Depuis des années que je dis que je dois le faire, mieux vaut tard que jamais (désolé par avance pour les images)


Titre (Japonais/Français) : Ahiru no Sora / Dream Team

Auteur : Takeshi Hinata (Twitter :https://twitter.com/hinatatakeshi)

Editeur (Jap/Fra) : Kodansha / Glénat

Genre: Basket, comédie, romance, tranche de vie

Nombre de tomes (Jap/Fra) : 51 (2019, en cours) / 50 (en format double depuis le tome 17)

Ventes : Environ 300.000/tome (Japon). En France, vaut mieux pas en parler à Glénat...

Anime/OAV : Nan, y en a pas! (edit 2018: Il va finalement en avoir un!)

Scans: Perds pas ton temps, ils sont en stand-by depuis des années et en plus l'édition de Glénat est de bonne qualité et régulière.

Synopsis:
Débuté en 2004 dans le "Weekly shonen magazine", le manga commence par l'entrée de Sora Kurumatani au lycée de Kuzuryu. Fils d'une ancienne célèbre basketteuse, il est lui même passionné de basket et est impatient d'intégrer le club du lycée. Mais voilà, il y a plusieurs problèmes. Tout d'abord, il ne mesure que 1m49, est frêle mais surtout, le club masculin de basket de Kuzuryu n'existe pas vraiment car étant avant tout un repère de voyous qui n'ont en apparence rien à faire du basket. C'est le début d'une très longue aventure pleine de rencontres, de rêves, d'échecs, et de construction personnelle et sportive...

Personnages (Lycée Kuzuryu)

Sora Kurumatani : (En 2nde au début du manga)

Le personnage principal du manga, ou du moins celui par qui tout commence. Comme indiqué au dessus, il a de nombreux handicaps physiques pour quelqu'un qui veut jouer au basket. Cependant, il a une très bonne technique et est un redoutable tireur à 3 pts. Extrêmement déterminé (voir même têtu) et grande gueule (même pour la bagarre), il espère remporter la coupe inter-lycée et apporter le trophée à sa mère, ancienne talentueuse basketteuse. Mais, peut il déjà jouer au basket à Kuzuryu et faire fi de ses handicaps?

Momoharu « Momo » Hanazono : (En 1ère au début du manga)

Doté de grandes qualités athlétiques, il a déjà fait du basket au collège mais a abandonné notamment à cause de sa nullité pour marquer qui l'avait très tôt relégué sur le banc. Excellent rebondeur, il finira par être le capitaine de l'équipe de basket du lycée après pourtant avoir été le tortionnaire de Sora en début de manga. Mais, peut-on vraiment chasser ses vieux démons?

Chiaki Hanazono: (En 1ère au début du manga)

Frère jumeau de Momoharu (oui oui) et clairement le personnage préféré de l'auteur tout comme celui par qui arrive plus de 50% des situations comiques du manga. Il a aussi fait du basket au collège avant d'arrêter lui aussi, étant notamment déçu par le manque d'engagement de ses coéquipiers. Sous son air pataud et désinvolte, il est nettement plus talentueux que son frère et est doté d'une excellente vison de jeu et du sens de la passe. Il sera d'ailleurs le meneur de jeu de l'équipe (du moins au début...). Mais peut on vraiment rattraper le temps perdu?

Kenji « Tobi » Natsume: (En 2nde au début du manga)

Tout simplement le meilleur joueur de l'équipe. Originaire de Hiroshima, c'est un diamant brut doué pour tout sur le plan offensif et même défensif quand il le veut parfois. Cet orphelin de père est cependant très caractériel, ambitieux (trop?) et a un grand problème pour s'intégrer à Kuzuryu et avec la notion de jeu collectif. Mais, peut on vraiment à soi tout seul transformer Kuzuryu? (De par son jeu et son look, on sent que son perso est librement inspiré de l'ex basketteur Allen Iverson dont l'auteur semble fan).

Kaname « Mokichi » Shigeyoshi: (En 2nde au début du manga)

Introduit un peu tard dans le manga (même si l'on devine qu'il était prévu depuis le début par l'auteur), il est extrêmement longiligne avec ses 1m98 et sa maigreur. Il a aussi fait du basket au collège et avait du potentiel. Mais avec sa santé et son physique fragiles, il a vite craqué sous la pression des trop grosses attentes suscitées par les joueurs grands de taille dans le monde du basket. Il s'était d'ailleurs inscrit à Kuzuryu pour éviter de jouer au basket. Mais peut on éternellement se mentir à soi même?

Yasuhara « Yasu » Shinichi/ Ryuuhei « Nabe » Nabeshima / Masahiro « Chucky » Saki

En 1ère au début du manga, ce sont tous les trois des glandeurs qui aident Momoharu à martyriser les nouveaux et se bagarrer en glandant aussi avec Chiaki. Ils ont zéro expérience du basket et parmi eux, seul Yasu a déjà fait partie d'un club (de karaté, d'où il s'est fait renvoyer) et semble très vite pris par l'envie de faire quelque chose au basket.

Madoka Yabuuchi: (En 1ère au début du manga) / Nao Nanao (En 2nde au début du manga)

Madoka est membre du club féminin de basket de Kuzuryu (qui est un club sérieux mais assez nul). Elle admire la mère de Sora et deviendra rapidement amie avec lui, ce dernier ayant plutôt flashé sur elle. Elle est d'ailleurs l'intérêt féminin de nombreux garçons du lycée, mais les goûts de la demoiselle ne sont pas ceux que l'on pourrait imaginer de prime abord...

Nao quant à elle est une véritable passionnée de basket et amie de collège de Madoka. Cependant, elle était trop petite et peu douée pour continuer à jouer en club. Elle deviendra la manager du club des garçons et même leur coach. Mais a-t-elle vraiment les épaules assez solides pour supporter ce chantier?

Prof Satsuki, le père de Sora, etc.(bref il y a du monde déjà rien que l'entourage de Kuzuryu)

Autres personnages/équipes

Yuka Kurumatani: Mère de Sora et ancienne membre de l'équipe nationale de basket. Elle a appris les bases à son fils mais est atteinte depuis un moment d'une grave maladie qui l'a obligée à être hospitalisée.


Equipe Yokohama Taiei:

L'une des équipes qui montent dans dans l'univers du basket lycéen. En effet, depuis qu'ils ont leur nouveau coach (Yohito Sakamaki), elle s'est qualifiée les deux dernières années pour l'inter-lycées et ne semble cesser de progresser. La concurrence est rude pour intégrer l'équipe première et la compétition est sans pitié entre ses membres qui comptent entre autres le fantasque Hyo Fuwa (2nde), le génial Sei Shiraishi (1ère), le sanguin Yakuma (1ère) ou encore Yozan Kamiki (2nde) qui partage un lien très inattendu avec Sora...

Lycée « Maru » Shinmaruko / Lycée Kita-sumiyoshi

-Si le lycée « Maru » est surtout connu comme un lycée de voyous, son équipe de basket est très sérieuse et compétitive. Mené par leur « leader golgoth » Chiba(2m01, en terminale) et son lieutenant Tokiwa (qui est un véritable couteau suisse et le futur leader de l'équipe), c'est une redoutable équipe misant beaucoup sur son expérience et son collectif.

-Kitasumi, avec comme star Taro Kabachi (cousin de Nao et qui ne fait dans la modestie), est une équipe très solide mais qui butte sur des équipes plus expérimentées comme celle du lycée Maru.

Lycée Satominishi: Introduit qu'au tome 21, l'intérêt de ce lycée repose surtout sur son club féminin qui fait partie du Top 16 et dont on n'a pas fini d'entendre parler avec notamment l'explosive Arata Hyodo (qui terrorise même les mecs du club masculin).


Et tellement d'autres....

Avis Personnel (non exhaustif):

« La morale de Dream Team, c'est que ceux qui font de leur mieux finissent toujours par être broyés par la vie (…). Je plaisante voyons!..Enfin, c'est un peu vrai...» (Takeshi Hinata, pages bonus volume 19)

Je vous présente l'équipe A qui comme par hasard est une brillante équipe ou une équipe voulant retrouver son glorieux passé. Cette année, comme par hasard, l'équipe A accueille parmi les nouveaux, X et/ou Y. Comme par hasard, X et/ou Y sont exactement ce qui leur manquait pour cette fois-ci devenir une redoutable équipe qui va comme par hasard à un moment perdre contre l'équipe B qui a son redoutable génie qui s'était caché jusque là. Mais bon bien évidemment, comme par hasard, après un été miraculeux, l'équipe A va revenir plus forte et grimper vers les sommets (en prenant bien sûr sa revanche contre B)... Si vous cherchez ce scénario, eh bien ce n'est pas la peine de lire « Dream Team ». Ou alors, c'est au contraire une raison de le lire en étant prêt à accepter une manière différente de les raconter.

Car oui, comme je l'ai déjà écrit à maintes reprises quand je le pouvais, « Ahiru no Sora »/ « Dream team » est un peu à part dans le paysage du shonen sportif. Succès commercial au Japon depuis 2004, le manga n'aura jamais vraiment eu les faveurs de l'occident (que ce soit au niveau légal ou des scans et donc des plus célèbres forums du net). Paradoxalement, si j'ai pu souvent lire que certains appréciaient le début du manga (pour le lâcher justement après), moi c'est même plutôt le contraire. Certes, je ne détestais pas le début, mais je m'ennuyais car je voyais déjà le scénario avec le très classique « voie du faible », le tout assaisonné du classique monde de voyous qui vont se réinsérer par le sport. On a même au début les prémices de la classique histoire d'amour du héros avec la mignonne lycéenne du début. Oui, mais justement, ça c'est au début.

Car, l'on finit par comprendre (notamment à partir du sublime Tome 5) que vu le succès commercial qui s'est dessiné, l'auteur (dont la précédente série avait été un échec au Japon) peut enfin pleinement faire ce qu'il veut à la manière d'un Inoue et son « Slam Dunk » (qui balance très loin à un moment la roue de secours éditorial romance + voyous pour enfin faire ce qu'il voulait depuis le début). Pourtant, tous les éléments du shonen classique sont bien présents dans « Dream Team », mais l'auteur prend clairement le partie de jouer avec eux et de procéder différemment. Ainsi, déjà, l'on n'aura pas droit à la« voie du faible », mais à la « voie du très très très faible ». Et si à partir de ce moment là, beaucoup de personnes semblent avoir lâché, moi perso, j'ai commencé à adorer.

Car on assiste ici à une aventure, la construction d'une équipe, en partant de persos dont la plupart sont pour la majorité des novices, un égoïste, un nain qui n'a jamais joué en compétition et des « ex-retraités ». D'ailleurs, plus on avance dans le manga, et plus on se dit que le titre de Glénat (qui fait pompeux et cliché au départ) n'est peut être pas si mal trouvé. Car si ce n'est pas encore une équipe de rêve, Sora et sa bande courent en tout cas après le rêve de le devenir et/ou de réaliser leur(s) rêve(s). En plus, gros point positif selon moi, c'est que l'auteur ne fait pas tomber les choses du ciel. Par exemple, quand le perso de Chiaki se remet au basket, il y a là tous les ingrédients pour le cliché du super-génie branleur, talent inné de la mort qui tue. Oui mais voilà qu'il n'empêche que quand les choses sérieuses commencent, génie ou pas, Chiaki reste un pataud qui en plus n'a pas joué depuis longtemps, et ça, ça se paie cash... Ainsi, on nous fait vraiment suivre leurs progrès, leurs entraînements, les échecs (qui sont nombreux, oui je sais mais logique quand on regarde la gueule de l'équipe) et leur progression.

Autre GROS point positif, là où dans les autres manga sportifs (du moins ceux que j'ai lu), les persos sont des machines dont les plus gros problèmes sont (olalalala, comment je vais faire pour passer leur défense/puis-je être meilleur que mon grand frère? etc.), ici les personnages ont enfin de « vrais problèmes » à tous les niveaux, que ce soit physiques, mentaux, sentimentaux ou familiaux (ralala ce tome 12). Et l'auteur n'épargne aucun de ses persos et nous fait aussi comprendre très tôt qu'il abordera aussi le club féminin de Kuzuyu, dont les péripéties sont aussi habilement gérées. Si on rajoute à cela un humour vraiment tordant (je ne compte plus le nombre de fois que je découvre en relisant un tome, un gag qui m'avait échappé dans une scène dans le fond), bref il y en a pour tous les goûts avec en plus une galerie de personnages jamais là par hasard et qui ne cesse de s'étoffer.

C'est même peut être ce qui pourrait être un défaut parfois (je ne m'attarde pas sur le style graphique qui en déroutera certains, c'est clair), à savoir l'excès du mélange de genre. Ainsi, par exemple, je dois avouer que certaines phases « shojoesque » avec le personnage de Madoka m'ont laissé un peu dubitatifs de par leur longueur. Mais l'auteur réutilise très bien cela pour introduire une nouvelle phase pour le manga et ce personnage.

Bref, en tout cas merci à Glénat de ne pas avoir laissé tomber le manga et au contraire même d'avoir en quelque sorte accélérer le rythme avec les volumes doubles qui sortent quasi tous les 2 mois (bon, ils vont bientôt rattraper le Japon, donc faut en profiter). En plus, l'édition est d'assez bonne qualité même si l'on comprend au début que le traducteur a un peu de problèmes avec les termes (notamment les postes) « basket ». Et bon courage à Takeshi Hinata (oui je sais, il me lit) en espérant que sa santé s'est améliorée.

Tu m'as hypé, je vais l'acheter, tu devras me payer un grec.

Ahaha, bon au moins on arrivera peut être aux 200 tomes de vendus (vas chez un libraire par contre, parce que dans les "grands magasins", il y a belle lurette qu'ils ne vendent plus les premiers). Et surtout, n'abandonne en cours de route!

Sinon pour ceux qui ne veulent pas être "spoilés" (quoique c'est le but ici), ne pas lire ce qui suit...



Volume 1 – Volume 2 : Sora / Kuzuryu / Voyous / Match amical/ Lycée ShinMaruko (1er coup de coeur pour la série sur Manga-news)

Comme je l'ai indiqué plus haut, le début du manga est hyper-classique. On nous présente le personnage de Sora, en 2nde et mesurant 1m49, qui s'attire des ennuis dès le début en se faisant tabasser par des voyous en pleine rue. Cela ne s'arrête pas là puisque arrivé au lycée, ce passionné de basket va très vite déchanter en voulant s'inscrire au club de basket du lycée Kuzuryu. En effet, les membres sont en fait un groupe de voyous, avec notamment à leur tête Momoharu Hanazono, qui interdit toute activité de basket. Mais bon, malgré sa petite taille, le personnage de Sora est assez têtu et n'a pas fini de se faire tabasser ou humilié.
Ainsi, début stéréotypé oblige, c'est tout naturellement que Sora va renverser la situation. Ici, le déclencheur sera notamment un match de basket à 1 VS 5 dont Sora sortira vainqueur malgré les nombreux coups bas des amis de Momoharu. Ce simulacre de match sert aussi à faire comprendre que ce dernier a visiblement déjà joué au basket. C'est ainsi donc que ce match tout comme l'entêtement de Sora sera pour Momo le début d'une remise en question.
Si la rencontre entre Sora et les « voyous du basket » est la principale trame du premier tome, il y a quand même plein d'autres choses à noter. Notamment, le personnage de Chiaki, rencontré dans la rue par Sora, mais qui se révèle être aussi un lycéen de Kuzuryu et en plus le frère jumeau de Momoharu. Et si dans ce tome l'auteur met en avant son côté glandeur, pervers, benêt, on a vite fait de deviner qu'il prendra très vite de l'ampleur à l'avenir. On a aussi l'introduction du personnage de Madoka, membre du club féminin de basket, qui est bien sûr jolie et dont notre héros tombera amoureux au premier regard (de voyeur). Mais, l'on peut déjà se réjouir qu'elle ne soit pas juste une nunuche, mais une fille qui a plutôt du caractère.
En somme, les bases sont posées avec un mélange de sport, humour, et l'envie d'en savoir plus sur le passé de Momoharu/Chiaki et surtout la mystérieuse relation entre Sora et sa mère...


Deuxième volume...et déjà premier match. En effet, le lycée Shinmaruko ("Maru") a décidé de disputer un match amical contre Kuzuryu. Cela tombe bien puisque Momoharu semble avoir décidé de s'impliquer à nouveau dans le basket. La première partie du tome est consacrée à son interaction avec Sora et les efforts (souvent loufoques) de ce dernier pour convaincre le reste de la bande (Yasu, Nabe et Chucky) de rejoindre l'équipe et de comprendre un peu les règles de base. La deuxième partie est elle très clairement consacrée à ce match amical qui est très déséquilibré sur le papier.
En effet, l'équipe du lycée Maru est parmi les meilleurs du département avec notamment leur leader : le pivot de 2m Chiba, et le talentueux Tokiwa. Mais les qualités athlétiques de Momoharu et surtout le talent technique et de shooter de Sora génèrent un effet de surprise en début de match. Cependant, cela va vite tourner court. D'ailleurs, on y voit ici une de ces particularités qu'à l'auteur de faire les choses de manière différente. En effet, la défense est souvent à peine abordée dans les mangas de basket les plus célèbres. Ici, non seulement, le perso de Tokiwa est introduit dès le départ comme ayant la défense comme point fort, mais en plus c'est lui qui va inhiber Sora en mettant à jour une de ces faiblesses (et qui existe pour certains joueurs en vrai), à savoir l'adresse inégale en fonction des zones de tir. Débute alors une rencontre à sens unique où les emmerdes n'ont pas fini de s'accumuler pour notre héros et ses amis.
Dans ce tome, l'auteur continue aussi de nous distiller des infos sur la mère de Sora et des flashback très touchant avec son fils, nous aidant ainsi à mieux comprendre les ambitions de notre héros. Le tome se terminant d'ailleurs sur une petite lueur d'espoir grâce à une astuce enseignée par la mère au fils...

Le tome double 33-34 est sorti le 02 novembre (5e fois coup de coeur sur M-news après les tomes 5, 8, 11 et 12). En même temps vu comment l'auteur fait monter la sauce pour le début des choses sérieuses et le choc qui s'annonce...Bon bah sinon c'était le dernier tome avec une "vraie" couverture.

Volume 3 : Chiaki / Mère de Sora / Toby


- Sora a enfin surpris le lycée Maru et inscrit à nouveau un panier. Cependant ce n'est qu'une illusion de courte durée puisque Maru resserre encore plus sa défense sur lui (vu la nullité des autres coéquipiers débutants de Sora) et continue de les écraser. Ils poursuivent même le match à 4 contre 5 vu que Yasu se fait expulser pour cinq fautes.
C'est le moment choisi par l'auteur pour faire entrer en scène le personnage de Chiaki (qui regardait le match en tribune après un énième rencard raté). Ainsi débute le « Chiaki show » puisque sous ses airs patauds et je-m'en-foutiste se cache un redoutable joueur de basket qui excelle notamment dans la passe. Prenant ainsi le rôle de meneur de jeu, ce dernier va rebooster Kuzuryu et désorienter le lycée Maru avec ses passes spectaculaires. Cela n'empêchera pas l'écrasante et logique défaite mais au moins Kuzuryu a une base pour commencer.
- Ce tome introduit aussi le personnage de la grand-mère de Soraet c'est par son intermédiaire qu'on découvre la relation « compliquée » et touchante que Sora entretient avec sa mère depuis que celle-ci est gravement malade, le choix de notre héros de venir dans un lycée proche de son hôpital et son envie de remporter la coupe inter-lycées « pour elle ».
- La dernière partie du tome nous fait faire connaissance avec le perso de Kenji « Toby » Natsume. Un lycéen de 2nde à Kuzuryu qui semble aussi doué pour la bagarre et les ennuis que pour le basket. Si l'on peut (en tout cas ce fut mon cas) regretter le manque d'originalité dans son intro, il faut reconnaître à l'auteur la qualité de rapidement nous présenter brièvement le passé de cet orphelin de père que Sora veut absolument convaincre de rejoindre l'équipe de Kuzuryu, malgré la pluie de problèmes que Toby risque d'attirer...


Volume 4 : Kuzury et ambitions/ Nao / Entraînement


- Sora et Toby se sont défiés (avec pour Sora, l'ambition de convaincre Toby de rejoindre le club de basket). Mais les choses sont très mal embarquées tant le talent en dribble et maîtrise de balle de Toby est largement supérieur. Et même si Sora finit par « gagner » (en profitant d'un moment d'inattention), cela ne sert pas à grand-chose puisque le prof en charge du club de basket (Mr Satsuki) annonce que Toby est expulsé du lycée (à cause d'une bagarre précédente).
- Bien évidemment, vous vous doutez bien que tout finira par rentrer dans l'ordre et que Toby intégrera l'équipe de basket, en faisant au passage la promesse de les mener à la coupe inter-lycées. Bref, les choses commencent à prendre forme à Kuzuryu (boosté notamment en ayant assisté à un match en compèt du lycée Maru) avec en plus un Toby qui se veut très pédagogue pour apprendre à dribbler aux débutants que sont Yasu, Nabe et Saki.

- Un problème de chaussures pour Sora sera l'occasion de nous présenter le personnage de Nao Nanao. Ce petit bout de fille est une accroc de basket qui décide d'être la manager du club de garçons (et au passage, le début de son harcèlement par un Chiaki amoureux transi). Mais l'on comprend très vite que Nao est capable de bien plus et que pour les garçons qui n'ont pas de coach, elle peut se révéler très précieuse avec ses connaissances et son esprit d'analyse.
C'est d'ailleurs à son initiative que s'organisera un petit match d'entraînement entre les garçons et les filles. L'occasion d'assister à des scènes hilarantes et découvrir des failles ô combien importantes même dans le jeu de joueurs talentueux comme Sora et Toby...

Bref, le cocktail tranche de vie, humour, basket sérieux continue et l'auteur continue de poser les fondations avant d'entamer les choses sérieuses...

Pages couleur dans le Shonen magazine N° 51 pour le retour de la meilleure série de sport après 5 mois de pause:



Il semblerait que la série se terminera dans la première partie de 2018. Mais bon, avec cet auteur, je me méfie car ce n'est pas la première qu'il emploie des termes "étranges". D'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas ces problèmes de santé le poussent à accélérer les choses.

Sinon, quand même content que l'auteur reprenne (en espérant qu'il aille mieux) car Glénat et son rythme d'enfer (des tomes double tous les 2 mois) a déjà rattrapé le Japon (pour être plus précis rattrapera en Février). Donc probablement, attente d'un an entre chaque tome à venir...

Annonce importante à venir dans le Shonen mag #14
Je me demande bien ce que ça peut être. J'aurais dit la fin du manga mais Heiji rappelle à juste titre qu'il reste au moins un match donc... Il penche plus pour un changement de magazine vu les problèmes de santé de l'auteur mais dans ce cas, je me demande bien pourquoi des pages couleur??

L'anime, je préfère ne pas y croire car déjà qu'il en a refusé 2 dans le passé et qu'il y a autant de tomes (quoique avec "Ace of Diamond" ou "Baby steps", on a déjà eu le cas pour des séries sportives du Shonen mag).

Ou alors, l'annonce du compte à rebours (climax) pour la fin du manga. ça ne serait pas la première fois un tel truc

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Sinon le double tome 47-48 vient de sortir et je dois dire que si au début du passage en format double je tiquais un peu sur le choix des couvertures, Glénat a vraiment assez bien géré par la suite (surtout quand l'auteur a arrêté d'en faire pour l'édition jap). D'ailleurs la couv du dernier double tome est "100% inédite" et magnifique selon moi avec cette opposition des "2 fils".

(image: manga-news et amazon)

Bon par contre, maintenant va falloir attendre au moins 1 an entre chaque tome...

J'ai vu cette news ce matin et je me demande bien ce que ca peut être.
En ce moment il y a beaucoup d'adaptation en drama donc pourquoi pas, c'est tout a fait possible dans le sens ou le manga est hyper réaliste et sans abus.

L'anime - comme tu le dit - a plusieurs fois été refusé car il ne voulait entre autre pas que son oeuvre soit dénaturé donc peu probable a moins que ce soit sous forme de film d'animation, auquel ce serait top selon moi. Avec un bon studio, ca enverrai du très lourd.

Je ne suit pas les scan donc je ne sais pas trop ou ils en sont mais au vue de la durée moye'ne des matchs, on a pas de fin avant 3 bon mois au minimum, ce qui repousse déjà la fin plus oiu moins attendue en terme de date.

Après, c'est un brin HS mais j'ai acheté le shonen magazine du retour de la série cité plus haut et je dois admettre qu'en grand format c'est canon

En tant que grand fan du manga d'Asada, I'll, est-ce que ce manga est au moins aussi bon ?

Pour avoir lus les deux, Ahuri no dora est pour moi bien au dessus.
En toute objectivité, que ce soit le réalisme ou la dimension sociale par exemple, il n'y a pour moi pas photo.
Je le préfère aussi a Spam dunk, c'est dire, mais après les goûts et les couleurs

OK. Je vais l'essayer, en tâchant de ne pas faire mon fanboy d'I'll en comparant en faveur de ce dernier à chaque fois !

Bah je ne vais pas te spoiler mais bon comme tu peux t'en douter (en plus on a rattrapé le Japon donc finalement il y a peu de décalage). Disons que la dernière case nous annonce le VS tant attendu.
D'ailleurs, en voyant ça, je reste maintenant convaincu que l'annonce sera le compte à rebours pour la fin du manga. Après, j'espère vraiment que ce soit autre chose mais les autres possibilités m'ont l'air trop tiré par les cheveux.




J'arrive un peu en retard et puis bon mon avis sur "Ahiru no Sora" peut manquer d'objectivité mais bon j'aime bien rajouter mon grain de sel sur cette série alors... Je n'ai malheureusement jamais lu I'll donc je ne peux pas comparer les 2 mais je rejoins canvasstar par rapport à...Slam Dunk. Enfin, je préfère quand même Slam Dunk ou alors je dirais que les deux se valent mais évoluent dans deux registres différents selon moi. En fait, Slam Dunk est vraiment basket et peut dérouter les gens au moment où Inoue a eu la liberté totale sur sa série et donc a fait ce qu'il voulait, c'est à dire du basket basket basket basket (franchement à un moment, qui se souvient même que Sakuragi est amoureux de Haruko?). Mais bon, moi j'adore ce sport donc forcément je prends encore plus mon pied à ce moment là.

Mais Ahiru, comme je l'ai dit dans un de mes pavés, multiplie les genres. Je répète, à un moment pendant 2-3 tomes avec tous les états d'âme de Madoka, j'aurais crû lire un Shojo (bon j'en lis pas donc je ne saurais pas confirmer ). En fait, le développement des personnages (et d'eux tous même ami ou ennemi ou équipe féminine) est fait à fond et les interactions entre personnages sont souvent déroutantes (mais réalistes justement). Pour faire simple, on sent qu'en plus de basket (ça cause beaucoup de basket au niveau technique), l'auteur raconte avant tout une aventure, une aventure devant les épreuves (je répète encore une fois, tous les persos principaux ont quelque chose à se faire "pardonner"). D'ailleurs, dans les derniers tomes, l'auteur a déjà en quelque sorte dévoilé la fin et c'est franchement le comment on en est arrivé là que l'on veut comprendre maintenant.

Bref, pour finir je répète ce que j'ai déjà dit par contre pour ceux qui veulent commencer la série: le dessin est très déroutant au début faut pas se mentir et le scénario peut faire "cliché" (la série précédente de l'auteur s'est crashé et donc on sent le filet de sécurité demandé par l'éditeur. D'ailleurs, l'auteur ne s'en cache dans une de ses pages bonus). ça reste intéressant mais moi perso, c'est à partir du tome 5 que j'ai entrevu vraiment la liberté de ton qu'il a obtenu.

BANZAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!!! Je n'aurai jamais été aussi content de m'être trompé! ahaha.

Bon, après c'est dommage selon moi que ça n'arrive que maintenant car la période où la série était à son pic et était la série shonen sportive la mieux vendue (environ 2 fois plus que Kuroko qui n'avait pas d'anime à l'époque) est passée. En plus, on peut pas dire qu'il y a beaucoup de Fujoshi-bait selon moi. Mais bon, j'espère vraiment que ça ne fera pas un flop comme "Days"!

Franchement, je me demande si ce n'est pas parmi les séries se vendant à plus de 200.000, la plus ancienne à ne pas avoir encore eu d'anime... Par contre déçu pour le studio, mais allez on y croit!

on lui avait proposé plusieurs fois d'adapter le manga.



vu le studio, je ne sais pas si cela sera excellent. c'est un studio surtout habitué aux tranches de vie comique, des séries de 13 épisodes sans ambitions.
donc pas tout ne sera adapté, hélas.

Je viens de terminer le tome 45/46 ( je les prends lentement pour prolonger le plaisir ) et je trouve très sympa les petits éléments semés depuis quelques tomes qui nous laissent entrevoir le futur de certains et plus particulièrement dans ce tome double et dans le chapitre spécial à la toute fin.

Tout est magnifiquement géré et hyper réaliste dans le sens où " l'avenir " des personnages n'est pas l'idéal que chacun aurait pus avoir. Ce rappel à la - dure - réalité qui est bien souvent trop ou très enjolivée dans bien des manga est je trouve poignante de réalisme. On est loin des manga ou tout le monde atteint le haut du panier.

Le côté gnangnan n'existe pas dans Ahiru no sora et c'est tellement bon...
J'ai quand même l'impression que l'auteur est extrêmement libre dans ses choix et ne se laisse pas diriger si facilement que ça par la maison d'édition. On sent qu'il injecte sa vision de la vie et ca me parait rare, tout du moins aussi librement à une époque ou les shonen doivent tout le temps être dans l'abus ou presque.

Je trouve par ailleurs très couillu le choix de depuis maintenant de nombreux volumes avoir annoncé que Kuzuryu perdrait ( contre Taiei ). Les lecteurs nippons semblent adhérés à sa manière de faire alors qu'ils auraient pus perdre l’intérêt qu'ils avaient en connaissant une partie du dénouement. Étonnement ça me donne bien plus envie de continuer l'oeuvre que de l'arrêter et je trouve génial d'arriver à tenir les lecteurs a ce point.

Ahiru no Sora est pour moi le manga le plus complet que j'ai eu l'occasion de lire. C'est pour moi et ça n'engage que moi, presque plus sociétal que sportif.

Pages couleur en ouverture du SHonen magazine N° 32 (à gauche). Et au passage celle de début Avril, annonçant l'anime



En tout cas, au vu des derniers chapitres, c'est le loooong calme avant la grande tempête. Je suis cependant surpris que le tome 50 ne soit pas encore sorti. Cela complique la sortie du tome double français que j'aurais cru pour la fin de l'année...

La tempête peut commencer: "REVENGE" time!(même si bon vu qu'on connaît la fin...).



Je pense que c'est parti pour 3-4 tomes d'un match dantesque comme d'habitude, donc je vais me risquer à dire que le manga se finira dans 6 tomes...(Peut être que d'ici là on aura des nouvelles de l'anime). Sinon, avec un tome 49 prévu pour Novembre, j'ose espérer que Glénat nous sortira le tome double 48-49 vers Janvier, en tout cas dans la première partie de 2019...

Confirmation par l'auteur donc qu'on est bien dans l'arc final, le "fanbook" (comme indiqué précédemment par Heiji) et que l'anime existe bel et bien! (parce que bon depuis une image lors de l'annonce en Février 2018, on l'impression que ça essaye de battre le record de "Kengan Asura" pour ce qui est de l'écart entre annonce d'anime et anime en lui-même (bon il y a encore 3 ans de marge)


Et vu que je me suis relu ce week-end le tome 5:

Volume 5 : Stage intensif/ Ambitions divergentes / Lycée KitasumiYoshi (2ème coup de coeur pour la série sur Manga-news)


Le petit entraînement contre les filles a donc fait comprendre aux garçons qu'ils étaient encore loin du compte. Nao (qui est maintenant leur coach) décide donc de consacrer leurs vacances à un stage intensif (ou de survie, vu ce qu'elle leur demandera de faire). Cependant, ce qui se voulait être un moyen de souder l'équipe, va très mal débuter. En effet, quiconque a déjà fait partie d'un groupe d'activités sait qu'il existe toujours des divergences d'ambition et de motivation entre les membres. Et ici, ce seront notamment celles entre le duo de débutants Nabe/Saki et un Toby qui explosent au grand jour. Et ce dernier n'ayant pas sa langue dans sa poche, nos héros frôleront à nouveau la bagarre et le départ de certains membres.
Les deux derniers chapitres sont eux consacrés aux prémices du match amical qui doit clôturer leur stage intensif et les voir affronter le lycée « Kitasumi ». On fait donc notamment la connaissance de Taro Kabachi, cousin de Nao et leader de l'équipe. Est aussi introduit Konishi, leur pivot qui a visiblement fait du basket au collège avec Momoharu et Chiaki.

En tout cas, c'est pour moi à partir de ce tome que l'on sent vraiment le début de la liberté scénaristique acquise par l'auteur et que l'on comprend que l'on est parti pour une longue aventure. En effet, certaines graines scénaristiques sont semés et ne manqueront de pousser plus tard (Yasu qui contrairement à Nabe et Saki a lui pleinement embrassé l'idée de progresser, les « surprenants » sentiments de Madoka, les limites de Nao, Sora qui veut à tout prix maintenir la cohésion de cette équipe bancale, etc.).

De plus, ici il n'est clairement pas question de lancer des pierres qui comme par magie transforme en super-shooter ou de pousser je ne sais quel camion dans le désert. Comme le dit l'auteur dans son mot sur l'intérieur de la jaquette, il aurait pu tenir un an sur l'idée du stage intensif et ça se voit tant on sent qu'il prend plaisir à jouer sur la différence de niveau entre les membres de Kuzuryu pour aborder différents aspects et nous faire voir grandir tout un chacun tant sur le plan basket que moral...

Volume double 49-50 prévu pour le 04 Septembre (source: sites de vente en ligne /manga-news). Et ce sera un beau bébé puisque qu'il fera...560 pages (certainement à cause du tome 50 vu que Heiji avait indiqué à l'époque qu'il coûtait déjà plus cher au Japon).

Sinon la série a enfin repris après 2 mois (peut être à nouveau les problèmes de santé l'auteur?). Sinon l'anime...toujours sur les talons de "Kengan Asura" pour la ceinture de l'arlésienne! .

L'animé sera lancé en octobre.

Yep et pour les connaisseurs y'a le cast de la prod ici

https://moetron.net/post/184594770220/t ... l-have-its

Cadeau

Comme dirait un docteur: "Look. it's moving(...). It is alive. It's alive! It's alive! It's alive!"...

Bon le fait qu'il y ait le design de Mokichi montre déjà qu'ils iront jusqu'au tome 8 et même plus vu les maillots qu'ils portent. Quoique vu la coupe de cheveux que Sora a déjà, ils vont peut être faire des infidélités au manga (même si le début qui est lent semble être respecté à la vue du trailer).
Enfin bref, j'attends avec impatience le nombre d'épisodes prévus pour savoir s'il y a un mec chez "Diomedea" qui a décidé de couler la boîte...

Par contre, le diffuser en Octobre au milieu de tous les mastodontes prévus et même une autre série originale sportive qui a quasiment le même nom...bon courage (à l'image du message du manga ceci dit)....

Ils annoncent une pause pour ton manga

https://www.animenewsnetwork.com/news/2 ... us/.146709

Bon, toujours pas de nombre d'épisodes mais visiblement il semble qu'il y ait bien quelqu'un qui a décidé de dilapider son argent puisqu'on a eu chaque semaine jusqu'à la mi-juillet, le nom de deux doubleurs et les derniers annoncés ont été ceux de l'équipe de "Yokohama Taiei". De plus, quand on voit que l'un d'entre eux est en uniforme, ça veut dire que ça irait logiquement au moins jusqu'au tome...18. Bon je ne vais pas bouder mon plaisir (autant j'étais convaincu que ça irait au moins jusqu'au 12 vu que c'est la fin de l'intro/première partie du manga, autant là...) même si je continue à penser que ça va se faire manger par le "lineup" chargé d'Octobre (entre les "S.A.O.", "My hero academia", etc.). Il faut croire que même l'anime se veut être à la hauteur du message du manga...



Sinon, Volume 6 : Effet de surprise/ Marquage tout-terrain / Taro Kabachi / 3e quart-temps


Le match amical contre le lycée Kitasumi débute. Et comme souvent quand deux équipes au niveau très différent sur le papier se font face, nos héros du lycée Kuzuryu réussissent à prendre par surprise leurs adversaires avec notamment un Toby qui démontre que l’équipe a clairement un atout offensif de taille en plus. Cependant, cela ne va pas durer puisque sous l’impulsion de leur fantasque leader, Taro Kabachi (qui pour rappel est le cousin de Nao, la « coach-manager » de Kuzuryu), le lycée Kitasumi va rapidement se reprendre.
Nao profite donc d’un temps-mort pour demander la mise en place de leur plan défensif travaillé à l’entraînement et qui repose essentiellement sur un point : que Sora fasse un marquage tout-terrain sur Taro. L’on comprend mieux dès lors pourquoi au tome précédent, Sora avait pour consigne dans les derniers jours du stage de suivre un programme d’endurance à part. Car en effet, marquer Taro se révèle être un sprint de tous les instants tant ce dernier est vif et ne cesse d’user de stratagèmes pour pouvoir se défaire de notre jeune héros. Cependant, Sora s’accroche et dès lors Taro reçoit moins la balle et l’attaque de Kitasumi stagne. Kuzuryu repasse ainsi progressivement devant.
Mais les stratagèmes de Taro finissent par peser sur l’endurance de Sora qui doit constater durant le 3e quart-temps que son marquage est moins efficace. Nao se voit ainsi dans l’obligation de le remplacer par Saki. Mais ce dernier, malgré toute sa bonne volonté, ne peut pas peser bien lourd aussi bien défensivement qu’offensivement. De plus, Toby retombe dans ses travers d’individualisme et c’est de manière inévitable que le lycée Kitasumi leur repasse devant en cette fin de quart-temps, avec un Sora qui décide donc de retourner sur le terrain...


Un tome très basket donc où l’on voit encore une fois l’importance que l’auteur accorde à la tactique et à un certain réalisme puisqu’il est assez logique que le coup de poker défensif de Kuzuryu ne puisse pas durer face à une équipe aussi expérimenté que Kitasumi. De plus, si Taro est clairement mis en avant en tant que leader, l’on devine pas de nombreuses séquences que Kitasumi possède de nombreuses alternatives offensives contrairement à nos héros qui pour l’instant n’ont que leur encore trop tendre tandem Toby-Sora. À suivre…


Sinon toujours pas d'annonce de retour (même si je ne doute pas que ça se fera vers le début de l'anime) mais il y aura des pages promo dans le numéro #39 du Shonen magazine (@WSM_manga)

Donc on aura 50/52 épisodes. On peut imaginer que l'animé couvrira donc les 18 premiers volumes. 2/3 épisodes par volumes, c'est pas trop mal.

Volume 7 : Konishi/ Momoharu flash-back / Chiaki & Sora / Fin du match

Contre l’avis de Nao, Sora décide donc de retourner en jeu pour la fin du 3e quart-temps et remettra les deux équipes à égalité. Mais dès la reprise, les choses se gâtent à nouveau après un ajustement tactique de l’expérimenté coach de Kitasumi. En effet, ce dernier décide de faire de leur pivot, Konishi, le point central de leur attaque. Il a en effet noté une certaine transparence de Momoharu (pivot et capitaine de Kuzuryu) qui se fait dès lors, dominer encore plus.

Ces séquences nous offrent en même temps un flash-back sur la période au collège de Momoharu, Chiaki, et surtout leur lien avec Konishi. Ainsi, alors que Konishi était un pleurnichard de faible niveau au basket, c’est Momoharu (tout aussi déjà nul offensivement à l’époque) qui l’a motivé et lui servait de modèle de par son abnégation. Mais voilà, Momoharu lui, a quitté le club du jour au lendemain (en mentant au passage à son « fan »), tandis que Konishi lui, a continué et démontre comment ses efforts ont payé.

Mais le soutien de Sora, son « nouveau Konishi » saura remettre un peu en selle Momoharu qui pèsera de nouveau au moins défensivement. Les deux équipes se rendent dès lors coup pour coup et quand Kuzuryu doit faire sans Toby durant un moment pour cause de crampes, Chiaki décide de passer en mode scoreur et laisse le rôle de meneur de jeu à Sora. On peut alors constater que la nullité offensive n’est pas génétique (n’est ce pas? Sora ) et son duo avec Sora permettra à l’équipe de continuer à faire jeu égal avec Kitasumi. Hélas et malgré même le retour de Toby pour les derniers instants, nos héros devront s’incliner de deux points avec un Sora qui manquera la balle de match (ou la passe de probable égalisation?).

Autre séquence scénaristique qui risque de prendre de l’importance plus tard est le passage surprise de la mère de Sora dans la cour du lycée durant le match. Et même si elle ne rencontrera pas son fils, elle fera la connaissance de Madoka (la sœur de cette dernière étant l’infirmière en charge de la mère de Sora). L’occasion de constater que Yuka (la mère de Sora), malgré son apparent jeune âge, a besoin d’un fauteuil roulant pour les longs déplacements et pour Madoka d’être apeurée par son extrême maigreur lorsqu’elle lui remet un présent pour son fils…

Fin du match et de la période d’entraînement dans ce tome bien chargé et équilibré entre flash-backs, troubles autour de la mère de Sora, et une équipe qui bien qu’elle a progressé sur le papier, présente encore des lacunes et de grandes disparités au niveau des talents. Un petit hic quand même, le fait que l’auteur utilise à la fin la pirouette du « il manquait des joueurs titulaires à l’autre équipe » pour justifier le score serré. Trop simpliste et en plus quand on sait ce que deviendra l’équipe de Kitasumi plus tard, ça ne passe pas forcément...


Volume 8 : Doutes / Mokichi / Mensonges / Vérités (3ème coup de coeur pour la série sur Manga-news)


« T’en as de la chance. Nous, tu vois, personne n’a jamais cru en nous »

Voici venu la journée des sports (de balle) ! Et après un intermède humoristique sur le base-ball sur fond d’un duel « dantesque » entre les classes de Chiaki et Nabe, place au basket-ball où les membres de l’équipe de basket qui sont en seconde ont le droit de participer (donc seulement Sora et Toby).

Et si Toby, comme à son habitude fait son one-man show enchaînant les victoires, Sora quant à lui a un comportement étrange. En effet, touché par une remarque d’après-match du coach de Kitasumi, il semble ne plus vouloir chercher à marquer mais surtout à organiser le jeu afin de se préparer à devoir de nouveau passer meneur de jeu dans le futur. Intention certes louable, mais il n’est clairement pas encore au point et sa classe s’inclinera logiquement face à celle de Toby, qui lui par contre en veut toujours à Sora d’avoir au contraire choisi de shooter (et rater) plutôt que de lui faire la passe sur la dernière action de leur match face à Kitasumi.

Mais comme l’indique la couverture, l’attraction principale de ce tome est un nouveau personnage. Celui de Kaname Shigeyoshi, en seconde et surnommé « Mokichi » pour sa forme longiligne. Ainsi, ce maigrichon de 1m98 ne passe pas inaperçu et surtout semble avoir déjà fait du basket à en juger par sa maîtrise du bras roulé (« hook shot »). Une nouvelle recrue pour le club de basket et la nouvelle stratégie à laquelle Nanao pense? Pas forcément, puisque ce nouveau perso semble porter bien des fêlures et refusera leur invitation à rejoindre le club, évoquant...des problèmes de santé.

Et c’est là de nouveau l’habileté de l’auteur qui révèle tout au long du tome la vérité sur ce perso. Car s’il y a un fait qui reste indéniable (même dans cette époque de la mode « small ball » en NBA), le basket est avant tout un sport de grands et un fort « passe-droit » accordé aux grands (Bon nombre de pivots historiques et même actuels n’ont commencé le basket qu’en fin de lycée, chose difficile pour des ailiers ou arrières). Mais voilà, cela est à double tranchant car l’attente et les espoirs sur ces derniers est tout aussi grande et nombreux sont ceux qui se brûlent les ailes ou craquent sous le poids des attentes. C’est ainsi donc que l’on découvre une partie du passé de Mokichi, les attentes (pesantes) de ses coéquipiers salivant devant ce collégien et lesquelles attentes se sont vite transformées en critiques acerbes devant son manque de progrès (selon leurs attentes).

Mais voilà, on ne peut se mentir éternellement et Mokichi sait bien qu’il a encore envie de ce sport mais se cherche des excuses pour fuir et avoir peur de décevoir. Notamment parce que comme on le comprend (avec de très beaux enchaînements de planches), au-delà de ses ex-coéquipiers, c’est aussi Kyoko, son amie de collège (et ex-intérêt amoureux?), que Mokichi se sent le plus d’avoir déçu. Et si c’est maintenant avec détermination qu’il veut finalement rejoindre le club de basket, les choses ne se révéleront pas si simples car Sora lui fera tout d’abord subir un défi intense en un-contre-un avant de finalement l’accepter. Et pour cause, la mère de Sora étant vraiment malade (chose qu’ignore ses coéquipiers), il prend très mal le mensonge de Mokichi à ce propos.

Un tome riche en émotions donc et qui distille aussi de petites billes qui l’air de rien prendront bien de l’ampleur plus tard. Tel que l’identité du premier adversaire de Kuzuryu, Madoka qui semble déjà aimer quelqu’un ou encore les interrogations de l’ambitieux Toby sur le futur de cette équipe...

Je voulais savoir, y'a une raison particulière au changement de couv', il est passé d'illustrations à juste des mots ??

Voir le tweet "réponse/photo" de Niki


C'est son choix (tout comme celui de pratiquement changer de nom/numérotation depuis le dernier tome sorti). D'ailleurs le jour de la diffusion du premier épisode de l'anime (qu'il n'a d'ailleurs regardé que plusieurs jours plus tard visiblement), il l'a encore rappelé sur twitter:

Les "Japonisants" te le traduiront encore mille fois mieux que moi mais bon en gros il répète la même chose et fait allusion aux jugements basés sur la couverture (tu connais le dicton). Ce qui d'ailleurs...fait un peu tilt avec la série elle-même.

Après c'est sûr que c'est un choix plus "facile" vu que sa série se vendait bien. Mais même les couvs du début, ce n'était pas vraiment lui qui était en charge du "design" (si la trad de son message de fin de tome 17 est correct). Au passage, les couvs bien que belles pour certaines, sont très très peu à être en rapport avec ce qui se passe dans les tomes en question (8, 10, 13, 16, 28 à la louche). ça a d'ailleurs facilité la tâche à Glénat pour "recycler" des couvertures en désordre pour les tomes français sans couv japonaise (même si bon maintenant ils sont à court et ne peuvent visiblement pas "utiliser" les pages couleur).

Merci Blueprint.

Et l'animé ? On a déjà un retour sur ce qu'il en pense ? Il dit qu'il a refusé des propositions, les gars ont dû être insistant et, lui, n'a pas dû lâcher facilement ? Faudrait pas qu'il regrette

Une autre question, t'as pas eu du mal pour trouver les tomes ?

J'ai réussi à avoir le 1 puis du 4 au 14 en occaz'. Ce matin, pensant trouver facilement du neuf à la Fnac, y'avait que le 3 et 5. Alors qu'on est au 50.

Et dans mon coin habituel des deux Gibert c'est la disette en occaz' et en neuf. Ca va être costaud de trouver ça.

Oh, une autre question, dans le tome 10 ou 11 y'a genre que 4-5 chapitres, il était passé en mensuel à un moment ??

J'en suis au tome 12, le drame + Le match perdu. Et comme le dit l'auteur, le début commence enfin. Grand kiff' de voir des tomes de Slam Dunk, il l'avait dit dans un de ses comm' que Slam Dunk l'a motivé lui et qu'il ne pourrait jamais égaler, ça reste à voir, à chaque génération son manga de basket après tout, mais là il dessine le tome 30 carrément, fort.

Volume 9 : Éliminatoires / Lycée Shinjo Towa / Katsumi Takahashi / Troubles

"Moi, je veux laisser ma trace dans l'histoire de ce club" (...) "Les génies sont plus fragiles qu'on ne l'imagine"

Les éliminatoires départementales de basket pour l’inter-lycée approchent et c’est en toute logique que Kuzuryu (avec donc Mokichi comme nouveau membre) se prépare. Passé le grand « classique » des séries sportives que sont les fameux examens, l’auteur met enfin des visages sur le nom du premier adversaire, à savoir le Lycée Shinjo Towa (ST) et leurs deux leaders de terminale que sont Katsumi Takahashi et Yukinari Kojima. Deux joueurs de plus d’1m90 qui ont bâti le club à eux tout seul depuis leur entrée en seconde et pour qui c’est la première et dernière opportunité de se qualifier pour la coupe. Cependant, Kojima blessé et donc semble être forfait pour le match.

Le moment du match arrive et si Takahashi en tant que leader démarre fort pour ST, Toby lui répond du tac au tac et permet à ses coéquipiers qui sont tendus pour leurs débuts officiels, de se reprendre. Dès lors, nos héros semblent bien parti et prennent 6 points d’avance poussant ST à prendre un temps-mort. Et si durant ce temps-mort, Nao semble convaincu que Kuzuryu est supérieur en talents (vu l’absence de Kojima et donc des débutants autour de Takahashi), elle va vite déchanté. En effet, Takahashi décide de passer meneur de jeu et se révèle être un cauchemar pour Chiaki qui ne peut rivaliser défensivement et qui du côté offensif voit son jeu de passe aussi neutraliser par la tactique mise en place.

Dès lors, ST entraîne Kuzuryu sur un rythme effréné et passe devant sur un 3 pts du omniprésent Takahashi. Et si Toby et Sora tentent des actions, celles-ci ne passent pas. De plus, Chiaki qui est frustré et se fait vraiment abuser par...Takahashi se voit déjà sifflé sa 3ème faute (sur 5 max pour rappel) alors qu’on est encore en 1ère mi-temps. Nao demande donc un temps-mort, faisant sortir Chiaki et espérant redresser la barre en faisant passer Sora en meneur et faisant rentrer notamment Mokichi pour l’associer à Momoharu dans la raquette. À suivre…

Tome très basket donc avec le premier match officiel pour nos héros et aussi l’auteur qui nous montre l’élimination de l’équipe féminine. Enfin, il y a d’autres trames qui se dessinent (comme d’habitude) avec notamment une visite à l’hôpital de Madoka qui ne nous rassure pas forcément sur la mère de Sora…

De plus, on trouve dans ce tome un point positif que j’avais mentionné dans mon premier avis, à savoir que lors de l’entrée en scène de Chiaki, ce dernier a tous les clichés du « génie » des shonen sportifs, à savoir celui qui prédit tout sous son air qui ne paye pas de mine. Mais voilà, prétendu génie ou pas, quand tu te retrouves devant plus talentueux, plus mobile et plus expérimenté, la route est encore longue…





Rien de surprenant. On l'a déjà dit que c'est un four commercial et comme tout four commercial, tu auras du mal à le trouver et encore plus chez des "grandes enseignes" vu qu'elles font pratiquement que dans le best-seller. Après, Glénat sans être Ki-oon ou Kana est un petit peu sérieux donc normalement n'importe quel libraire digne de ce nom peut le commander et l'avoir (va essayer de te procurer un échec commercial de Delcourt/Tonkam ou Panini pour voir). Sinon il te reste le "grand satan washingtonien des libraires".
Pour le tome 11, désolé mais tu me parles de chapitres sortis en 2005-2006. Je n'avais même pas internet à l'époque. Soit il a fait certains plus longs, soit il a demandé à les regrouper pour la version reliée, soit les deux.

Pour le 11e volume, c'est 10 chapitres (lors de la prépu) au total regroupé en 5 pour le tome relié.

Ah ok, merci Heiji, donc pareil pour le 14, j'ai attaqué hier, je vois qu'il n'y a que 6 chapitres dont un annoncé à 60 pages, c'est le même délire ? Pas de soucis de santé mais juste une "cohérence" dans la présentation de son histoire ?

C'est bizarre, j'ai beau refouillé les tomes, je me rends compte que c'est un peu au culot que j'avais conclu à l'époque que l'autrice de "Good Ending/Domestic no Kanojo" avait été assistante sur la série (vu que ce n'est ni son nom complet et en plus son vrai nom qui est indiqué). Bon au moins ce vieux tweet confirme que je n'avais pas rêvé:



Sinon: Volume 10: Mi-temps/ Renversement / Yukinari Kojima / Mère

"Laisses moi mettre en jeu mon avenir de basketteur ici et maintenant"

Sora se voit donc confier la lourde tâche de suppléer Chiaki en tant que meneur (ce dernier étant sur le banc pour 3 fautes). Et s’il semble tendu au début, il peut compter sur le soutien de Mokichi qui est lui aussi entré en jeu pour ajouter de la taille dans la raquette et servir de point de fixation. Ainsi, par son jeu et ses paroles, ce dernier réussit à maintenir Kuzuryu à flot et son association avec Sora et Toby fait des merveilles offensivement et leur retard n’est que de 2 points à la mi-temps.

Cependant, un flottement règne puisque Chiaki a disparu quelques instant après la mi-temps. Piqué dans son égo en ayant le sentiment que l’équipe se débrouille mieux sans lui, notre colosse s’est complètement éloigné des abords du gymnase. Retrouvé par Nao (alors qu’il avait rencontré Tarou et Katochi de l’équipe du lycée Kitasumi), il se remettra en selle et demandera même à débuter la deuxième mi-temps.

C’est donc le cinq majeur rêvé par Nao (Chiaki, Sora, Toby, Momoharu, Mokichi) qui débute et qui fait exploser la défense de Shinjou Towa à coup d’attaque éclair, alternance poste haut-poste bas ou encore dunk surpuissant et faire monter l’écart à 16 points. Devant ces évènements, Kojima (dont la blessure n’est pas guéri) décide de rentrer en jeu. C’est l’occasion de découvrir le fort lien qui l’unit lui et son ami Takahashi et ce club qu’ils ont pratiquement reformé à eux seuls. Et si Takahashi est d’abord réticent, il ne peut que craquer devant les larmes de détermination de son ami qui est prêt à tout risquer.

Dès lors, SJ reprend du poil de la bête avec un autre joueur de taille et un leader vocal en plus et chacune des deux équipes se rendent coup pour coup. Pendant ce temps, la mère de Sora qui a ressenti le besoin de voir son fils, a reçu l’autorisation exceptionnelle du médecin, et c’est donc sur l’arrivée et le regard ému d’une mère observant de loin son fils combatif que se termine ce volume. À suivre…


Tome toujours très basket donc mais avec comme d’habitude la touche émotionnelle de l’auteur qui tient donc à nous rappeler à quel point comment pour certains de ses jeunes, ce match est bien plus qu’un simple match (mention spéciale pour la promesse sans parole de Sora à Madoka ou encore les larmes de Kojima devant les jeunes de son équipe et son ami Takahashi). On a aussi la présentation d’un nouveau personnage, Yohito Sakamaki, coach du lycée de Yokohama Taei et visiblement ami de fac de la mère de Yuka, la mère de Sora.

Seul hic selon moi du tome, le côté « too-much » avec Chiaki à la mi-temps. Si sa réaction peut être compréhensible, je ne pense pas qu’il y avait besoin de l’envoyer jusqu’au fin fond d’on ne sait où. Ça rend la scène peu crédible. En tout cas, ce tome c’est le calme avant la tempête...

4 mois plus tard, j'ai enfin trouvé un nouveau tome. Le 21-22. Du coup j'ai zappé du 15 au 20. Et j'attaque ce nouveau format Glénat.

Enième défaite. Nao va pouvoir se laisser pousser les cheveux encore.

Un truc quand même avec ce titre, c'est encore le cas pour l'équipe adversaire du tome 22, y'a tj des gars dans l'autre camps qui sont graves sympathiques. Là, en l'occurence, le gamin qui suit l'entraînement de la coach et qui motive les autres à faire de même. Et du coup les défaites en cascade des "héros" sont pas si mal vécu, je trouve.

Je pars terminer ce recueil

Volume 11 : Fatigue/ Kashiwagi / Money time / 3 secondes (4ème coup de coeur pour la série sur Manga-news)

"Chacun de nous a perdu espoir une fois dans sa vie (…) Mais si on ne gagne pas, rien ne changera(...). Cet écart de points, c’est notre avenir (...) Protégez le coûte que coûte quitte à en crever!"

Ces mots prononcés par Chiaki résument à eux seuls le contenu de ce volume. En effet, une des premières chose qui sautent aux yeux en l’ouvrant, est de se rendre compte que les chapitres portent tous le même titre : «Ce qu’il faut protéger ».

Bien évidemment, tout d’abord protéger le score pour Kuzuryu, qui bien qu’entamant les sept dernières minutes avec 16 points d’avance, se retrouve confronté à la fatigue, non seulement de Mokichi qui doit sortir, mais aussi des autres qui ont du mal à tenir défensivement. De plus, Chiaki se retrouve rapidement avec quatre fautes et doit lui aussi sortir (afin d’éviter trop tôt une 5e qui l’expulserait définitivement).

La faute a été provoquée par Kashiwagi, un joueur qui a lui aussi quelque chose à protéger et que l’on découvre maintenant dans ce tome. Ainsi, pour cet ancien bagarreur qui ne joue que depuis un an au basket (et à cause de « Slam Dunk » oui oui), il s’agit de remercier son leader et modèle Takahashi, dont il s’agit de la dernière compétition et envers qui il se sent redevable de lui avoir offert une chance. Et c’est donc au prix de risques que les actions de Kashiwagi réduisent l’écart à 7 pts.

Écart ramené rapidement à 10 par un Toby, qui bien qu’au bout du rouleau, se sent obligé de protéger la promesse faite à sa petite sœur, c’est à dire de participer à la coupe inter-lycée et arrêter ses errances. Mais on sent que l’équipe de Shinjo Towa (ST) reprend lentement l’ascendant avec cette fatigue qui gagne Kuzuryu et caractérisé par un Sora cloué au sol après avoir manqué un geste défensif désespéré, et qui est donc remplacé par Chiaki.

On entame donc les trois dernières minutes, un début de « money time » où ST grignote des points malgré quelques soubresauts de Toby et l’écart qui descend donc à 4 points mais avec Momoharu aux lancers-franc (lfs) alors qu’on est dans la dernière minute. Bien que voulant lui aussi (tout comme Mokichi qui est retourné en jeu) protéger la deuxième chance que lui offre ce basket, il manque ses lancers francs et malgré une lutte acharnée du duo Mokichi/Momo au rebond, ST réussit à mener une contre-attaque au bout de laquelle Kojima « sacrifie » son genou pour ramener le score à deux points avant de sortir.

Il reste une trentaine de secondes et alors que grâce au retour de Sora, Kuzuryu pense remporter le match, un enchaînement tir manqué, rebond perdu, se termine en deux lfs pour Shinjo Towa, à 3 secondes de la fin (et une expulsion pour Chiaki). Takahashi manque le premier, et avec deux points de retard, il fait logiquement exprès de manquer le deuxième pour récupérer le rebond et passer à un coéquipier pour un shoot à 2 ou à 3 pts. Mais à qui va-t-il passer la balle pour shooter ? C’est Kashiwagi et c’est sur ce dernier que se précipite Sora en espérant l’empêcher d’égaliser.
En même temps, dans un certain hôpital, on devine que sa mère qui était finalement rentrée et qui elle aussi avait (re)trouvé quelque chose à protéger, est en salle de réanimation...

Un tome très difficile à résumer tant ce sont les images et les paroles échangées (dont l'échange entre la mère de Sora, Madoka et Sakamaki) qui font ressortir la force de ce dernier. Il concentre toutes les qualités de la série, du sport, de la tension (superbement mises en scène par les pages sans texte), la psychologie des personnages et l’un des messages les plus importants du manga (selon moi), à savoir : saisir les opportunités qui nous sont offertes de protéger ce qui nous est précieux, en tentant d'éviter les erreurs de son passé.

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Volume 12 : Fin / Destruction / Doutes / Hyo Fuwa (5ème coup de coeur pour la série sur Manga-news)

"Un premier cap a été franchi (…) Dans ce tome, je crois avoir réussi à concentrer tout ce qui me tenait à coeur quand j’ai commencé cette série."

Le message de Takeshi Hinata en ce début de tome annonce déjà la couleur pour ce tome qui marque à la fois une fin et un début.

Si le dernier tome nous laissait sur un double suspens, nous n’avons aucune réponse d’emblée vu que nous nous retrouvons directement avec un Sora exténué, qui est conduit à l’hôpital en compagnie de Mr Satsuki et de Madoka. Une fois arrivé, on est soulagé d’apprendre que sa mère est encore en vie...mais c’est pour mieux recevoir une douche froide quand on comprend qu’elle était déjà en souffrance avant de partir regarder le match.

Voici donc venu les « retrouvailles » entre le fils et la mère qui essayent tous deux de se rassurer et ne peuvent contenir leurs émotions autour d’un « détail futile » mais émouvant. On apprend par la même occasion que Sora n’a pu empêcher ShinjoTowa d’égaliser et même si ce dernier ment pour faire plaisir à sa mère, l’on se doute qu’ils ont perdu.

Pendant ce temps, le reste de l’équipe est en proie aux doutes et à broyer du noir. Même Chiaki qui bien que tentant de le cacher, s’isole en pensant au compliment doux-amer que lui a fait Takahashi en fin de match (« Qu’est-ce-que vous avez foutu jusqu’à présent? »). Mokichi lui aussi repense évidemment à son erreur de fin de match, Nao doute de ses aptitudes de coach et quant à Toby, il s’est vu proposer de rejoindre le réputé lycée de Yokohama Taiei (YT). Les quatre autres qui sont dans le vestiaire du club, essayent de retrouver le moral et sont donc les seuls présents lorsque Mr Satsuki passe et leur (nous) annonce...le décès de la mère de Sora.

Toby fait savoir au coach de YT qu’il préfère rester avec Kuzuryu...sans avoir que pendant ce temps, le vestiaire du club est en flammes. Interrogé le lendemain par Mr Satsuki, Momoharu avoue qu’ils allaient y fumer et que donc c’est probablement sa cigarette non-éteinte qui a mis le feu. Mr Satsuki, Nao et surtout Toby sont complètement hors d’eux et se sentent trahis. Et malgré les efforts de Mr Satsuki, la décision est prise de dissoudre le club, tandis que Momoharu, Yasu, Nabe et Chucky sont « suspendus » d’école.

Madoka qui est déboussolée et a l’impression de sacrifier sa vie d’ado pour le basket va retrouver Momoharu pour essayer de lui remonter le moral et aussi...lui faire entrevoir ses sentiments pour lui. Cependant, notre blondinet de mauvaise humeur lui mettra un râteau monumental. Mokichi de son côté se dévoue à réparer le vestiaire avec l’aide de Nao qui elle aussi tient toujours à ce club. Chiaki (à sa manière violente) essaye quant à lui de remettre la tête à l’endroit à Momoharu.

En fin de tome, Toby qui lui regrette évidemment d’avoir dit non à Taiei se voit lancer un défi en un-contre-un par un étrange perso aux cheveux oranges qui le dominera outrageusement. Ce dernier s’appelle Hyo Fuwa et joue justement dans l’équipe de Yokohama Taiei. Le tome se termine sur le retour de Sora, alors que tout laissait à penser qu’il serait resté dans sa ville natale de Nagano…

Un tome qui marque donc la fin de ce que l’on peut définir comme l’intro de la série. Car il s’agit clairement d’un nouveau départ, si ce n’est même le vrai départ quand on pense aux regrets de Yasu, Chucky et Nabe qui se disent presque soulagés d’avoir perdus car ils savent qu’ils n’auraient rien pu apporter dans l’immédiat, ou Mokichi qui promet à Tsukichima de revenir l’an prochain, Toby qui veut marcher vers la lumière avec les autres, les larmes de Nao qui ne peut même pas se résoudre à joindre un autre club, ou encore bien sûr Sora qui ignore tout des catastrophes qui ont eu lieu et donc on se demande quels sont les plans…
Et même si la mère de Sora rejoint la longue liste connue des « parents morts du héros », cet évènement n’occupe étrangement qu’une petite place dans ce tome où l’on a encore la confirmation que l’auteur n’a pas fini de mettre à l’épreuve ses personnages.

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Sinon donc, toujours pas de signes d'une reprise, pas d'épisode aujourd'hui et juste de la promo pour l'anime dans le numéro du Shonen Mag...

J'avoue commencer à être un peu inquiet. Ce doit être sa plus longue pause depuis longtemps puisqu'on approche bientôt 1 an et en plus il a disparu de twitter (ce qui peut être autant un bien que un mal). Enfin, la série animée fait au moins la couve de l'animage de Juin. En plus, il y aura une interview du réalisateur. Je serais bien curieux de savoir ce qu'il y raconte