Vu l'attention portée par la Shueisha à la France lors de la célèbration des 40 ans du Jump et le logo présent sur les publications françaises, ce n'est pas du tout une surprise que de la voir en manoeuvres pour toucher le marché français. L'intégration verticale pour maximiser les revenus, c'est une stratégie bien connue.
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on peut même imaginer des séries continuer en Europe si elles ne plaisent pas au lectorat Japonais, mais plaisent à l'Européen
Tain la bonne blague !
Never ever... Je préfère croire au monstre du Loch Ness que d'imaginer un truc aussi improbable.
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Je suis vraiment heureux là, peut-être enfin la porte ouverte vers une édition de One Piece digne de ce nom!
Là aussi je n'y crois pas vraiment : normalement un contrat de licence (pas spécifiquement pour les mangas, mais pour tous produits "culturels") se fait pour la durée de la série. La Shueisha ne devrait pas pouvoir priver Glénat des futurs tomes de One Piece par décision unilatérale. Par contre, pour les séries inédites en France, rien n'est joué.
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des manges normalement moins chers car pas de licence à payer en plus, juste les frais de trads et de publication
Leurs coûts seront peut être moins chers, mais cela ne réduirait probablement pas le prix d'un manga : dans la mesure où un éditeur à un "monopole" sur chaque série qu'il vend, la logique est qu'il fasse payer le prix que le consommateur est prêt à payer pour l'obtenir. On arrivera donc au prix du marché actuel.
En ce qui concerne un "Jump", perso, je suis totalement pour si ça permet d'avoir les séries japonaises en prépublication en même temps en France, le même jour ou presque qu'au Japon, à un prix similaire. Ce serait la fin des scantrads pour les séries concernées, mais cela n'a toujours été qu'une solution par défaut. En revanche, au niveau prix, accord avec les éditeurs et distribution, la prépublication d'un vrai "Jump" est un problème titanesque, ne serait-ce que lorsque l'on considère que ce qu'il se passe au Japon n'est possible que grâce aux économies d'échelles dues aux volumes.
Si c'est pour un mag comme celui qu'avaient fait Pika et la Kodansha, non merci : je passe directement au tome relié, niveau timing.
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Vu le systeme au niveau des livres en france ça parait chiant pour un editeur jap
Par rapport au texte cité, je rappelle néanmoins que rien ne force les Japonais à parachuter un Japonais à Paris se débrouiller. Le meilleur plan d'attaque reste d'engager un connaisseur local du marché de l'édition français.
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"Hey les gars on a fait couler vos labels manga mais maintenant faudrait distribuer nos livres, lol"
Bah, les distributeurs ont toujours intérêt à vendre des collections populaires, et je pense que le refus de vente pourrait être soumis aux autorités de la concurrence si c'est expliqué comme ça.