Synopsie :
Dans un monde où les guerres pour la conquête d’un territoire sont légions, l'empire de Ryoza qui est gouverné par une reine réussit à vivre dans la prospérité. Si ses frontières sont souvent menacées, elles ne sont cependant jamais franchies grâce à la stratégie du Grand Duc qui dirige l’armée. Cette dernière a un avantage majeur puisqu’elle est la seule à pouvoir utiliser des bêtes sauvages et colossales appelées Toudas durant les affrontements.
Les Toudas sont élevés dans le village d’Aka situé à l’intérieur du royaume, bien loin des champs de batailles. Soyon y vit avec sa fille Erin qu’elle élève seule depuis la mort de son mari et a pour mission de soigner les Toudas. Étant née dans le village de Kiri, avec sa fille elles ont la particularité d’avoir les yeux verts ce qui ne leur attire pas la sympathie de certains villageois. En regardant sa mère travailler, Erin tente d’apprendre tout ce qu’il faut savoir sur les Toudas afin de pouvoir exercer plus tard le même métier qu’elle. Cependant, la jeune fille comprendra vite qu’élever des Toudas n’est pas aussi jovial qu’elle le pense et que cette tâche contient sa part de risques. Elle sera alors partagée entre son amour pour eux et les règles du village qui veut s’en servir comme « armes de guerre ».

Critiques :
En clair, Kemono no Souja Erin nous offre un moment d’évasion empreint d’une certaine nostalgie en raison de ce style graphique pastel et du déroulement du scénario que l’on pouvait trouver dans les animés d’antan. Malgré le fait qu’elle possède des éléments clairement destinés à un jeune public, il est conseillé de ne surtout pas sous estimer la maturité de la série qui n’a rien à envier à celle de Seirei No Moribito. En effet, à l’image de son OST, cet animé est une œuvre enchanteresse qui saura captiver sans mal les plus jeunes comme les plus grands d’entre nous. Le seul défaut pour certains sera ce rythme à peine saccadé vers le milieu de la série avec notamment un passage contemplatif mais néanmoins prenant et essentiel au bon développement de l’histoire. À noter de plus que l'on nous offre ici certainement le meilleur personnage féminin de l’année 2009 en la personne d’Erin. Cette dernière est réellement bluffante de par son évolution et de par la force de ses convictions qui emplit son regard. À travers elle, c'est le rapport qu'entretient l'homme avec le milieu naturel et, plus précisément, avec les Toudas et les Ohjus qui est mis en avant d'une manière unique et bien souvent onirique. Par conséquent, Kemono no Souja Erin peut être considérée comme un chef d’œuvre littéraire retranscrit avec justesse et talent en animé. Après 50 épisodes d’une qualité continue et un final si dense en rebondissements et en émotions, on s’accordera à dire qu’il s’agit d’une perle extrêmement rare à ne surtout pas rater ! Plus qu’une histoire à voir, une aventure à vivre et à ressentir pleinement, tout simplement.
C'est de Uehashi Nakoto, auteur de Seirei no moribito !