J'en perds mon latin, vous entrez dans un univers parallèle les gars en comparant maladroitement tout comportement d'un adolescent (en situation de guerre permanente) à un comportement de personnage de shonen que vous assimilez maladroitement avec une part de raison à un comportement d'adolescent qui est moins dans le contrôle, quoi que ça c'est le postulat de base parce que dans les faits, dans un même contexte (humanité en perdition etc), la nature humaine fait que même des adolescent ont des comportements différents et c'est très bien mis en avant dans Shingeki ou l'auteur est intelligemment passé par un institut de formation à soldat pour qu'ils puissent se confronter physiquement et mentalement, les leaders ne sont par exemple pas ceux qui font preuve de la plus grande force mais du plus grand charisme.
Mikasa n'est pas une poupée gonflable, c'est une gosse introvertie depuis toujours et qui vie par procuration à travers Elen, qui est le pilier de sa vie, et le carburant de sa force, c'est certainement le personnage le plus égoïste de la série puisqu'elle fera toujours passé Elen devant tous problèmes qui se posent à l'humanité etc.
Le débat est d'autant plus maladroit que ce qui fait un shonen ou seinen, ce n'est pas ses thématiques mais le magazine ou il se retrouve publié, et pour cause c'est la politique éditoriale du magazine qui va chercher à travers les talents du japon son identité. Et eux, savent bien plus que vous, et vos délirantes comparaisons, ce qui pourrait potentiellement convenir à un cœur de cible de jeune adulte ou d'ado.
C'est un faux débat qu'on retrouve souvent chez les faux gars élitistes qui voudraient se donner un genre en classifiant ce qui serait shonen (divertissement pour ado) de la lecture introspective et plus mature et donc plus digne d’intérêt (seinen), avec une hiérarchie entre les œuvres pour savoir ce qui est seinen et shonen sans prendre en compte la seule et unique classification (la politique éditoriale du mag), dans le cas de Shingeki et dans la plupart des seinen publiés, ce qui fait la richesse du titre et parfois la profondeur, c'est le contexte et l'univers, manifestement avec un postulat plus torturé dans le cas de nombreux seinens (c'est moins le focus dans de nombreux shonens) ce qui permet à des personnages d’être carrément violé mentalement par l'univers et de murir avec lui.
C'est le cas de Shingeki (ou de Berserk par exemple) ou la mort est omniprésente, elle fortifie les personnalités ou les paralysent, qu'ils soient des jeune adultes en devenir rentre aussi le processus et pervertie juste les lignes de développement psychologiques.
Dans les faits donc Shingeki est donc publié dans le Bessatsu Shōnen Magazine, c'est donc un shonen, on peut voir ce qu'ils publient ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des ... n_MagazineLa politique éditoriale du mag qui publie aussi Aku no hana (drame romantique entre ado assez pervertis) démontre surtout qu'elle se cherche une identité différente de ce qui se fait ailleurs, plus torturé et qu'elle a un lectorat qui se démarque du shonen Jump et co.
Ce genre de débat qui ne produit que du vent est souvent et régulièrement remis en avant quand la classification sans nuance se confronte à des titres de shonen ambiguës avec une approche différente (Death note, Hokuto no Ken etc), poussant ces gens a se faire des débats d'une grande richesse intellectuelle sur ce qui le rend shonen ou seinen donc en caricaturant (un peu...), soit divertissant soit mature...
Et pour finir sur le nekketsu, c'est un genre dans le genre avec ses propres codes, on peut difficilement le confondre avec un autre genre, c'est le plus vendeur et le plus fédérateur parce que c'est sans doute le genre le plus grand public qui existe. De l'aventure, de l'action, des émotions, et des bons sentiments. Shingeki n'a rien d'une grande aventure faite de bon sentiment, c'est une aventure éprouvante pour le lecteur qui s'attache à des personnages qui n'ont pas forcément une longue espérance de vie, et ceci indépendamment de la noblesse de leur combats (rappelez vous de ce pauvre Marco...).