pour développer sa création. On a le choix de suivre ou de stopper l'aventure aussi. Et croyez moi, il ne viendra pas pleurer ou nous insulter parce qu'on achète plus ses bouquins, hein. Il sera satisfait d'avoir accompli sa part du job, et ne se plaindra pas de l'avoir effectué selon l'agenda du lecteur.
Je remarque que c'est un sentiment puissant qui nous habite, nous lecteurs, lorsqu'on suit une œuvre (voire quand on y participe, via le crowdfunding

), celui de penser qu'on est au centre du rayonnement d'une réalisation. Alors que l'équation de base est toute simple, ça plait, dans tous les sens du terme, parce que l'auteur est compétent. Et si on est d'accord, on s'adapte à lui.
Ceci dit, je trouverai drôle que dans un diner entre auteurs, ces derniers nous insultent parce qu'on a pas acheté "assez" de volumes. Genre : "....mais franchement, on est des dieux vivants ou pas ? Sans nous, ils se feraient chier dans leur vie de merde, ils nous le disent tous les jours ! Ils passent leur journée a discuter de nos dernières histoires, sur leur blogs et autre sites. On les divertis, au point qu'ils passent leurs week ends en cosplay ou a la FNAC à nous lire !!! Ils ne nous respectent pas ou quoi ?

Humour, humour
En bref, on se passionne un peu trop sur le rythme de travail d'un auteur. Alors qu'il y en a une pléthore qui propose de chouettes divertissements.
28 Déc 2015 11:59
Celimbrimbor a écrit:Même s'il la diffuse et la commercialise, il ne doit rien à ses lecteurs, jamais, nulle part. Il peut, s'il désire vendre plus, mieux, toucher plus loin, infléchir dans un sens ou un autre, mais il n'est pas le dépositaire des espoirs des douze peigne-culs qui le lisent. Son oeuvre est sienne dans le temps de la création, il lui appartient d'en faire ce qu'il souhaite, sans se soucier de la plèbe qui vagit.
Je suis d'accord sur le principe, maintenant en la publiant comme il l'a fait, c'est que quelque part il voulait partager? Je suis probablement naïf, mais le but de l'art c'est d'exposer son travail non? d'avoir un début, une fin? un public?
Sinon tu le laisse dans ton placard, tu le ressort pour tes petits enfants à Noel et basta.
Bref le problème ici, ce n'est pas le manque de reconnaissance de Muira envers ces lecteurs, c'est plutôt le fait qu'il ne communique pas, qu'il dise "je n'ai plus d'inspiration", "je fais une pause car mon manga m'ennui", "je suis passé à autre chose".
Là, il n'y a rien, néant.
Il sort 5 chapitres par an, son éditeur nous refait une série animé lambda, ça pu l'arnaque quand même... et ça c'est dérangeant et non respectueux.
28 Déc 2015 12:12
Je pense que ce que veut dire Celebrimbor, et ce sur quoi je suis d'accord avec lui, c'est qu'un auteur n'a pas d'obligation morale envers ses lecteurs. Il produit son œuvre (ou arrête de la produire) selon ses envies. Ensuite, le public achète son œuvre - ou pas - et l'auteur touche des droits en fonction des ventes (il y a des systèmes de rémunération différents, mais au bout du compte, ça revient toujours au même: un auteur qui produit une œuvre qui plait au public touche de l'argent, celui qui produit une œuvre qui ne plait pas ne touche rien). S'il ne produit rien, il ne gagne rien. C'est sa décision, sa responsabilité. Il n'a aucune obligation à travailler.
Certes, il peut choisir de combler les espoirs de ses lecteurs en produisant régulièrement, et c'est tout à son honneur, mais ça n'est pas une obligation pour lui. Il ne nous doit rien. S'il ne veut pas travailler, c'est son droit, sa liberté. Et si cela suscite de l'amertume chez nous, c'est aussi son droit de n'en avoir rien à foutre.
Alors il y aura des auteurs qui vont se soucier du lecteur (ou de leur propre porte-monnaie) et qui vont produire beaucoup et régulièrement (Mashima, Oda, etc.) et d'autre qui, soit parce qu'ils ont déjà plein d'argent (je pense que Togashi n'a plus vraiment besoin de travailler pour vivre, mais je peux me tromper), soit parce qu'ils ne parviennent plus à avancer dans leur œuvre (est-ce le cas de Miura et Hagiwara?), soit parce que ce sont des branleurs, produisent à un rythme exaspéremment lent. On peut en concevoir de la frustration, mais encore une fois, c'est leur droit. Ils ne produisent rien, mais ne touchent rien en contrepartie.
C'est très différent d'un travail à la commande (ou le fournisseur est payé à l'avance, ou bien alors il y a un contrat entre deux partis avec des engagements de part et d'autre). De même, un crowd funding est très différent lui aussi: à partir du moment où le producteur est payé à l'avance, il a une obligation de moyens, si ce n'est de résultats.
Alors personne ne doit rien à personne, je n'ai pas a aider la ptite vielle traverser la rue, je n'ai pas à faire des heures sup pour dépanner un client dans la mouise, je n'ai pas à retravailler mon cours pour le rendre plus intéressant.
L'obligation autre que l'obligation légal peut etre une obligation morale. Ce qui fait qu'on agit pas tous comme de pauvre connard égoïste passant leur temps a ce renifler l'anus, mais je conçois que ca passe au dessus de la tete de certains...
Non, c'est complétement faux et ce n'est pas le propos de Celebrimbor.
On aide la petite vieille parce qu'on a du sens civique et du savoir vivre. Ça n'a rien à voir avec le fait de décider que l'on ne veut rien faire de productif dans sa vie.
Des heures supplémentaires pour dépanner un client, ça fait partie du service après-vente. Soit ce service est indirectement inclus dans le prix de vente (c'est généralement le cas), soit c'est de la conscience professionnelle (ou bien une combinaison des deux). Idem pour le fait de retravailler le cours pour le rendre plus intéressant: c'est de la conscience professionnelle. Mais la conscience professionnelle n'est pas un devoir. C'est plutôt un don. Et si nos auteurs en sont dépourvus, et bien tant pis pour nous. N'oublions pas que de notre côté, rien ne nous oblige à acheter leur œuvre et à leur filer de l'argent. Et si ils se retrouvent à creuver de faim, ce sera leur faute, pas la notre.
28 Déc 2015 13:43
Tristlune a écrit:Je pense que ce que veut dire Celebrimbor, et ce sur quoi je suis d'accord avec lui, c'est qu'un auteur n'a pas d'obligation morale envers ses lecteurs. Il produit son œuvre (ou arrête de la produire) selon ses envies. Ensuite, le public achète son œuvre - ou pas - et l'auteur touche des droits en fonction des ventes (il y a des systèmes de rémunération différents, mais au bout du compte, ça revient toujours au même: un auteur qui produit une œuvre qui plait au public touche de l'argent, celui qui produit une œuvre qui ne plait pas ne touche rien). S'il ne produit rien, il ne gagne rien. C'est sa décision, sa responsabilité. Il n'a aucune obligation à travailler.
Certes, il peut choisir de combler les espoirs de ses lecteurs en produisant régulièrement, et c'est tout à son honneur, mais ça n'est pas une obligation pour lui. Il ne nous doit rien. S'il ne veut pas travailler, c'est son droit, sa liberté. Et si cela suscite de l'amertume chez nous, c'est aussi son droit de n'en avoir rien à foutre.
Alors il y aura des auteurs qui vont se soucier du lecteur (ou de leur propre porte-monnaie) et qui vont produire beaucoup et régulièrement (Mashima, Oda, etc.) et d'autre qui, soit parce qu'ils ont déjà plein d'argent (je pense que Togashi n'a plus vraiment besoin de travailler pour vivre, mais je peux me tromper), soit parce qu'ils ne parviennent plus à avancer dans leur œuvre (est-ce le cas de Miura et Hagiwara?), soit parce que ce sont des branleurs, produisent à un rythme exaspéremment lent. On peut en concevoir de la frustration, mais encore une fois, c'est leur droit. Ils ne produisent rien, mais ne touchent rien en contrepartie.
C'est très différent d'un travail à la commande (ou le fournisseur est payé à l'avance, ou bien alors il y a un contrat entre deux partis avec des engagements de part et d'autre). De même, un crowd funding est très différent lui aussi: à partir du moment où le producteur est payé à l'avance, il a une obligation de moyens, si ce n'est de résultats.
Alors personne ne doit rien à personne, je n'ai pas a aider la ptite vielle traverser la rue, je n'ai pas à faire des heures sup pour dépanner un client dans la mouise, je n'ai pas à retravailler mon cours pour le rendre plus intéressant.
L'obligation autre que l'obligation légal peut etre une obligation morale. Ce qui fait qu'on agit pas tous comme de pauvre connard égoïste passant leur temps a ce renifler l'anus, mais je conçois que ca passe au dessus de la tete de certains...
Non, c'est complétement faux et ce n'est pas le propos de Celebrimbor.
On aide la petite vieille parce qu'on a du sens civique et du savoir vivre. Ça n'a rien à voir avec le fait de décider que l'on ne veut rien faire de productif dans sa vie.
Des heures supplémentaires pour dépanner un client, ça fait partie du service après-vente. Soit ce service est indirectement inclus dans le prix de vente (c'est généralement le cas), soit c'est de la conscience professionnelle (ou bien une combinaison des deux). Idem pour le fait de retravailler le cours pour le rendre plus intéressant: c'est de la conscience professionnelle. Mais la conscience professionnelle n'est pas un devoir. C'est plutôt un don. Et si nos auteurs en sont dépourvus, et bien tant pis pour nous. N'oublions pas que de notre côté, rien ne nous oblige à acheter leur œuvre et à leur filer de l'argent. Et si ils se retrouvent à creuver de faim, ce sera leur faute, pas la notre.
Voilà. Merci.
28 Déc 2015 19:45
Merci Zan...
A noter la référence à une magie interdite.
29 Déc 2015 00:02
Celimbrimbor a écrit:Tristlune a écrit:Je pense que ce que veut dire Celebrimbor, et ce sur quoi je suis d'accord avec lui, c'est qu'un auteur n'a pas d'obligation morale envers ses lecteurs. Il produit son œuvre (ou arrête de la produire) selon ses envies. Ensuite, le public achète son œuvre - ou pas - et l'auteur touche des droits en fonction des ventes (il y a des systèmes de rémunération différents, mais au bout du compte, ça revient toujours au même: un auteur qui produit une œuvre qui plait au public touche de l'argent, celui qui produit une œuvre qui ne plait pas ne touche rien). S'il ne produit rien, il ne gagne rien. C'est sa décision, sa responsabilité. Il n'a aucune obligation à travailler.
Certes, il peut choisir de combler les espoirs de ses lecteurs en produisant régulièrement, et c'est tout à son honneur, mais ça n'est pas une obligation pour lui. Il ne nous doit rien. S'il ne veut pas travailler, c'est son droit, sa liberté. Et si cela suscite de l'amertume chez nous, c'est aussi son droit de n'en avoir rien à foutre.
Alors il y aura des auteurs qui vont se soucier du lecteur (ou de leur propre porte-monnaie) et qui vont produire beaucoup et régulièrement (Mashima, Oda, etc.) et d'autre qui, soit parce qu'ils ont déjà plein d'argent (je pense que Togashi n'a plus vraiment besoin de travailler pour vivre, mais je peux me tromper), soit parce qu'ils ne parviennent plus à avancer dans leur œuvre (est-ce le cas de Miura et Hagiwara?), soit parce que ce sont des branleurs, produisent à un rythme exaspéremment lent. On peut en concevoir de la frustration, mais encore une fois, c'est leur droit. Ils ne produisent rien, mais ne touchent rien en contrepartie.
C'est très différent d'un travail à la commande (ou le fournisseur est payé à l'avance, ou bien alors il y a un contrat entre deux partis avec des engagements de part et d'autre). De même, un crowd funding est très différent lui aussi: à partir du moment où le producteur est payé à l'avance, il a une obligation de moyens, si ce n'est de résultats.
Alors personne ne doit rien à personne, je n'ai pas a aider la ptite vielle traverser la rue, je n'ai pas à faire des heures sup pour dépanner un client dans la mouise, je n'ai pas à retravailler mon cours pour le rendre plus intéressant.
L'obligation autre que l'obligation légal peut etre une obligation morale. Ce qui fait qu'on agit pas tous comme de pauvre connard égoïste passant leur temps a ce renifler l'anus, mais je conçois que ca passe au dessus de la tete de certains...
Non, c'est complétement faux et ce n'est pas le propos de Celebrimbor.
On aide la petite vieille parce qu'on a du sens civique et du savoir vivre. Ça n'a rien à voir avec le fait de décider que l'on ne veut rien faire de productif dans sa vie.
Des heures supplémentaires pour dépanner un client, ça fait partie du service après-vente. Soit ce service est indirectement inclus dans le prix de vente (c'est généralement le cas), soit c'est de la conscience professionnelle (ou bien une combinaison des deux). Idem pour le fait de retravailler le cours pour le rendre plus intéressant: c'est de la conscience professionnelle. Mais la conscience professionnelle n'est pas un devoir. C'est plutôt un don. Et si nos auteurs en sont dépourvus, et bien tant pis pour nous. N'oublions pas que de notre côté, rien ne nous oblige à acheter leur œuvre et à leur filer de l'argent. Et si ils se retrouvent à creuver de faim, ce sera leur faute, pas la notre.
Voilà. Merci.
+10000
29 Déc 2015 00:29
Tristlune a écrit:Je pense que ce que veut dire Celebrimbor, et ce sur quoi je suis d'accord avec lui, c'est qu'un auteur n'a pas d'obligation morale envers ses lecteurs. Il produit son œuvre (ou arrête de la produire) selon ses envies. Ensuite, le public achète son œuvre - ou pas - et l'auteur touche des droits en fonction des ventes (il y a des systèmes de rémunération différents, mais au bout du compte, ça revient toujours au même: un auteur qui produit une œuvre qui plait au public touche de l'argent, celui qui produit une œuvre qui ne plait pas ne touche rien). S'il ne produit rien, il ne gagne rien. C'est sa décision, sa responsabilité. Il n'a aucune obligation à travailler.
Certes, il peut choisir de combler les espoirs de ses lecteurs en produisant régulièrement, et c'est tout à son honneur, mais ça n'est pas une obligation pour lui. Il ne nous doit rien. S'il ne veut pas travailler, c'est son droit, sa liberté. Et si cela suscite de l'amertume chez nous, c'est aussi son droit de n'en avoir rien à foutre.
Alors il y aura des auteurs qui vont se soucier du lecteur (ou de leur propre porte-monnaie) et qui vont produire beaucoup et régulièrement (Mashima, Oda, etc.) et d'autre qui, soit parce qu'ils ont déjà plein d'argent (je pense que Togashi n'a plus vraiment besoin de travailler pour vivre, mais je peux me tromper), soit parce qu'ils ne parviennent plus à avancer dans leur œuvre (est-ce le cas de Miura et Hagiwara?), soit parce que ce sont des branleurs, produisent à un rythme exaspéremment lent. On peut en concevoir de la frustration, mais encore une fois, c'est leur droit. Ils ne produisent rien, mais ne touchent rien en contrepartie.
C'est très différent d'un travail à la commande (ou le fournisseur est payé à l'avance, ou bien alors il y a un contrat entre deux partis avec des engagements de part et d'autre). De même, un crowd funding est très différent lui aussi: à partir du moment où le producteur est payé à l'avance, il a une obligation de moyens, si ce n'est de résultats.
Alors personne ne doit rien à personne, je n'ai pas a aider la ptite vielle traverser la rue, je n'ai pas à faire des heures sup pour dépanner un client dans la mouise, je n'ai pas à retravailler mon cours pour le rendre plus intéressant.
L'obligation autre que l'obligation légal peut etre une obligation morale. Ce qui fait qu'on agit pas tous comme de pauvre connard égoïste passant leur temps a ce renifler l'anus, mais je conçois que ca passe au dessus de la tete de certains...
Non, c'est complétement faux et ce n'est pas le propos de Celebrimbor.
On aide la petite vieille parce qu'on a du sens civique et du savoir vivre. Ça n'a rien à voir avec le fait de décider que l'on ne veut rien faire de productif dans sa vie.
Des heures supplémentaires pour dépanner un client, ça fait partie du service après-vente. Soit ce service est indirectement inclus dans le prix de vente (c'est généralement le cas), soit c'est de la conscience professionnelle (ou bien une combinaison des deux). Idem pour le fait de retravailler le cours pour le rendre plus intéressant: c'est de la conscience professionnelle. Mais la conscience professionnelle n'est pas un devoir. C'est plutôt un don. Et si nos auteurs en sont dépourvus, et bien tant pis pour nous. N'oublions pas que de notre côté, rien ne nous oblige à acheter leur œuvre et à leur filer de l'argent. Et si ils se retrouvent à creuver de faim, ce sera leur faute, pas la notre.
Amen to that.
29 Déc 2015 00:56
Celim a tort et j'ai raison de dire que les auteurs doivent qqch à leur public...
29 Déc 2015 01:54
Miura vit de ses rentes. C'est effectivement son droit.
Et c'est le mien, d'exprimer frustration et déception, au regard de ce qu'il a produit par le passé.
( Pas besoin de défendre le statut d'auteur, ou d'invoquer les concepts de la propriété intellectuelle pour ça...)
29 Déc 2015 12:50
aoshi85 a écrit:Celim a tort et j'ai raison de dire que les auteurs doivent qqch à leur public...

Ah ! Je me disais bien que trop de monde abondait dans le sens de ce que j'avais écrit ! Merci, tu me rassures.
phil1403 a écrit:Et c'est le mien, d'exprimer frustration et déception, au regard de ce qu'il a produit par le passé.
( Pas besoin de défendre le statut d'auteur, ou d'invoquer le concept de propriété intellectuelle pour ça...)
Bien sûr ! De la même façon que recourir à la psychanalyse freudienne pour expliquer un texte est un droit de chacun.
29 Déc 2015 14:01
Je persiste et signe.
Un auteur à succès sera toujours plus ou moins redevable de ses lecteurs. Au début, il produit une idée qu'il a construite et qui lui plait, mais au fur et à mesure, il peut intégrer des éléments en lien avec les lecteurs. Il me semble que puck tient ce rôle, d'ailleurs, il est là pour illuminer le cauchemar de Gatsu. De même pour les phases d'humour, sensées alleger le récit.
D'ailleurs, c'est même inscrit sur les scans, Miura attend des retours de la part des lecteurs. Donc il les prend en compte.
Au final, cette "loi" ne concerne que les auteurs qui sont soit trop ennuyeux, soit trop spécifiques, pour attirer un grand nombre de lecteurs. S'il gère sa production de manière autonome, sans leur avis, on ne me fera pas croire qu'un auteur à succès peut abandonner une oeuvre incomplète, juste en espaçant les parutions.
Je dirais plutôt que leur vie, du fait de leur succès grandissant, ou de la maturité avancante, s'est modifiée. Ils ont rencontré des gens, ou ils ont construit une famille. Ils ont de nouveaux projets. Ils doivent espacer les parutions pour donner plus de temps à ces autres projets.
Mais je comprends que les fans aient du mal avec une parution sur le long terme pour Berserk, après tant d'années régulières. Au moins, Togashi avait un peu annoncé la couleur, et Hagiwara jouait la carte du branleur. Miura, lui c'était le prodige, le bon élève.
29 Déc 2015 15:11
Souichiro Nagi a écrit: Un auteur à succès sera toujours plus ou moins redevable de ses lecteurs. Au début, il produit une idée qu'il a construite et qui lui plait, mais au fur et à mesure, il peut intégrer des éléments en lien avec les lecteurs. Il me semble que puck tient ce rôle, d'ailleurs, il est là pour illuminer le cauchemar de Gatsu. De même pour les phases d'humour, sensées alleger le récit.
D'ailleurs, c'est même inscrit sur les scans, Miura attend des retours de la part des lecteurs. Donc il les prend en compte.
L'auteur peut être "reconnaissant" envers ses lecteurs, mais il n'est pas "redevable". Il ne leur "doit" rien. Son succès (ou son absence de succès), il le doit avant tout à lui-même.
Le fait d'intégrer des éléments en lien avec le lecteur n'est pas une preuve qu'il doit quoi que ce soit à ceux-ci. Ce peut-être, justement, de la reconnaissance, ou une stratégie marketing (même inconsciente) / du fan service.
Souichiro Nagi a écrit: Au final, cette "loi" ne concerne que les auteurs qui sont soit trop ennuyeux, soit trop spécifiques, pour attirer un grand nombre de lecteurs. S'il gère sa production de manière autonome, sans leur avis, on ne me fera pas croire qu'un auteur à succès peut abandonner une oeuvre incomplète, juste en espaçant les parutions.
Je dirais plutôt que leur vie, du fait de leur succès grandissant, ou de la maturité avancante, s'est modifiée. Ils ont rencontré des gens, ou ils ont construit une famille. Ils ont de nouveaux projets. Ils doivent espacer les parutions pour donner plus de temps à ces autres projets.
Et bien justement, si un auteur d'une oeuvre à succès souhaite arréter la-dite oeuvre pour se consacrer à sa famille ou parce que l'oeuvre en question ne l'intéresse plus/est dans une impasse, ou encore parce qu'il souhaite se lancer dans un autre projet, il le fera, et personne ne pourra l'en empécher.
Ca n'est pas comme si il s'était engagé à finir son oeuvre un jour. Ou que nous l'avions payé par avance.
Si Miura nous dit "Ecoutez les gars, Berserk, je n'y arrive plus, je ne trouve plus l'inspiration, je n'ai plus envie de dessiner. Je lache la série. Au revoir. Bisous!", on ne pourra pas lui dire "Hé mec, tu nous dois la fin! Sans nous, tu n'es rien. Alors remet-toi au boulot, c*****d!". On aura le droit de râler, de le traiter de tous les noms, et je serai le premier à le faire, mais il sera dans son droit.
Ce n'est pas la première fois que je trouve sur le net cette idée farfelue qu'un auteur doit quoi que ce soit à ses fans, ou bien qu'un oeuvre appartient tout autant à ses admirateurs qu'à son auteur. C'est complétement absurde!
C'est comme si on prétendait que la Joconde appartenait de manière commune aux centaines de milliers de badauds qui viennent l'admirer chaque année... C'est ridicule!
Internet est fort pour véhiculer ces idées venues de nulle part

Alors, il est vrai que certains artistes, versant dans l'émotionnel, disent à leurs fans: "on vous doit tout". Sauf que c'est faux. Le jour où l'artiste veut arréter, il arréte, que ses fans soient jouasses ou pas. Car en réalité, il ne leur doit rien.
29 Déc 2015 15:36
Tristlune a écrit:Souichiro Nagi a écrit: Un auteur à succès sera toujours plus ou moins redevable de ses lecteurs. Au début, il produit une idée qu'il a construite et qui lui plait, mais au fur et à mesure, il peut intégrer des éléments en lien avec les lecteurs. Il me semble que puck tient ce rôle, d'ailleurs, il est là pour illuminer le cauchemar de Gatsu. De même pour les phases d'humour, sensées alleger le récit.
D'ailleurs, c'est même inscrit sur les scans, Miura attend des retours de la part des lecteurs. Donc il les prend en compte.
L'auteur peut être "reconnaissant" envers ses lecteurs, mais il n'est pas "redevable". Il ne leur "doit" rien. Son succès (ou son absence de succès), il le doit avant tout à lui-même.
Le fait d'intégrer des éléments en lien avec le lecteur n'est pas une preuve qu'il doit quoi que ce soit à ceux-ci. Ce peut-être, justement, de la reconnaissance, ou une stratégie marketing (même inconsciente) / du fan service.
Souichiro Nagi a écrit: Au final, cette "loi" ne concerne que les auteurs qui sont soit trop ennuyeux, soit trop spécifiques, pour attirer un grand nombre de lecteurs. S'il gère sa production de manière autonome, sans leur avis, on ne me fera pas croire qu'un auteur à succès peut abandonner une oeuvre incomplète, juste en espaçant les parutions.
Je dirais plutôt que leur vie, du fait de leur succès grandissant, ou de la maturité avancante, s'est modifiée. Ils ont rencontré des gens, ou ils ont construit une famille. Ils ont de nouveaux projets. Ils doivent espacer les parutions pour donner plus de temps à ces autres projets.
Et bien justement, si un auteur d'une oeuvre à succès souhaite arréter la-dite oeuvre pour se consacrer à sa famille ou parce que l'oeuvre en question ne l'intéresse plus/est dans une impasse, ou encore parce qu'il souhaite se lancer dans un autre projet, il le fera, et personne ne pourra l'en empécher.
Ca n'est pas comme si il s'était engagé à finir son oeuvre un jour. Ou que nous l'avions payé par avance.
Si Miura nous dit "Ecoutez les gars, Berserk, je n'y arrive plus, je ne trouve plus l'inspiration, je n'ai plus envie de dessiner. Je lache la série. Au revoir. Bisous!", on ne pourra pas lui dire "Hé mec, tu nous dois la fin! Sans nous, tu n'es rien. Alors remet-toi au boulot, c*****d!". On aura le droit de râler, de le traiter de tous les noms, et je serai le premier à le faire, mais il sera dans son droit.
Ce n'est pas la première fois que je trouve sur le net cette idée farfelue qu'un auteur doit quoi que ce soit à ses fans, ou bien qu'un oeuvre appartient tout autant à ses admirateurs qu'à son auteur. C'est complétement absurde!
C'est comme si on prétendait que la Joconde appartenait de manière commune aux centaines de milliers de badauds qui viennent l'admirer chaque année... C'est ridicule!
Internet est fort pour véhiculer ces idées venues de nulle part

Alors, il est vrai que certains artistes, versant dans l'émotionnel, disent à leurs fans: "on vous doit tout". Sauf que c'est faux. Le jour où l'artiste veut arréter, il arréte, que ses fans soient jouasses ou pas. Car en réalité, il ne leur doit rien.
Voilà. Je me demande comment on peut remettre en cause ce que vous dites celim et toi. Hors problème Berserk, les gens sont juste dans un autre monde. Bref en attendant, ça pu:
https://youtu.be/QIA9xg2oIew
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