Insomniaques - Tome 9 & 10Avec l'arrivée de l'hiver et la fin du deuxième trimestre, Ganta et Isaki se recentrent sur leurs activités principales : des séances de photographie du ciel nocturne et la préparation de leur nuit des étoiles. Un programme chargé qui n'oublie pas quelques sorties avec les copains.
Après une série d’épisodes qui s’est attardée sur la bande d’amis de nos héros, avec comme point d’orgue la fête du sport, nous revenons à un récit un peu plus intimiste. Davantage de sorties et de rendez-vous à deux, même si la troupe se réunit pour une bataille de boules de neige chez Shiromaru à l’occasion du nouvel an.
Le récit alterne ainsi plusieurs moments au principe désormais bien rodé, comme la préparation de la nuit des étoiles, dont l’échec de la première édition reste en mémoire, qui se déroule, cette fois-ci, parfaitement bien, comme si de rien n’était. Un autre moment collégial et de convivialité où Ganta semble enfin épanoui et le cœur léger.
Entre ces séquences, nous suivons Ganta et Isaki dans leur pérégrination pour trouver des lieux intéressants où photographier le ciel. Il s’agit de deux sorties en tête-à-tête où leur insomnie, comme toujours, leur permet de passer ensemble des nuits étonnantes, simples et chaleureuses, tandis que leurs appareils tournent.
Il y a cependant deux évènements qui rompent avec ce train-train quotidien bien installé. D’abord, Isaki fait une rechute : son état de santé n’est pas préoccupant mais elle reste clouée chez elle plusieurs semaines. Ganta lui rend visite presque tous les jours mais certaines de ses attentions agacent sa chérie, qui préfère généralement éviter de parler de sa maladie.
L’autre événement apparaît un peu plus joyeux, tourné vers l’avenir : Isaki s’offre un appareil photo avec ses étrennes. Elle sort ainsi de sa réserve et de simple observatrice, pour enfin participer pleinement aux "aventures" du club, à la recherche de la photo parfaite pour le concours national.
Nous passons un nouveau cap dans ces volumes où Isaki finit par totalement se dévoiler, présentant tous les aspects de sa vie à Ganta, même les plus intimes. Mais en même temps, il s’agit également d’une ode au quotidien et au merveilleux que recèle la vie ordinaire, à ces joies simples qu’Isaki apprécie tant, sans jamais penser à l’avenir. Mais les choses semblent commencer à changer.