- Presque sans surprise. La puissance de l'image de cette fille pour les Japonais(e)s est spéciale (surtout vu son rôle limité dans la série). Bon, toujours presque sans surprise, la "rivalité" avec Haibara se voit aussi (d'ailleurs sur cette dernière, je ne sais plus où j'avais posté, mais c'est encore presque sans surprise qu'un de ses fameux "chapitres"avait été choisis comme le meilleur de la série et réimprimé en haute qualité ou un machin truc du genre. Bon, en même temps, ce chapitre/arc reste l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur de la série même pour moi. Une époque impitoyable...).

- S'il n'y avait pas Kagome qui était venue s'insérer, on aurait encore enfoncé le côté "malsain" des relations avec Ayumi (Bon après, cette fille a une générosité grosse comme l'univers)

- Ma seule (agréable) surprise est Kanon. Agréable car "Que sa volonté soit faite/the world god only knows" a une place spéciale dans mon coeur et donc toujours plaisant de savoir que cela existe toujours pour certains. Mais c'est surtout que vu toute la marée de filles qu'il y a (vu le principe de la série), je n'avais pas noté qu'elle se détachait autant.

- "I want to end the game I love you" est une série dont je vois souvent les tweets de chapitres sur les profils des auteurs mais jusque là je ne connaissais pas le nom, ni n'avait cliqué. Je pensais même qu'il y avait plus de tomes que ça. Je ne connaissais que les vestes vertes de l'uniforme des personnages.

- Sinon si ça ce n'est pas une indication que "Mikadono...." va avoir un anime un jour...En tout cas l'autrice mérite pour sa fidélité. Pas comme Ryou Minenami (tien d'ailleurs, que fiche "Hatsukoi Zombie" ici? booouh )


Sur un autre sujet, visiblement, "Chisaii boku no haru" serait peut-être la mieux reçue des nouvelles séries. Mais bon, vu que Elon et cie ont décidé que si tu n'avais pas de compte twitter, tu ne pouvais plus utiliser "search", c'est devenu impossible pour moi d'utiliser comme avant.

De plus Lamu bénéficie du remake de l'animé qui a été diffusé l'an dernier et qui a eu droit à pas mal de promotion dans les médias. Sans cela pas sûr qu'elle ait été présente dans le top 10.




Ce n'est pas forcément étonnant : lors de la publication de TWGOK, Kanon avait eu droit à un manga dérivé, preuve de sa popularité. Un unique tome certes, mais qui avait donné lieu à une OVA.
Par contre, je suis étonné que tu ne parles pas d'Elsie (28e) vu que je t'ai vu l'évoquer plusieurs fois lorsque tu parles du travail de Tamiki Wakaki ^_^


De mon côté, une des choses qui m'a étonné c'est de voir aussi haut Aoi, la troisième héroïne de Zettai Karen Children et celle qui est clairement la moins marquante, alors que les deux autres sont absentes. Pour faire court :
- Kaoru est tête brûlée, empathique et obsédée sexuelle. Leader de l'équipe, c'est la plus mise en avant.
- Shiho est sarcastique et sadique, avec des moments à elle très marquée,
- Aoi... est normale et n'a pas de face sombre/trouble par rapport aux deux autres. Je pourrais ajouter qu'elle est complexée par sa petite poitrine et parle avec un accent du Kansai.
Aoi, la plus discrète et calme des trois, l'idéale des jeunes japonais je suppose ?

- Interview partie 1 et partie 2 du rédacteur en chef précédent, Takenori Ichihara par (ô suprise!) Valentin Paquot.

Rien de renversant (même si j'avoue avoir lu en diagonale la 2e partie). Mais au moins j'ai apprécié de connaître son histoire. Et il n'a clairement pas la langue tendre pour les rédacteurs en chef avant lui. Par contre, Valentin Paquot oblige, on en bouffe du Adachi...


J'avoue que je n'avais pas même pas remarqué. Honte à moi (mais bon je lis quasiment tout en diagonale depuis un moment). Cela mérite de m'écouter un "Oh my God" (Kami ni samaaaa !!!)

Sinon, maintenant que je reregarde, les persos (principaux) féminins de Rumiko Takahashi sont quand même tous là, même Sakura Mamiya.

Concernant l'interview de Takenori Ichihara, la partie la plus intéressante reste quand même la deuxième. Rien de nouveau pour les connaisseurs, mais c'est intéressant pour moi de le voir dire explicitement des choses qui circulaient ici et là.
Donc en 2007, il commence à s'inquiéter des ventes déclinantes et à déplorer le manque de vision des pontes de Shôgakukan Manga, incapable de comprendre en quoi consiste une "marque de manga". Il propose un plan sur 20 ans et il fait donc ce qu'on ne fait jamais au Japon, il force la main aux pontes pour créer le premier mensuel shônen de Shôgakukan, le Gessan (en 2009). Ce mensuel est un succès et lui permet en 2015 de prendre la poste de rédacteur en Chef du Sunday qui est alors en pleine crise : c'est la première fois dans son histoire que le magazine est déficitaire.
Son action au Sunday :
- Création d'une nouvelle équipe pour former correctement les nouveaux rédacteurs et éditeurs
- Création d'une formation pour les jeunes auteurs donnée par des vétérans (comme Kazuhiro Fujita et Gôshô Aoyama)
- Création d'un fan-club du Sunday pour les collégiens et lycéens
- Création de la plate-forme numérique du Sunday
- Création d'un spin-off de Detective Conan (pour raison commerciale, car il y avait besoin de rentrer de l'argent)
- Sur la même idée que la précédente, il supprime tous les projets qui n'ont pas de lien direct avec la publication pour allouer ces budgets aux histoires courtes et donner leur chance aux débutants
- et lors de ses 18 premiers mois au poste de rédacteur en chef, il a mis fin à 50 séries (une pression digne du Jump, qui n'existait pas dans le Sunday)

Par contre je note que Takenori Ichihara reste étranger au cross-média : la partie animé est gérée par une autre division de Shôgakukan et il pense que ce sont deux mondes à part, même s'ils s'influencent. Mais en somme, il ne s'intéresse pas à ce biais là.
De même, il pense qu'un manga qui marche au Japon marchera à l'étranger, et donc il ne travaille pas avec une vision internationale (même sur certains projets). On se souvient de l'incompréhension des éditeurs étrangers de l'annulation de Marry Grave : certes le manga ne marchait pas au Japon, mais à l'international c'était considéré comme une excellente vente et les éditeurs étrangers étaient même prêts à donner un peu de leur poche pour qu'il se poursuive.

En tout cas il a redressé la barre du Sunday, qui est redevenu viable économiquement de ce que je comprends avec une meilleure gestion des séries et des auteurs. Maintenant c'est à une autre génération de poursuivre le travail ^_^

Voilà, le Sunday n'est plus un magazine, mais une marque.
En fait, il se passe la même chose que dans la télévision : avec la VOD, la pertinence des chaînes de télévision diminue, surtout le concept de grille horaire avec programmes à heure fixe. Maintenant, une fois que le programme est sorti, tu le regardes quand tu veux, et le lien entre les programmes, c'est le fournisseur, qui est la marque de ce qui est proposé. La marque, c'est avant tout un moyen pour rassurer le consommateur face au risque dans le choix. Aujourd'hui, tu achètes du Adidas, tu regardes du Netflix ou du Disney+, et tu lis du manga Jump ou Sunday, plutôt que le Jump ou le Sunday.
Logique.

(Et bon, le nombre de magazines papier vendus est vraiment anecdotique pour le Sunday, donc vaut mieux que ça soit peu significatif pour lui).

On ne pourra pas dire le contraire !

La surprise du soir : Takagi de Souichirou Yamamoto se terminera dans 2 chapitres. Le dernier chapitre sera publié dans le Gessan numéro 11/2023 le 12 octobre :
https://twitter.com/MangaMoguraRE/statu ... 3438040065

Beh...
Je ne suis pas étonné outre mesure, tout d'un coup ils se retrouvés au début de leur troisième année de collège, alors que jusqu'à présent les histoires s'enchaînaient dans le désordre chronologique, mais toujours en première ou deuxième année.
Et curieusement, ça tournait exactement comme je me l'imaginais : Nishikata était sollicité pour rejoindre un club de sport (ce qui semblait naturel vu qu'il devient prof de sport, alors qu'on ne l'avait pas vu en club de sport jusqu'à présent, donc ça allait arriver). Le corollaire étant la question du fait de rentrer avec Takagi, d'où évolution à venir.
Il suffit qu'il "gagne" une seule fois pour que le manga prenne fin, et la manière de gagner a toujours été claire, donc faut pas louper la scène.

N'empêche, c'était une série phare du Gessan, et du point de vue de l'histoire ça pouvait durer indéfiniment. J'imagine que c'est juste l'auteur qui a voulu passer à autre chose. Mais je trouve ça dommage quand même.

A l'inverse, dans Ayumu à la fin de leur année scolaire tout le monde remballe, ça ne peut pas s'éterniser.

Comme je suis le manga chez nobi nobi (volume 18, chapitre 159), je suis allé jeter un coup d'œil au dernier prépublié (174) : finalement je ne suis plus très loin de la fin. Surtout que le volume 19 sort à la fin du mois en France. De ce fait, je vais suivre la fin en direct ^_^

Attention, les chapitres dans les tomes reliés ne sont pas dans l'ordre de la prépublication.
Mais bon, ça ne fait que montrer encore plus que jusqu'à présent, il n'y avait pas d'intrigue filée entre les chapitres. Tu ne rates rien pour la compréhension en sautant des chapitres.

Oui je sais ^_^
Le dernier chapitre du volume 18, c'est le #158, mais en terme de numérotation, le plus "haut" est le #159. Je ne suis pas allé vérifier si l'un avant le #159 est encore manquant, mais de toute façon, je vais juste lire les trois derniers chapitres, histoire de voir la fin (le #174 déjà fait).

Voilà, j'ai lu le chapitre final de Takagi ! C'était tout mignon et touchant. C'est la fin d'une époque !

Quant à Karakai Jōzu no (Moto) Takagi-san, il a été annoncé il y a une semaine qu'une nouvelle série sur Chi au collège allait débuter en novembre. Comme elle sera dessinée par le mangaka qui fait Moto, je suppose que celle-ci devrait aussi se conclure prochainement.

Ah c'est ça le spin off dont il est question ? Seulement la suite du spin off actuel ?
Espérons que Chi aura un petit frère ou une petite soeur, pour lutter contre le dépeuplement du Japon.

Je pense que le chapitre final aurait pu se passer du petit quiproquo sur le déménagement, mais sinon c'est assez conforme aux attentes. Elle aurait pu s'avouer vraiment vaincue sur un match toutefois !

Oui la franchise n'est pas morte :
https://www.animenewsnetwork.com/fr/new ... re/.203229

Et on nous précise que Souichirou Yamamoto travaille déjà sur son prochain manga.

Sur la fin, il y avait en gros deux possibilités : Takagi battue et qui admet une défaite, ou Nishikata définitivement battu et qui admet ses sentiments. Et Yamamoto a choisi... ^_^

J'aurais aimé au moins une défaite, dans toute sa vie, tellement elle avait clairement énoncé comment faire.

J'ai découvert qu'il y avait également un film se passant à l'été de leur troisième année, suite à l'anime. Une version alternative de la fin donc. J'ai voulu voir pour voir comment une intrigue pouvait durer plus d'une heure, et la conclusion.

Alors il y a un petite intrigue sur un chaton, il y a aussi un passage par le festival local... quant à la déclaration, pour être précis le contenu est différent, moins réfléchi et plus spontané, dans un contexte différent. Un Nishikata qui ne se pose pas de questions en fait.

Enfin bon, ce genre de séries où tout le monde est heureux, c'est quand même agréable quand l'actualité c'est toujours trucs horribles les uns après les autres.

J'ai lu cette semaine le tome 63 de Zettai Karen Children qui conclut la série ! Deux ans de décalage par rapport au Japon, on a connu pire ^_^



Une publication initiale de 16 ans au Japon, débutée officiellement en 2005 mais qui a en réalité débutée en 2003 avec des histoires courtes épisodiques. De mon côté j'ai attrapé la série à son arrivée en France en 2012/2013. C'est donc une lecture de dix ans que j'achève.
Que dire ? J'ai beaucoup aimé suivre ces héroïnes qui ont grandi au fur et à mesure des sagas. Rappelons que le manga est divisé en trois sagas : écolières, collégiennes et lycéennes. Le manga propose un vaste casting que Takashi Shiina a fait vivre avec un certain talent et en jouant habilement des codes des intrigues de type "Esper" (conflit normaux/espers, futur apocalyptique à changer, passé qui remonte à la 2e Guerre mondiale, organisation qui transforme les espers en armes, etc.). Evidemment il a aussi fait durer le plaisir avec des arcs parfois à rallonge afin que chacun de ses nombreux personnages ait son rôle à jouer. Effet amplifié lorsqu'il a ajouté le personnage de Matsukaze au tome 40 lors du lancement de la saga "lycée". Et forcément le dernier tour de piste a été conséquent avec la grande machination de Gillian qui est entrée en action au tome 49.
Bref c'était parfois un peu long sur certains passages, mais le charme des personnages et le soin apporté à l'univers ont su me tenir haleine jusqu'au bout avec un joli final (à défaut d'être vraiment surprenant) !