normal que t'arrives pas à le vendre.
Nana devient nul et répétitif, le mec arrête pas de faire cocu et Komatsu gobe çà comme si c'était rien.
çà lasserait n'importe quelle lectrice.
et puis Yazawa ya 4 ans a attrapé la même maladie que Togashi.
canvasstar a écrit:
Ensuite, le Shojô, tu peut le découper en plusieurs thèmes : sentimental / tranche de vie / Gag sur fond de love story / recherche de soi / contexte social / phénomène de société etc...
Ça ne se cantonne pas à des truc gnan-gnan et à un dessin archi typé. Alors oui bien sur il y a de ça mais ça ne représente qu'une certaine partie. Les Shojô actuel - pour moi - cassent les codes et deviennent de plus en plus accessible à tous.
Perso' je trouve ça con de se dire : Shojô = fille puisque, à ce compte là : Shônen = Garçon HORS beaucoup de filles lisent du Shonen. C'est juste l'égo de l'homme qui se dit " Ouais moi je suis pas une lopette, je vais pas lire un truc de gonzesse " et ça c'est lié aux préjugés / regard des autres.
Tout types de mangas peut toucher une même personne pour peu qu'elle s'y intéresse.
la catégorisation, faut la prendre pour ce que c'est, càd pas grand chose, et ce encore plus depuis les 80's et 90's et la miximité grandissante des lectorats.
Resituons nous le contexte historique, le 1er manga estampillé shoujo est Ribbon no kishi, par Osamu Tezuka en 1954 dans
Shoujo Club, un magazine pas destiné aux manga. En gros c'est comme si Jeune et Jolie prépubliait de la bande dessiné franco-belge -On a bien eu Garfield dans 20 minutes-.
Tezuka a posé certaines bases, celui notamment où au final Saphire affirme sa
virilité féminité envers et contre tout pour vivre sa
love story.
mais en plus que Tezuka ait créé le premier shoujo, d'autres mangaka masculins s'y mirent également. Mitsuteru Yokoyama a ainsi créé la première magical girl :
Mahoutsukai Sally, Fujio Akatsuka qui dessina
Himitsu no Akko-chan etc...
Nous sommes dans les 60's et ces manga pour fille étaient très naïfs et étaient dessinés par des mecs. C'était la version par des hommes assez idéalisé en pensant que c'était ce que voulaient les filles, ou plutôt comme un père pour sa fille.
début des 60's veut donc aussi dire époque gekiga ce genre réaliste qui s'oppose à l'école de Tezuka, dans un Japon encore en pleine mutation sociétale.
Il faudra attendre 1964 pour qu'un manga visant le lectorat féminin soit enfin dessiné par une fille ... Machiko Satonaka pour l'anecdote, qui gagna un concours qui lui permis d'être publiée dans Ribbon. Son manga était assez naïf évidemment il fallait coller aux standard de l'époque, si non, elle n'aurait pas été publié.
Quoiqu'il en soit, il s'est déroulé la même chose que pour le
gekiga, les 70's ont vu venir une génération qui se voulait peu conventionnel qui a en avait marre de ces histoires qui se ressemblaient toutes faisant l'apogée du
tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Ces petites filles qui avaient grandit entre Tezuka et Kawajira 893, ont voulu à leur tour voler de leurs propres ailes ... ce qui a donné le Groupe de l'an 24 en voulant montrer un point de vu féminin sur la question.
bien évidemment ya surement d'autres facteurs, mais je m'y connais trop peu dans cette période de l'histoire (quand t'es pas né, t'es pané). On peut juste dire qu'après les shoujo "gentillets" du début dans les 60's, le genre s'est libéralisé dans les 70's avec des oeuvres qu'on pourrait qualifier d'avant-gardiste, et qui ont défriché le genre.
Les shoujo sont autant diversifiés que les shounen et avec les mêmes travers, même si ici les clichés sont encore plus appuyés. par là je veux dire le recyclage du
bô gosse ténébreux prince charmant dark emo à toutes les sauces.
que la fille est amoureuse on sait même pas pourquoi et se tape tous les malheurs du monde que pour qu'il l'aime à la fin.
mais c'est l'époque qui veut çà, si on compare à un
Glass no Kamen Rider ou un
Versaille sans S no Bara, on n'a pas ces dark bishounen jeunes premier de la classe. c'était bien plus violent moralement. mais bon les 70's c'était généralisé dans tous les domaines avec Gô Nagai entre autres..
mais heureusement certaines séries comme
ParaKiss sortent des clous.
mais heureusemennt que d'autres séries comme
Fullmoon wo sagashite ou
GALS! ne sont pas une histoire d'amour à 2 balles.
Bref, tout çà pour dire que les classifications à la japonaise c'est débile, c'est comme si on persistait à diviser la production euro-belge entre Jeune & Jolie, Spirou et Metal hurlant. Vous voyez l'idée : la division des mags de prépub entre shoujo et shounen comme une survivance archaïque des mags pour la jeunesses des années 50/60.
La différentiation sexiste sous les noms shoujo ou shounen n'a plus vraiment de raison d'être, vu que les manga appartenant à ces catégories touchent des genres bien plus larges : comédie, horreur, aventure, action ect...
et canvasstar c'est
shôjo ou
shoujo pas
shojô.