26 Juil 2016 09:26
26 Juil 2016 18:07
26 Juil 2016 18:11
26 Juil 2016 18:13
26 Juil 2016 22:16
Third_Eye a écrit:Des fois les gens ont besoin d'un rappel à la réalité.
Celim fait du service publique.
26 Juil 2016 22:23
26 Juil 2016 22:42
27 Juil 2016 11:13
27 Juil 2016 13:29
n1k00 a écrit:T'inquiète j'ai rien contre Celim. bien au contraire.
Puis j'ai hâte qu'un certain prof gros et chauve voit ça lui qui trouvait Trump si bien...
(...)
Dominant avant la seconde guerre mondiale, l’isolationnisme disparaît presque entièrement du camp conservateur pendant la guerre froide, avant de réémerger après l’effondrement de l’URSS. Il prend alors deux formes : celle d’un repli strict, représenté par le libertarien Ron Paul, et celle d’un anti-interventionnisme conservateur, promu par M. Patrick Buchanan, ancien collaborateur de Nixon et de Reagan : « Si nous n’arrêtons pas de nous comporter comme l’Empire britannique, nous finirons comme l’Empire britannique (17) », assénait ce dernier en 2006. Ce courant, très minoritaire dans les années 1990 et 2000, connaît une nouvelle vigueur sous la présidence Obama. Regroupé autour du Cato Institute et de la revue The American Conservative (fondée en 2002 par M. Buchanan pour s’opposer à la guerre en Irak), il met en avant les désastres afghan et irakien, mais aussi le contexte de crise économique et sociale. La dette publique conduit certains républicains à préférer une réduction des dépenses au maintien des budgets militaires. En août 2011, le Congrès a ainsi voté un plan d’austérité (dit de « séquestration ») prévoyant 1 000 milliards de dollars de coupes dans les budgets de l’armée sur dix ans. Les « faucons budgétaires » l’ont alors emporté sur les « faucons militaires ».
Le succès des candidatures de MM. Trump et Cruz dans le camp républicain confirme cette nouvelle tendance et révèle le décalage croissant entre l’establishment de la politique étrangère et des électeurs tentés par le repli. Aujourd’hui encore, les think tanks les plus influents, les hauts fonctionnaires du Pentagone et du secrétariat d’Etat, les éditorialistes du Wall Street Journal, du Washington Post, de Fox News ou de Cable News Network (CNN) demeurent largement acquis à l’interventionnisme, et leur voix est toujours aussi forte. « L’establishment de la politique étrangère est presque entièrement composé de néoconservateurs à droite et d’interventionnistes libéraux à gauche », constate Benjamin Friedman (18). La plupart de ces observateurs avisés ont déclaré qu’ils s’abstiendraient si MM. Cruz ou Trump devaient représenter le Parti républicain à la présidentielle. Certains voteraient même pour Mme Clinton. La prétendante démocrate a soutenu la guerre en Irak, les bombardements en Syrie et en Libye ; elle trouve que l’accord nucléaire signé avec l’Iran manque de fermeté et n’a pas hésité à critiquer M. Obama depuis qu’elle a quitté le secrétariat d’Etat. Même si elle a récemment édulcoré ses propos pour contrer les attaques de son concurrent Bernie Sanders — qui appartient depuis toujours à la frange antiguerre des démocrates —, elle est la candidate la plus interventionniste, et la plus rassurante pour l’élite américaine de la politique étrangère. « Les réalistes et les autres chercheurs sceptiques quant aux interventions sont surtout confinés à l’université », estime Friedman.
Se recentrer sur les Etats-Unis : l’argument revient souvent dans la bouche de MM. Cruz, Trump et Obama. Tous trois partagent l’idée que les alliés de Washington — de l’Arabie saoudite à la France en passant par les pays du Golfe, l’Allemagne et le Japon — devraient cesser de s’en remettre à lui et porter leur part du fardeau du système sécuritaire international. Enfin, s’ils affirment tous leur volonté de défendre coûte que coûte Israël et de mettre l’OEI hors d’état de nuire, M. Cruz proposant même de lui appliquer la méthode du « tapis de bombes », ils s’accordent paradoxalement pour considérer que le Proche-Orient n’est plus au centre des intérêts américains.
Sans doute juste sur le plan économique, cette idée interroge d’un point de vue moral et politique : les Etats-Unis peuvent-ils décréter du jour au lendemain qu’ils ne veulent plus d’un leadership qu’ils ont forgé à la force des canons pendant soixante ans ? Peuvent-ils se détourner, sans aucun état d’âme, sans aucune réparation (compensation financière, soutien diplomatique, mise en place d’une coopération fondée sur le juste échange, etc.), d’une région qu’ils ont patiemment déstabilisée ? L’important « n’est pas de savoir s’il y a la paix [au Proche-Orient], mais si les Etats-Unis sont impliqués dans l’absence de paix », a cyniquement résumé Jeremy Shapiro, chercheur à la Brookings Institution et conseiller au département d’Etat. On ne peut faire table rase de l’histoire : même quand ils ne maintiendront plus de soldats dans la région, les Etats-Unis resteront comptables du chaos qu’ils ont enfanté.
Benoît Bréville
- Est-ce vrai que vous soyez réellement devenu fou, Ferdinand ? me demanda-t-elle un jeudi.
- Je le suis ! avouai-je.
- Alors, ils vont vous soigner ici ?
- On ne soigne pas la peur, Lola.
- Vous avez donc peur tant que ça !
- Et plus que ça encore, Lola, si peur voyez-vous, que si je meurs de ma mort à moi, plus tard, je ne veux surtout pas qu’on me brûle ! je voudrais qu’on me laisse en terre, pourrir au cimetière, tranquillement, là, prêt à revivre peut-être. .. Sait-on jamais ! Tandis que si on me brûlait en cendres, Lola, comprenez-vous, ça serait fini, bien fini… Un squelette, malgré tout, ça ressemble encore un peu à un homme … C’est toujours plus prêt à revivre que des cendres … Des cendres c’est fini ! … qu’en dîtes-vous ? … Alors, n’est-ce pas la guerre…
- Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat…
- Oui tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans … Je ne me résigne pas moi … Je ne pleurniche pas dessus moi … Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux plus rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.
- Mais c’est impossible de refuser la guerre, Ferdinand ! Il n’y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger …
- Alors vivent les fous et les lâches ! Ou plutôt survivent les fous et les lâches ! Vous souvenez-vous d’un seul nom par exemple Lola, d’un de ces soldats tués pendant la guerre de Cent ans ?... Avez-vous jamais cherché à connaître l’un de ces noms ? … Non, n’est-ce pas ? Vous n’avez jamais cherché ? Ils vous sont aussi anonymes, indifférents et plus inconnus que le dernier atome de ce presse-papiers devant nous, que votre crotte du matin …Voyez donc bien qu’ils sont morts pour rien, Lola ! Pour absolument rien du tout, ces crétins ! Je vous l’affirme ! La preuve est faite ! Il n’y a que la vie qui compte. Dans dix milles ans d’ici, je vous fais le pari que cette guerre, si remarquable quelle nous paraisse à présent, sera complètement oubliée… A peine si une douzaine d’érudits se chamailleront encore par ici, par là, à son occasion et à propos des dates des principales hécatombes dont elle fut illustrée… C’est tout ce que les hommes ont réussi jusqu’ici à trouver de mémorable au sujet les uns des autres a quelques siècles, à quelques années et même à quelques heures de distance… Je ne crois pas à l’avenir Lola…
27 Juil 2016 13:52
27 Juil 2016 13:53
aristide a écrit:n1k00 a écrit:T'inquiète j'ai rien contre Celim. bien au contraire.
Puis j'ai hâte qu'un certain prof gros et chauve voit ça lui qui trouvait Trump si bien...
Je sais que tu n'as pas trop l'habitude de lire des textes où il n'y a pas d'image, n1k00 , mais celui-ci est intéressant.
27 Juil 2016 14:46
Rukawa a écrit:c'est quand même ironique que, pour conclure son message, aristide cite un mec ouvertement antisémite.
27 Juil 2016 15:25
28 Juil 2016 02:21
28 Juil 2016 09:12
28 Juil 2016 11:32
28 Juil 2016 12:54
28 Juil 2016 13:25
28 Juil 2016 14:06
28 Juil 2016 14:56
28 Juil 2016 15:27
29 Juil 2016 22:30
30 Juil 2016 09:31
aristide a écrit:J'avoue ne pas lire beaucoup d'auteurs français actuels non plus. J'ai essayé Nothomb il y a plusieurs années et j'avais bien aimé Stupeurs et tremblements. .
31 Juil 2016 19:01
01 Aoû 2016 13:31
03 Aoû 2016 02:56
07 Aoû 2016 18:52
07 Aoû 2016 19:14
08 Aoû 2016 22:04
11 Aoû 2016 23:13
12 Aoû 2016 19:39
aristide a écrit:Après, pour reprendre ce que tu disais Rukawa, je suis comme toi, je préfère lire des essais et des livres "scientifiques" que des romans. L'essentiel des romans que j'ai lu datent de la décennie couvrant mes 16-26 ans. Depuis, je ne lis que très rarement romans, nouvelles, histoires, contes, etc. Je n'arrive plus à m'immerger dans une histoire, je me lasse assez vite.
12 Aoû 2016 20:32
12 Aoû 2016 21:07
17 Aoû 2016 22:10
21 Aoû 2016 12:23
21 Aoû 2016 16:52
n1k00 a écrit:
Gokuhi a écrit:C'est le genre de reportage qui te fait croire aux extraterrestres, aux reptiliens, aux hommes du futur, à une tribu composée que plusieurs Eisenstein, à dieu et à l'apocalypse. Alors que c'est juste grâce aux hommes du pilier.
21 Aoû 2016 16:56
21 Aoû 2016 18:45
21 Aoû 2016 19:44