Le dernier post sur le topic Ichigo 100% doit dater d'il y a 12 ans, sur ritualscan1... mais je recrée un topic car la série reprend !

Comme son nom l'indique, Ichigo 100% East Side Story est un spin off visant à caser la demoiselle qui finit seule à la fin du manga (j'imagine que tous ceux potentiellement intéressés voient laquelle, depuis le temps, est-ce encore un spoil ? la série a été publiée chez Tonkam pour ceux qui ne sont pas à jour).

Le nouveau protagoniste est plus jeune qu'elle, mais partage bien des aspects avec le précédent, jusqu'à s'appeler... Nakama ? De quoi rappeler une histoire d'amour finissant en boudin à l'héroïne. Le protagoniste devra donc surmonter ce traumatisme (et peut-être aussi démontrer qu'il n'est pas le Manaka du pauvre, ou de la pauvresse).
Le premier chapitre : https://jaiminisbox.com/reader/read/ich ... 0/1/page/1 (on dirait que c'est un chapitre par mois, mais je ne suis pas sûr).

A noter que l'auteur publie en même temps du shojo sous un autre nom de plume.

Faisant partie de ceux qui étaient très satisfait du choix de la fille à la fin d'Ichigo 100%, ce spin off ne m'intéresse pas des masses...mais j'y jeterai un coup d'oeil histoire de voir si elle reste une cruche jusqu'à la fin

Moi c'était l'inverse, j'aimais pas du tout le choix de la fille à la fin. En plus, ça m'avait énormément surpris que ça soit elle, j'avais misé sur les deux autres mais j'avais pas du tout envisagé son cas tellement il me semblait improbable à l'époque où je lisais le manga.

Gunjô ni Siren est un shojo??? Je veux bien que ce ce soit dans le Gekkan you mais bon de ce que j'ai vu, à part le style de Kawashita qui fait que les mecs ont des expressions faciales féminines, ça tente plutôt de faire du shonen sportif + drame "mature". Enfin, je dois manquer quelque chose...

Ceci dit, déçu que Kawashita n'ait pas pu retrouver le succès commercial. Bien qu'Ichigo 100% ne me fasse rien, j'apprécie étrangement son style graphique.

J'adorais "Te to kuchi" (même si là elle ne faisait que le dessin et que d'ailleurs pour un registre différent, c'était assez beau je trouve pour du combat). Notamment le chapitre prologue et la double page de la rencontre des 2 héros que je trouve tellement parlante. L'histoire aussi m'intéressait mais bon même si c'était dans le Square Jump, la Shueisha reste toujours autant impitoyable avec ce qui ne se vend pas...

Par la suite, je ne prends plus de précaution vis-à-vis de la fin !


J'étais très heureux de la fin également, et pour le coup, ça m'aurait gâché le manga si le dernier chapitre était allé dans une autre direction ! Mais Toujou, comme personnage, finit sans grande lueur d'espoir ou point de consolation, donc que je trouve légitime que ça apparaisse dans un spin off. Mais que le mec soit une copie quasi explicite de Manaka, me laisse songeur. C'est un peu la manoeuvre qu'a tenté Big Mom dans One Piece : faire épouser au fiancé de Lola sa soeur jumelle, croyant que ça ne pose pas de problème.

C'était improbable au début du manga, vu que la série reposait totalement sur un vieux schéma éculé où la fille à lunettes l'emporte quand elle les retire. Mais ça ne pouvait pas durer longtemps, seulement une vingtaine de chapitres, ce qui n'aurait fait que l'ultime rebondissement en cas de fin anticipée.

La bonne tenue du manga fait que l'auteur a du trouver d'autres dynamiques. Satsuki (cheveux châtains) n'avait aucune chance, se montrant trop explicite, voire agressive : faute de mystères, il n'y avait plus d'enjeu. Toujou (la brune) est restée pendant tout le manga proche du dénouement, mais en restant coincée dans cette position, ça ne bougeait plus de ce côté non plus. De l'autre côté, l'auteur a fait évoluer la relation entre le protagoniste et Nishino (la blonde), commençant par une rupture, puis un temps complètement hors jeu, pour la faire revenir progressivement et en la montrant plus mystérieuse et incertaine, donc plus intéressante en terme de dynamique. Le choix du protagoniste n'a pas été fait au dernier chapitre, mais un ou deux tomes plus tôt, et le reste n'était que tenir la cohérence.


Si c'est publié dans un magazine de shojo, c'est un shojo. Pour déterminer la catégorie d'une oeuvre, le seul critère c'est sa cible, explicitée dans celle de la prépublication. Un truc romantique comme Ichigo 100 % est un shonen car publié dans le Jump, ce sera pareil pour des oeuvres non romantiques publiées dans les magazines de shojo, ce seront des shojo. Et puis il avait été dit qu'une large part du lectorat de Kuroko's Basket appartenait à la gent féminine, peut-être est-la logique de proposer des mecs faisant du sport aux femmes (mais je n'ai lu ce manga).
Par contre, après vérification, le Gekkan You est un magazine de josei, donc je me rectifie sur ce point ! 38% du lectorat a plus de 50 ans, un tiers de femmes au foyer, la lycéenne n'est plus la cible principale...