Ok, aujourd'hui, c'est multi-quote !
Mais avant, je tiens à signaler que la fin de Nisekoi a été minutieusement programmée, avec les sous intrigues qui ont toutes eu le temps de s'arrêter proprement (quoi qu'on pense du résultat), et surtout, le créneau "comédie romantique" a été d'ores et déjà repris par Yuragi-sou no Yuuna-san, lancée un peu avant la fin de Nisekoi. C'est juste dommage que contrairement à sa série précédente, l'auteur se soit lancé à fond dans le fan service.
Reno a écrit:
il est etonnant de voir le traitement que subit Bleach qui rappelle un certain Shaman King à son epoque.
(...) Oui Bleach s'est perdu depuis un moment, le sexy jeune premier est devenu un vieillard sénile depuis un moment mais méritait il pour autant de se voir débrancher ses tuyaux sans avoir le droit de s’éteindre paisiblement ?
Voilà une réflexion étonnante, alors que Kubo a justement eu le privilège de faire un long dernier arc pour conclure sa série, alors que si elle avait été traitée comme une malpropre, elle aurait été arrêtée peu après la fin de son anime, soit il y a plus de 4 ans, après la dégringolade de popularité de l'arc fullbringer. Ce n'est pas une question de débrancher les tuyaux, mais plutôt pour Kubo de tirer sur la corde.
De même d'ailleurs pour Toriko. En fait, plus une série est longue, et plus il lui est laissé du temps pour s'arrêter. Shaman King et Saint Seiya sont plus des exceptions à ce titre là.
Reno a écrit:
500 000 par volumes, a une epoque, c'etait un manga du ventre mou du Jump....
Whaaat ?
A quelle époque ? Les chiffres oricon n'ont commencé qu'en 2008. Sket Dance, que j’appellerais une série du ventre mou du Jump ne faisait pas 500 000 par volumes, à mon grand regret d'ailleurs. Les séries qui atteignaient ce chiffre étaient quand même mieux classées, genre Reborn.
Après, si je regarde les tirages, les séries qui sont au dessus de 500 000 ne pouvaient quand même pas être qualifiées de ventre mou.
Reno a écrit:
En conclusion, l'année 2017 sauf apparition d'une oeuvre sortant de nulle part et cartonnant immediatement, sera tres compliqué.
Il faut aussi voir qu'il y a une tendance à long terme, c'est la baisse du tirage des magazines de prépublications qui n'épargne que quelques exceptions (liées au boom d'une série). Le Sunday a des ventes que je qualifierais de faméliques, le Magazine baisse comme les autres, le Jump, en ne tirant plus qu'à 2,2 millions (contre 3 il y a une dizaine d'années, et 6 au plus haut), reste encore le numéro 1 toute catégorie.
Reno a écrit:
On sait que les Mangaka qui ont eu de tres grands succes, les Kishimoto et autres, font comme leur predecesseurs , quittent le magazine car ne souhaitent plus vivre le rythme éreintant du Jump, il faut donc rarement compté sur eux pour y lancer un nouveau succes. Ou sont les Murata, les Takei, les Obata ou encore les Inoue ou Katsura et j'en passe des dizaines ? Le jump vit en general d'auteurs cherchant leur premier vrai grand succes ou debutant les etoiles pleins les yeux.
Ils ont tous eu leur bon de sortie, quand certains d'entre eux ne sont pas tout simplement secs créativement.
Quant aux jeunes auteurs, il y a quelque chose que tu ne sembles pas avoir remarqué, c'est le taux de survie des séries lancées en 2016. Depuis le début de l'année (qui commence en décembre dans le Jump), trois séries se sont arrêtées : AC, Buddy Strike et Mononofu. Les trois séries qui ont été lancées sont toutes encore en cours. Trois me dira-t-on ? Oui, c'est un petit chiffre, en comparaison des années précédentes. Pour rappel, actuellement on a eu 3 arrivées et trois départ (sans compter Boruto), au même stade de 2015, il y avait eu 9 nouvelles séries, et 9 fins. Donc tu te demandes quelle est la stratégie du Jump, il apparaît au moins qu'elle a changé par rapport aux années précédentes, en laissant le temps aux séries de s'installer. Quitte à laisser les plus vénérables s'en aller.
Giamini a écrit:
Tu as donc une partie de hasard qui joue (avec l'arrivée d'un génie du manga) et peut-être aussi de l'appel du "vide". Avec tout ces mangas qui s'arrêtent, un nouveau manga aura peut-être le temps nécessaire en plus pour devenir un succès à long terme (je pense à Double Arts ou Psyren) même si c'est discutable...Un Naruto ou One Piece étaient déjà génaux presque dès le premier chapitre.
S'il y a bien une série à qui la Shueisha a laissé du temps, c'est bien Psyren. A une époque je me demandais si l'auteur couchait avec le rédacteur en chef pour pouvoir rester malgré les scores affreux.
Pour Double Arts, je reste impressionné par la ferveur autour tant de temps après, alors que la série avait quand même des défauts sensibles.
Un dernier truc qui n'a pas été vraiment abordé : le Jump +, le magazine en ligne, j'ai l'impression que la Shueisha y envoie des séries qui autrefois auraient été envoyées à l'essai en kamikaze dans le Jump. Peut-être cela donnera une sélection plus poussée pour le Weekly Shonen Jump ?