Gouki a écrit:
Merci pour la clarification du mot Tsundere dont j'étais confus sur la définition (je pensais que ca s'apparentait à l'équivalent d'une MILF en plus soft).
Etymologiquement "qui alterne le chaud et le froid", c'est devenu un archétype assez codifié dans la japanime, avec parfois même des expressions et gestuelles caractéristiques. Dans
Tvtrope :
Citation:
The Tsundere stock characterization is very popular with writers of Romantic Comedy because the conflicts between the two personality facets can be easily utilized to generate both drama and comedy. It also acts as a source of Wish Fulfillment: specifically, the idea that every independent, hardened and just plain jerkish love interest (male or female) has a squishy emotional center that will embrace you after you crack the outer shell.
Dans Sket Dance, où une tsundere apparaît pour se moquer du concept, le terme est traduit par "pimbêche". Moi je dirait davantage "une casse noisettes" !
nanaFan a écrit:
Si l'envie t'en dit, je peux te brancher avec des fans d'Asuka Langley Soryu ou de Tôhsaka Rin qui vont t'expliquer à quel point leur héroïne est un personnage profond et complexe ^_^
Asuka n'est pas dénuée de profondeur psychologique, mais arbore les traits qui seront repris jusqu'à la caricature dans ce stéréotype. C'est plus elle le personnage qui en est à l'origine.
Quand ça se passe mal avec elle, Madoka ne crie pas des insultes ou des justifications bancales, non, elle, elle cogne. Et c'est globalement justifié.
Je ne connais pas l'autre personnages que tu cites, donc ne pourrait en parler.
Zaji a écrit:
Max et compagnie était vraiment encré dans son époque. Ayant connu l'anime sur la 5 dans les années 80 en sortant de l'école primaire. J'ai revu les épisodes en VO plus tard et c'était vraiment édulcoré en VF.
Pour ma part autant je connaissais l'existence de la série, autant je ne m'y suis vraiment mis que lors de sa dernière diffusion sur TF1. Ca reste un de mes plus grands souvenirs en la matière. Immédiatement suivi de la grosse claque qu'a représenté le film où se résout enfin le triangle amoureux, dont j'ai du acheter la VHS par la VPC. Je ne le regrette absolument pas, ce film est monumental.
J'ai vite appris que la VF de la série était censurée à fond, mais je ne l'avais pas remarqué à l'époque. En voyant la série en VO, ce qui m'a le plus frappé c'est que le protagoniste passe de "bon gars maladroit" à "petit merdeux"...
Gouki a écrit:
Il faut dire ce qui est: Max & Compagnie a toujours été consideré comme un dessin animé de fille pendant et aprés sa diffusion en France. J'emploi volontairement ces termes sans être provoquant mais l'époque c'était présenté ainsi et qui tend sans doute à avoir rendu l'oeuvre sous estimer en France en face des manga plus masculin/viril.
Ca m'avait fait cet effet pour Maison Ikkoku. Maintenant c'est une de mes séries préférées, mais petit je haïssais activement "Juliette je t'aime" avec son générique mièvre et sa triplette de voisins insupportables. Vu qu'à la base c'est un seinen, l'âge du téléspectateur joue forcément sur l'appréciation.