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 MessagePosté: 12 Jan 2016 18:08      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Ritual Admin
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pacboy a écrit:
Je te recommande Identité secrète aussi. Un excellent récit, racontant l'histoire d'un gamin fan du comics Superman.

J'ai essayé de voir tous ces livres que vous m'indiquez à la Fnac, chou blanc. Tant pis. A la place, j'ai feuilleté "la mort de Superman". Esthétiquement, c'est bien plus proche de ce dont je me souvenais des comics. Je me rappelle qu'à l'époque, quand ça avait été annoncé aux infos, je m'étais dit "Superman existe encore en BD ? :shock: "
Je me souviens aussi que les remplaçant et finalement la résurrection avaient été évoqués. En tout cas, ça avait réussi à atteindre mes oreilles.
Puis plus tard... "Batman existe encore en BD ? :shock: "

Gouki a écrit:
Mais en fait Superman, c'est justement ça sa définition: celui qui réalise l'impossible, l'incroyable, le pas crédible. La première image de Superman c'est lui en train de soulever (et fracasser) une voiture.

Pour moi c'est justement la quête du réalisme à tout prix qui fait que Superman a si peu de bonnes histoires récemment. Une bonne histoire de Superman c'est une où il nous laisse bouche bée.

Pourquoi se morfond-il sur le fait qu'il ne peut pas tout faire (sauver tout le monde) alors, quand il le pourrait ?
Si je devais avoir un super pouvoir, je préférerais avoir le pouvoir de guérir les gens. Cela me semble plus utile que soulever les voitures. Et comme Superman est omnipotent, il devrait pouvoir le faire. Il aurait du être médecin plutôt que journaliste.

pacboy a écrit:
D'ailleurs on voit bien le thème de l'immigration du racisme et du rejet avec l'arc en cours de superman avec Clark Kent qui n'existe plus puisque que now tlm sait que c'est lui sup et now il est rejeté et traqué comme une bête.
Ah ben c'est justement un truc que je voulais évoquer, après avoir lu du Superman. Pourquoi rester anonyme et galérer à prétendre être quelqu'un d'autre quand il pourrait être Superman 100% du temps ? Vu qu'il ne risque pas grand chose... En fait je me doutais bien qu'à un point quelconque le cas avait du être abordé, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit maintenant.

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 MessagePosté: 12 Jan 2016 18:35      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Seraphin
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Tout simplement car il est un métisse culturel, il ne veut pas abandonner ces racines humaines (Clark) et représente ces origines Krypton (Superman aka Kal El). Il est le modèle de l'immigré qui s'est adapté correctement.

Et non la magie pour soigner des gens n'est pas possible pour Superman, d'ailleurs la magie est un de ces points faibles, il peut apprendre vite, et cicatrice bien avec ces rayons par moment, mais en étant journaliste, se retrouve plus facilement à faire acte de bienveillance, puisque cela lui permet de relever les injustices de toutes sortes et faire en sorte que tout le monde soit Superman.

Même à pleins temps, Superman ne pourrait tout sauver, d'ailleurs j'ai lu un comics y a peu dans Superman Saga, ou Lex pose un piège dans différents endroits, en résultera qu'il sera trop tard pour sauver un adolescent qui se fera écraser par un train, son ami voyant que Superman n'a pas sauvé son ami, se mettra à hair Sup. Car c'est ça Superman, c'est pas une question d'un homme capable de tout et qui doit tout faire pour les autres, mais d'un homme intègre qui fait tout pour aider et que les autres fasse de même s'entraide. La nature humaine philosophé en super héros. Pour ça qu'on a souvent des campagnes avec Sup, disant que les pompiers/policiers/docteurs sont aussi des Superman. Scrubs en fait même sa chanson "I'm not Superman" mais en vrai, aider son prochain d'une quelconque façon sans demander de retour l'est. Même si cela devra dire échouer parfois, comme Superman.

La mort de Superman a fait grand bruit à l'époque, premiere fois qu'un super héros de son importance, meurt. Bon après ça a ouvert la boite de pandore, et tout le monde fait ça pour ressusciter ces persos 1 an après pour booster encore plus les ventes, mais ce fut le premier arc et qui marqua l'Amérique par l'importance du symbole qu'est Superman.

Et oublié de préciser dans l'arc Truth, on lui a absorbé pas mal de ces pouvoirs, donc en plus d'être traqué il n'est plus si fort.

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 MessagePosté: 13 Jan 2016 16:03      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Ritual Ermite
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saverne a écrit:
Pourquoi se morfond-il sur le fait qu'il ne peut pas tout faire (sauver tout le monde) alors, quand il le pourrait ?
Si je devais avoir un super pouvoir, je préférerais avoir le pouvoir de guérir les gens. Cela me semble plus utile que soulever les voitures. Et comme Superman est omnipotent, il devrait pouvoir le faire. Il aurait du être médecin plutôt que journaliste.

Ce questionnement est intéressant pour mettre en évidence les limites du genre, mais ne sont pas fondamentalement pertinentes dans le cadre d'un univers superhéroïque où c'est l'aventure qui prédomine, pas la cohérence.

Pourquoi Tony Stark ou Reed Richards ne font pas profiter les gens de leurs inventions ou essaient de guérir le cancer? Pourquoi Thanos ne détruit-il pas l'univers d'un coup quand il a le Gant de l'Infini ou le Cube Cosmique? Pourquoi les Chevaliers du Zodiaque se font-il chier à traverser 12 maisons au lieu de faire un détour ou de prendre un hélico et d'atterir directement chez le grand Pope (alors que Cassios et Marine s'y baladent)? ects... eh bien disons parce qu'il n'y aurait plus d'histoire, plus de série à suivre? :mrgreen: :lol:

Après, certaines histoires hors continuité se sont penchées sur les "limites" que s'impose Superman afin de justifier cela (Paix sur Terre de Dini et Ross notamment) et sa philosophie d'être plus un modèle, une inspiration et de laisser l'Humanité grandir par elle-même (encore d'actualité dans les parutions mensuels dans Superman Saga, tiens).

Une problématique semblable est traitée dans le Thor de Jurgens lorsqu'il succède à son père Odin et passe devant trois autres souverains de panthéon pour juger s'il est vraiment digne de ses nouvelles fonctions la réponse est non. Parce que le pouvoir de faire doit s'exercer en équilibre avec la sagesse de savoir quoi faire et quoi ne pas faire. D'une manière très terre à terre, la question "pourquoi Superman se morfond-il de ne pas tout faire quand il le pourrait" est équivalente à "pourquoi les parents de font-ils pas eux-mêmes les devoirs à la maison de leurs enfants quand ils peuvent le faire ?" ; et je pense que tout le monde sera à peu près d'accord pour penser que faire soi-même les devoirs à la maison de ses enfants n'est pas vraiment une chose intelligente même si on est capable de le faire.

pacboy a écrit:
La mort de Superman a fait grand bruit à l'époque, premiere fois qu'un super héros de son importance, meurt. Bon après ça a ouvert la boite de pandore, et tout le monde fait ça pour ressusciter ces persos 1 an après pour booster encore plus les ventes, mais ce fut le premier arc et qui marqua l'Amérique par l'importance du symbole qu'est Superman.


Pas aussi iconique que la mort de Superman mais la Mort de Captain Marvel en 1982 est sans doute ce qui peut être considéré comme la premiére vraie mort d'un Super héros d'envergure. Notamment parce qu'il est mort d'un cancer et que l'histoire raconte sa considération sur sa situation et son agonie jusqu'à sa mort. Un véritable choc pour l'époque. Et le personnage est toujours consideré mort aujourd'hui.

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 MessagePosté: 14 Jan 2016 12:20      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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pacboy a écrit:
Tout simplement car il est un métisse culturel, il ne veut pas abandonner ces racines humaines (Clark) et représente ces origines Krypton (Superman aka Kal El). Il est le modèle de l'immigré qui s'est adapté correctement.

Quand je disais être Supeman 100% du temps, peut-être serait-il plus négociable d'avoir un Clark Kent dont la profession est super héros ouvertement. Comme d'autres sont pompiers sous leur vrai nom.

Gouki a écrit:
Pourquoi Tony Stark ou Reed Richards ne font pas profiter les gens de leurs inventions ou essaient de guérir le cancer? Pourquoi Thanos ne détruit-il pas l'univers d'un coup quand il a le Gant de l'Infini ou le Cube Cosmique? Pourquoi les Chevaliers du Zodiaque se font-il chier à traverser 12 maisons au lieu de faire un détour ou de prendre un hélico et d'atterir directement chez le grand Pope (alors que Cassios et Marine s'y baladent)?

Tony Stark me semble être bien moins philanthrope que Clark Kent. Richard Reed, je ne connais pas trop (à moins que ce soit Richard Reid, auquel cas il y a une explication).
Détruire l'univers, ça suppose avoir des tendances suicidaires je crois.
Quant aux chevaliers du zodiaque, autant prendre un hélico pour survoler un tas de types qui ont le pouvoir de t'allumer à distance dans les airs parait risqué, autant Marine et Cassios qui passent par l'escalier de secours m'a toujours profondément troublé. :x

Gouki a écrit:
Pas aussi iconique que la mort de Superman mais la Mort de Captain Marvel en 1982 est sans doute ce qui peut être considéré comme la premiére vraie mort d'un Super héros d'envergure. Notamment parce qu'il est mort d'un cancer et que l'histoire raconte sa considération sur sa situation et son agonie jusqu'à sa mort. Un véritable choc pour l'époque. Et le personnage est toujours consideré mort aujourd'hui.

Super héros d'envergure inconnu de mon côté ! A moins qu'il ne soit plus si connu justement parce qu'il est mort. D'un autre côté, si j'ai bien compris en regardant les topics ici (genre Captain America si je me souviens bien), les auteurs ont généralement aucun problème à tuer surtout le nom et le prénom d'un superhéros, pour que le superhéros existe toujours en tant que tel quitte à changer juste son background, via remplacement.



Ah, not again! Décidément, ces Robin, ils durent de moins en moins longtemps !

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 MessagePosté: 14 Jan 2016 12:36      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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Ha je l'ai dis, avant c'était parce que ça ne vendait plus, donc on faisait une fin dramatique, now c'est pour créer une event et remplacer le perso quelques temps par d'autres. Car les morts et résurrection ça fait vendre.

Robin, y en a eu que 2 sur les 4 de morts, et les deux ont ressuscité, donc c'est bon. :lol:

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 MessagePosté: 14 Jan 2016 23:13      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Ritual Ermite
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saverne a écrit:
Tony Stark me semble être bien moins philanthrope que Clark Kent. Richard Reed, je ne connais pas trop (à moins que ce soit Richard Reid, auquel cas il y a une explication).


Si tu tiens tant que ça à voir Superman en sauveur de l'humanité qui va guérir le cancer et autres maladies , tu as juste à trouver et lire "All Star Superman" de Grant Morrison à la bibliothéque.

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 MessagePosté: 15 Jan 2016 00:13      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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et oui quand Superman est mourant, il décide de laisser un gros héritage rapidement. :lol:

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 MessagePosté: 19 Jan 2016 00:19      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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Gouki a écrit:
Si tu tiens tant que ça à voir Superman en sauveur de l'humanité qui va guérir le cancer et autres maladies , tu as juste à trouver et lire "All Star Superman" de Grant Morrison à la bibliothéque.

J'ai finalement réussi à en lire la majeure partie. Mes observations :
-C'est parfois un peu difficile pour le néophyte que je suis : le super chien ? la superman squad ? tout un tas de types de planètes x ou y ? Bigre !
-C'est marrant de voir à quel point les approches peuvent changer entre les différents auteurs. Ces super héros vieux de tant de décennies, ou bout d'un moment ça devient des mythes à constamment réinterpréter, comme ceux de l'antiquité.
-A nouveau, je vois mieux ce dont vous parliez pacboy et toi sur la façon différente d'écrire pour Supeman.
-Quand il guérit le cancer à l'aide de ses potes liliputiens, j'ai trouvé ça chouette.

J'ai également fini par comprendre que dans les comics, Lois a souvent eu des doutes sur l'identité de Superman, ce que je trouve un point positif. J'ai fais du Wikipedia sur eux, et a priori ils se marient et restent mariés. Tant mieux, un point positif par rapport à Spiderman !

pacboy a écrit:
Robin, y en a eu que 2 sur les 4 de morts, et les deux ont ressuscité, donc c'est bon. :lol:

J'ai aussi fais du Wikipedia sur Robin, et je trouve intéressante l'histoire de Nightwing, le Robin qui grandit. Si tous ces gens pouvaient vieillir un peu plus rapidement, ça apporterait de nouveaux enjeux et un meilleur renouvellement des storylines. C'est d'ailleurs un aspect que j'avais bien aimé dans Ant-Man : l'ancien super héros qui transmet son matos. Il me semble que c'est aussi ce qui se passe dans un des animes de Batman, avec un vieux Bruce Wayne. J'avais beaucoup aimé le premier anime d'ailleurs. Même si je dois bien avouer que j'avais commencé à aimer Batman dès la vieille série télé qui passait avant la sortie du premier film. :argh:

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 MessagePosté: 19 Jan 2016 08:14      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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Alors non actuellement ils sont pas mariés, ni même ensemble, Sup est avec Wonder Woman, et Lois a balancé à tout le monde que Clark était Sup, et donc en ce moment un peu faché. :lol: Bon après c'est dus au renouveau du monde des news 52.

Et il y a cette idée là de transmission, lors de Knightfall, Bruce est paralysée et en chaise roulante, c'est Jean Paul Valley (un français cocorico) qui le remplace en tant que Batman, qui va peter les plombs. Bruce Wayne décédé contre Darkseid (enfin c'est ce qu'on croit) c'est Dick Grayson qui va le remplacer avec enfin Damian en tant que Robin. (y aura même une guerre des Robin pour savoir qui va reprendre le masque) et enfin actuellement Bruce est amnésique, c'est Gordon qui a créé une combinaison moisi robotique batman/pikachu pour assurer l'intérim. (Snyder je te hais !)

Haaaaaa et oui Grant Morrison c'est ultra référenciel, quand t'es fan, tu te dis que le gars est plus qu'un connaisseur hardcore en comics, tellement il te ressort des trucs oubliés par tous. Pour moi par exemple c'est ces 7 ans sur Batman qui sont le meilleur run de l'homme à la chauve souris, mais bon sang faut s'accrocher pour tout comprendre et même ces idées absurdes (une Bat-Vache) sont classes.

edit : ha tiens et si tu veux voir encore deux Superman avec une manière de l'approcher totalement différente, RED SON et Injustice. Là Superman est tel la vision de sa première apparition en mode dictateur.

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 MessagePosté: 21 Jan 2016 18:17      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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J'ai raté un message de Gouki. :(

pacboy a écrit:
Alors non actuellement ils sont pas mariés, ni même ensemble, Sup est avec Wonder Woman, et Lois a balancé à tout le monde que Clark était Sup, et donc en ce moment un peu faché. :lol: Bon après c'est dus au renouveau du monde des news 52.

Ah... :|
N'empêche, c'est là qu'on voit que Toriyama était vraiment novateur, avec Goku qui devient père, puis grand père. Il y en a pas tellement des histoires où les héros vieillissent, quitte à ce que les enfants prennent la relève.
Statu Quo is God !

pacboy a écrit:
un français cocorico (...) qui va peter les plombs
Cocorico, en effet ! :lol:

pacboy a écrit:
Et il y a cette idée là de transmission, lors de Knightfall, Bruce est paralysée et en chaise roulante, c'est Jean Paul Valley (un français cocorico) qui le remplace en tant que Batman, qui va peter les plombs. Bruce Wayne décédé contre Darkseid (enfin c'est ce qu'on croit) c'est Dick Grayson qui va le remplacer avec enfin Damian en tant que Robin. (y aura même une guerre des Robin pour savoir qui va reprendre le masque) et enfin actuellement Bruce est amnésique, c'est Gordon qui a créé une combinaison moisi robotique batman/pikachu pour assurer l'intérim. (Snyder je te hais !)

L'amnésie, c'est une ficelle tellement utilisée qu'elle en est complètement détendue, un artifice trop facile, y compris dans les mangas, faut qu'ils arrêtent, tous. Par contre j'adhère totalement au remplacement de Batman par l'ex-Robin. Reste à voir si c'est avant ou après le reboot 52 dont tu parles.
J'aime vraiment Batman, j'ai récemment lu The Killing Joke et Mad Love, pas de besoin de se lancer dans un guerres intergalactiques et des cross overs ultimes, des histoires simples peuvent être excellentes.

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 MessagePosté: 21 Jan 2016 19:18      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Seraphin
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Remplacement de Batman par l'ex robin Dick Grayson c'est avant le renouveau new 52 et c'est par le genialissime grant Morrison. Grant Morrison présente Batman en 8 tomes chez urban. Sinon le Bruce amnésique par Snyder beurk et c'est depuis le renouveau new 52...

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Dernière édition par pacboy le 24 Jan 2016 13:26, édité 1 fois.

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 MessagePosté: 24 Jan 2016 09:46      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Ritual Ermite
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saverne a écrit:
J'ai raté un message de Gouki. :(

J'avais écris un truc sur les couples et les mariages chez les deux majeurs que sont Marvel & DC puis je me suis ravisé. Je pointais du doigt l'incapacité à gérer le statut de marié(e) chez les super héros. Exception faite pour Reed Richards.

Citation:
N'empêche, c'est là qu'on voit que Toriyama était vraiment novateur, avec Goku qui devient père, puis grand père. Il y en a pas tellement des histoires où les héros vieillissent, quitte à ce que les enfants prennent la relève.
Statu Quo is God !.

Le coup de génie de Toriyama aura été de rendre son héros une dimension adulte, mais je ne sais pas si on peut considérer que les questions de mari et pére soient traités d'une maniére ou d'une autre par l'auteur... Pour Sangoku, Chichi et Sangohan, c'est comme des amis.

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 MessagePosté: 25 Jan 2016 00:34      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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pacboy a écrit:
Remplacement de Batman par l'ex robin Dick Grayson c'est avant le renouveau new 52 et c'est par le genialissime grant Morrison. Grant Morrison présente Batman en 8 tomes chez urban. Sinon le Bruce amnésique par Snyder beurk et c'est depuis le renouveau new 52...

Donc entre Superman et Batman, juste avant le reboot, j'ai l'impression que ces deux séries au long cours avaient finalement trouvé des fins tout à fait satisfaisantes, non ? D'un côté, Superman a la fois marié et super héros, et Batman pris en charge par quelqu'un d'autre (genre le Masque de Zorro, un film qui reprend cette thématique de transmission de héros).

Gouki a écrit:
Le coup de génie de Toriyama aura été de rendre son héros une dimension adulte, mais je ne sais pas si on peut considérer que les questions de mari et pére soient traités d'une maniére ou d'une autre par l'auteur... Pour Sangoku, Chichi et Sangohan, c'est comme des amis.

Goku devient père en tout cas, c'est ce dont je parlais, il s'occupe de son gamin et lui apprend tout ce qu'il sait (ou plutôt la seul chose qu'il sache, soit se battre). Après Goku ne valorise certes pas sa femme en tant que telle, mais celle-ci semble elle-même privilégier son rôle de mère à son rôle d'épouse. D'un côté, un homme qui s'occupe plus de se battre que de sa femme, ça n'est pas quelque chose d’irréaliste, je viens de le voir dans American Sniper (même si les protagonistes sont différemment obsédés par le combat). D'un autre, faut pas se leurrer, Toriyama explique lui même être handicapé pour traiter les relations amoureuses, préférant laisser cela à son pote Katsura.

Enfin le fait est que même s'il ne vieillit pas beaucoup, le fait qu'il ait des enfants est un phénomène rare dans ce genre de fiction, surtout qu'ils ont un rôle important à jouer (preuve qu'ils grandissent, eux aussi), ils n'arrivent pas uniquement sur la fin comme dans Naruto ou Harry Potter.

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 MessagePosté: 25 Jan 2016 00:43      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Seraphin
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saverne a écrit:
pacboy a écrit:
Remplacement de Batman par l'ex robin Dick Grayson c'est avant le renouveau new 52 et c'est par le genialissime grant Morrison. Grant Morrison présente Batman en 8 tomes chez urban. Sinon le Bruce amnésique par Snyder beurk et c'est depuis le renouveau new 52...

Donc entre Superman et Batman, juste avant le reboot, j'ai l'impression que ces deux séries au long cours avaient finalement trouvé des fins tout à fait satisfaisantes, non ? D'un côté, Superman a la fois marié et super héros, et Batman pris en charge par quelqu'un d'autre (genre le Masque de Zorro, un film qui reprend cette thématique de transmission de héros).


Nop, si l'univers de Superman a été rebooté avec les news 52, Batman est dans la continuité de là où on l'avait laissé, pretextant aucune raison au fait que Dick abandonne le masque, et juste avant Dick avait le masque de Batman, mais Bruce aussi, et des milliers d'autres de la Batman Inc aussi :p (dont une vache, je le rappelle)

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 MessagePosté: 25 Jan 2016 09:36      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Ritual Ermite
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saverne a écrit:
D'un côté, un homme qui s'occupe plus de se battre que de sa femme, ça n'est pas quelque chose d’irréaliste, je viens de le voir dans American Sniper (même si les protagonistes sont différemment obsédés par le combat).

C'est au moins un point similaire à toute ces fictions et leurs inspirations: les héros sont machos et ils sont populaires pour cela.



Citation:
D'un autre, faut pas se leurrer, Toriyama explique lui même être handicapé pour traiter les relations amoureuses, préférant laisser cela à son pote Katsura.

Je veux bien te croire: quand on considére le personnage de Lunch en son état puis de son éviction pur et semble de la série :shock:

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 MessagePosté: 29 Avr 2017 15:42      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Immortel
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Entre savants fous

Celimbrimbor a écrit:
Je suis un fan de structure, ce que d'aucuns, me connaissant un peu, me reprochent, tant cela confine à la paranoïa.
La lecture est un plaisir, l'écriture aussi et, au final, on en sort plus grand que l'on y était rentré, mais aussi plus vide et plus curieux, comme lorsque, petit, je visitais ces grandes bibliothèques, dont les rayonnages étaient autant de promesse d'inconnus à découvrir.


Tout est dit. Mais qu'est-ce qui est dit ?

Que derrière l'impavidité du style de Celimbrimbor, pourrait bien se cacher un être chaotique, ouvert à toutes sortes d'impressions morales.
Mais aussi, et c'est là un point à ne pas sous-estimer, qui pense que l'organisation de ses pensées constitue une fin en soi.
(La croyance qu'une chose pour avoir été bien analysée est désormais comprise).

Comment finissent tous ses avis : par une analyse du style, un jugement de la forme et jamais du fond.
Celimbrimbor n'a jamais fait une seule découverte en philosophie : rien que des pensées lues, jamais une pensée vécue.

Eh quoi! L'amour du style serait-il la finalité de la dialectique ?

L'archétype du savant qui ne ressent plus rien par lui-même, qui compulse.
La passion dans l'arrangement des mots, la clarté exigée, le besoin d'organiser...
La volonté de ne pas se faire avoir, le choix des phrases, chaque mot est à sa place.
Tout cela témoigne d'un réel engagement, d'une volonté d'être concis. Une sincérité qui est rare.
Il a même poussé l'honnêteté de se définir lui-même comme 'un imposteur'...

Ce que sont les 3/4 des gens qui postent ici. Sauf qu'ils préfèrent encore se mentir à eux-mêmes.

La plupart de mes posts ne s'adressent qu'à lui, au seul qui pourrait les comprendre. Les autres sont trop frivoles pour ça.
Leur pathétique légèreté... Ils appellent cela 'la vraie vie' comme pour lui donner de l'importance.

Rien que des crétins dont pas un qui n'a vu ma remise en question des mœurs, qui n'a compris où je voulais en venir, les possibilités de mes questions : 'Rien n'est vrai, tout est permis'.

A part peut-être Masataka qui trouve 'mes pensées dangereuses'. :)
Soit dit en passant, derrière leur apparente naïveté, les posts de Masataka sont inappréciables pour leur côté pertinent : la recherche du ippon chez Musashi, le non-sens de l'identité ...
(Il a un réel talent mais il l'ignore ;) )
Tout le contraire d'un Aristide qui donne dans le genre prof de philo mais qui se trompe systématiquement sur tout ce qu'il écrit.
Venir ici pour parler politique...Comme si, depuis l'Antiquité, les philosophes n'étaient pas précisément des hommes d'état manqués...

La blague du jour :
Quel-est le comble de la philosophie ?
- En faire son métier.


Ce que j'ai deviné, moi, c'est que derrière les pseudos ne se cachent jamais des pensées mais bien plutôt des sentiments;
un peu comme l'automobiliste trahit ses émotions dans son comportement en voiture.

On n'a que peu l'occasion de s'intéresser au cas de ses contemporains, RSF est en cela un laboratoire de premier ordre, une nouvelle expérimentation.

Je le dis tout net : j'ai toujours été fan de Celim, depuis ses premiers écrits : ce post est un témoignage de ma reconnaissance.

Avec moi on entre dans une nouvelle ère : à l'âge d'or du comédien succèdera celui du fan.
On ne mettra plus sa volonté à jouer un rôle : on fera une biographie...

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Homeless at home
We deem we dream
And that dissolves the days
Through wich existence strays


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 MessagePosté: 29 Avr 2017 16:25      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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Tu n'as pas des partiels à réviser ?

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 MessagePosté: 29 Avr 2017 17:36      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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Quelle déclaration ahahahha, beau gosse celim.

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 MessagePosté: 30 Avr 2017 20:16      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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aristide a écrit:
Tu n'as pas des partiels à réviser ?

:lol:


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 MessagePosté: 06 Mai 2017 09:28      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Archangel
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Après une petite semaine de tergiversations, répondons ! Je vous les épargnerai, bien sûr, ainsi que mes prétéritions.
D'abord, je me suis rarement senti aussi poliment rabroué. C'est marrant.
Ensuite, merci.
Et puis, pour conclure : boarf. Sans aménité. Juste : boarf.

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 MessagePosté: 06 Mai 2017 11:11      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Archangel
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ah elle était là la lettre du Stan à son Eminem.

Celim a tellementé été choqué que, pour le perdre, il a utilisé plusieurs mots inhabituels de plus de 3 syllabes pour finir sur un qui n'est pas dans le dico.

JeanW. a écrit:
La passion dans l'arrangement des mots, la clarté exigée, le besoin d'organiser...

ceci, donc.

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kono dengon wa goran no sponsor no teikyou de okurishimasu
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 MessagePosté: 09 Sep 2017 14:15      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Immortel
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Mon idée de la Cybernétique

1. "Lois de conservation de l'énergie spirituelle"
- l'effet c'est l'épuisement : + la lutte nerveuse a été féroce, + l'épuisement est grand (nous en sommes là)
- la nécessité c'est la plus grande utilité possible pour l'avenir : l'obéissance c'est la loi de la vie

L'être ne tend pas vers un idéal.

2. "La guerre des cerveaux"
- la pitié est l'expression de la laideur, la laideur est l'interprétation de la pitié
- l'épuisé donc laid donc pitoyable donc vertueux
Les petites gens ne sont pas les mieux armés : s'ils n'enrageaient pas, ils en crèveraient.
Tout est fait pour casser le moral.
Ce ne sont pas les effets de la pitié mais ses causes qu'il faut combattre, la pitié en tant qu'abaissement des forces vitales est un symptôme...
L'art = 1 oubli, le travail = 1 refuge, l'humilité = 1 jouissance, la patience = 1 ascétisme

3. Quelles-sont les conditions d'arrivée de l'idéalisme (bouddhisme, christianisme, romantisme, ...) ?
- fatigue intellectuelle
- juxtaposition de tous les styles, de toutes les mœurs (barbarie culturelle)
- objectivation
Nihilisme au XXI : on ne croît plus en rien, l'impossibilité de se fixer, de croire, de vouloir, on se moque de tout (vie ironique)

Conclusion :
La complaisance dans la souffrance cache mal la vanité de la situation d'où est issu votre idéalisme (le débat sur l'IA).
Ce qu'on appelle 'lutte pour la survie' est une forme déguisée d'auto-satisfaction : on 'se bat' alors on est encore 'digne', on est 'debout'.
On aboutit actuellement à une culture de la revendication basée sur le ressentiment.
Un renforcement culturel, en vue d'un renforcement de l'Homme, exige d'abord des conditions déterminées qui ne subissent pas la nature (le hasard).

La volonté de puissance ne peut être intentionnelle.

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 MessagePosté: 28 Oct 2017 13:11      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Immortel
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Time to conduct evil.

Si l'on suit l'évolution de RSF, on se rend compte qu'il y a eu une chute vertigineuse des topics différents créés,
que les 8000 (!) membres sont, pour ainsi dire, inexistants,
qu'un 'noyau dur' s'est formé,
qu'il n'y a pas de polémique, qu'on tend vers un unanimisme.

Il me suffit de lire n'importe quel sujet à la mode chez RSF pour me convaincre que le progrès n'existe pas.

RSF n'a pas 'attrapé le chômage', RSF a 'attrapé le cancer' !

aristide, Celimbrimbor, philosophes ? Non, lecteurs !
Vous pouviez changer la donne. Vous aviez les capacités intellectuelles de le faire.
Mais dès qu'il s'agissait de s'exprimer dans les débats, vous vous êtes montrés condescendants jusqu'à la plus plate médiocrité.

Les années Naruto étaient les meilleures pour aristide : il n'est plus que l'ombre de lui-même.
L'âge d'or de Célim (vers 2009-2011), où il était le plus pertinent, est lui aussi passé.

Je suis la dernière étincelle. Ma mission est de guérir RSF.

Dernier exemple en date : le débat 'le monde dans 20 ans'.
Qu'on lise le texte en partant de la fin, de 'jodibango le chrétien' à ma plaisanterie nihiliste.
Comme une sorte d'esper, j'envisage, à un mois d'intervalle, 'ces savants qui passent leur temps à remonter aux causes'.

N'importe quel individu de bon tempérament éclatera de rire tant l'ironie est manifeste
...Mais aristide n'y a vu qu'une occasion de plus de se plaindre et se lamenter.

Je répondrais sous peu à votre 'grand débat' sur l'IA comme on était en droit de l'attendre de la part de vrais philosophes.
A bientôt, donc.

The Ritual Jester.

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 MessagePosté: 31 Oct 2017 11:17      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Archangel
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Si les attaques ad personam commencent à lasser, il faut néanmoins toujours rendre au flatteur le paiement de son compliment. Merci alors de considérer que l'imposteur que je suis a pu dire ou écrire quelque chose de pertinent à un moment donné. Je serais même curieux de voir cités des exemples de ce qui est ainsi qualifié, par souci d'édification. Également, je fais ce que je peux pour ne plus être sinon l'imposteur, afin de ne plus décevoir.
Ce qui me permet d'ajouter la question suivante : la déception provient-elle des attentes déçues (on remarquera que ces attentes n'étaient exprimées par personne sinon celle qui porte la déception et surtout pas par ceux qui ont déçu, qui n'attendaient rien d'eux-mêmes sinon, pour ma part, l'étalage d'une suffisance malveillante je suppose) ou vient-elle du fait qu'à partir d'un moment, les discours proposés ne permettent plus d'accord entre les discoureurs et le lecteur plein d'attentes ?

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 MessagePosté: 08 Jan 2018 00:57      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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aristide a écrit:
Première affirmation : Si principe de causalité, quid du big bang, et de l'avant big bang ? Ontologiquement parlant, on sait depuis Bergson que le néant absolu est stérile, et n'existe pas. Or, nous sommes, ou de façon plus générale, il "est", et ce, depuis le big bang. Si le néant était, nous ne serions pas là... (on exclut la métaphysique hegelienne du néant qui est un discours de... discours).
Du coup, avant le Big Bang, il était forcément quelque chose... ou l'univers, ou un déclic.
Deuxième affirmation : Si on se fie aux dernières découvertes en astrophysique, que l'on remonte au big bang, on constate qu'il y a eu un enchainement d'évènements dont on peut suivre le déroulement (de la gravité puis de l'Hydrogène à maintenant), selon le principe de causalité tel qu'on le définit aujourd'hui (et de façon bien plus précise et intéressante que Schopenhauer,
n'est-ce pas).
Question(s) : Mais avant ce Big Bang alors ? Si on suit Schopenhauer, et Parménide et Xénophane bien avant lui, l'univers est un et s'autosuffit.
Mais si on reste avec eux, on butte sur l'avant big bang et la nature de l'univers :
- selon eux, l'univers, l'étant absolu, cette immanence se suffirait et serait la base de l'être, de nous, eux, ça, là, etc.
Or, comme le néant absolu n'existe pas, et que l'univers existe MAIS qu'on a prouvé qu'il a eu un commencement, un début, et qu'on ne peut pas dire qu'il a été insufflé, créé, initié par une force extérieure à l'expérimentation scientifique (bref, pas de transcendance prouvable scientifiquement), ... alors notre univers ferait le yoyo via une succession de phase d'extension puis de phase de rétractation jusqu'à une hyperdensité de gravité qui... on ne l'explique pas (enfin, si, on l'explique par la gravité), "réexploserait"... contenant ontologiquement en puissance (j'ai vu que tu parlais d'essence... c'est mignon. Achtung Heidegger !) l'ensemble des possibles et des causes permettant à l'univers de potentiellement se complexifier jusqu'à... (là encore on ne l'explique pas) changer de nature, pour passer d'un univers en expansion à un univers en rétractation... Ce qui, de fait, contredit le principe de causalité ontologique... sauf si on admet une cause hors de l'univers matériel.
Et je ne parle même pas du second principe de la thermodynamique et de l'entropie... Ou comment l'expérimentation contredit la conception moniste de la substance, bref de l'univers comme Etant absolu. Ou alors on fait comme Haeckel et on sacrifie l'expérimentation scientifique pour que nos thèses fonctionnent.
Alors, ce principe de causalité... si métaphysiquement et astrophysiquement il ne tient pas, comment peut-il tenir aux autres niveaux ? Hein, Schopi1880 ? Bon je te taquine un peu, mais c'est une question sérieuse à laquelle je n'ai pas encore de réponse solide.
Ce principe de causalité, que j'affectionne beaucoup, n'est absolument pas suffisant pour gérer ces questions métaphysiques. Et, derrière ta suffisance, tu sembles être resté coincé au XIXème siècle...


"Personne, avant ce grand penseur, n'avait encore douté des principes suivants : tout d'abord, et avant toutes choses, au ciel et sur la terre, il y a le principe de la raison suffisante, c'est-à-dire la loi de la causalité. Car il est veritas aeterna, c'est-à-dire qu'il est, en soi-même, placé au-dessus des dieux et du destin : tout le reste, au contraire, comme par exemple l'entendement, qui conçoit la pensée du principe de la raison, comme aussi l'univers entier, est également ce qui peut-être la cause de cet univers, tel que les atomes, le mouvement, un créateur, etc..., tout cela n'est ce qu'il est qu'en conformité et en vertu de ce principe. Hume fut le premier qui s'avisa de s'enquérir d'où dérivait l'autorité de cette loi de causalité, et de lui demander ses lettres de créance. On connaît le résultat auquel il arriva, à savoir que la causalité ne serait rien d'autre que la succession dans le temps des choses et des évènements, perçue empiriquement et devenue familière pour nous : chacun sent aussitôt la fausseté de ce résultat, et le réfuter n'est pas bien difficile."
~ De la quadruple racine du principe de raison suffisante, Arthur Schopenhauer.

Une première cause est aussi impossible à penser que l'endroit où l'espace finit ou que l'instant où le temps a commencé.
La loi de la gravitation est d'origine empirique, pas une connaissance à priori.
Le principe de la permanance de la substance est transcendental.

Oh. Il semblerait que je ne sois pas le moins du monde faite pour la philosophie, puisqu'il apparaît de plus en plus clair que je suis une journalope.

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 MessagePosté: 31 Jan 2018 21:10      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Immortel
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La dose fait le poison.
~ Paracelse

Pour certains, tant pis pour eux, je suis 'toxique' et 'inutile'.
Pour d'autres, un médicament. La panacée.
A la stricte condition de faire de mes questions les siennes, on se laissera porter par le courant.
Dans le cas contraire, on se laissera abuser par le style ampoulé d' 1 'ado prépubère'.
Veillez simplement à ne pas abuser de moi : votre physiologie ne le supporterait pas.
A consommer avec modération, donc.


~♦~
C'est l'histoire d'un de ces samouraï errants qui cherchent toujours querelle 'à la recherche du plus fort'.
Comme notre ronin ne trouvait plus entre 'ce Ciel et cette Terre', un seul adversaire qui soit digne de lui,
il se décide à gravir le plus haut sommet du monde, pour y défier les dieux.
De là, il brandit son katana. Et, en un éclair, il fut foudroyé.
On ne retrouva jamais son corps.
On raconte que, depuis ce jour, il vit, immortel, parmi les dieux, et que son arme rend invincible qui la détient.

~♥~
JeanW. a écrit:
Les artistes de la Renaissance, jouant avec les images de la religion chrétienne, comme d'une matière première, exprimaient l'idée que les européens de cette époque avaient surmonté les valeurs chrétiennes du Moyen-Age. Que l'on consulte Machiavel : la vertu se fait virtù, scélératesse, le pire vice ! César Borgia, pape !
Notre art moderne ? Un moyen d'expression de l'affect, un exutoire, une thérapie !
L'artiste ne se mesure pas d'après les beaux sentiments qu'il éveille, il n'y a que les idéalistes dégénérés pour croire cela :
l'art, comme la passion, méprise de plaire (n'est pas beau), oublie de persuader (n'est pas vrai), n'éduque pas (n'est pas bon).
L'art est sacrilège.

L'art de la Renaissance, expression physiologique d'un organisme qui s'interdisait tout ressentiment, était un crime pour les gens du Moyen-Age.
Et il renaîtra quand nous aurons derrière nous les évaluations morales.

~♣~
On ne m'a jamais demandé ce que signifiait mon pseudo.
Pour ceux qui connaissent Gunnm Last Order, le Dr Jean Warez est un terroriste poursuivi jusqu'à la 'planète' gelée Pluton pour crime contre l'humanité.
Un archétype du mad scientist encore plus négatif que Desty Nova.
De sa base, il révèle à l'aventurier Aga M'Badi que ses expérimentations n'étaient pour lui qu'une preuve de liberté.
J'aime à penser qu'il n'a jamais eu l'intention de nuire à qui que ce soit.
Ce qui ne l'empêche pas de concevoir les humains comme des poulets qu'on élève en batteries.
Parce qu'il a zombifié des gens avec un virus de type GrayGoo, il est désormais considéré comme le most heinous criminal of the universe avec des millions de morts à son actif.
Un scénario classique.
Mais il y a mieux. A la fin de la partie, le commandant M'Badi lobotomise le Dr Warez afin de s'approprier son brainchip.
C'est seulement une fois qu'il a renoncé à la pitié qu'il devient un surhomme.

Le problème que je pose est équivoque au plus haut point : "Qu'est-ce que le SurHumain ?"
J'imagine que, pour la plupart d'entre vous, on devrait indifféremment dire "sur-homme" comme on dit "mâle-dieu".
Quand je me suis inscris en 2012, je voulais une réponse et j'ai essayé, tant bien que mal, d'appliquer un Survival Game aux Ritualiens.
C'est quelque chose qui n'avait jamais été tenté auparavant.
Il va de soi que, tant que vous ne résoudrez pas mes énigmes, vous serez ces "poulets élevés en batterie".
Mon texte sur l'IA est assez éloquent pour que je n'y revienne pas.

~♠~
Mes idées n'ont absolument pas changé d'un iota, elles tournent toujours autour de cette seule et même question.
Pour défaire l'inextricable noeud de Gordias, il n'y a désormais plus un seul Ritualien qui entre en ligne de compte.
C'était pourtant une question de premier ordre. Une clé de Salomon. Une pierre philosophale.
En fait, j'ai déjà ma réponse. Et, en toute sincérité, je doute que vous y parveniez.

♪♫♫♪
I didn't mean to end his life
I know it wasn't right
I can't even sleep at night
Can't get it off my mind
I need to get out of sight 'fore I end up behind bars
What started out as a simple altercation turned into a real sticky situation
Me just thinking on the time that I'm facing makes me wanna cry
...
'Cause now I'm a criminal, criminal, criminal
Oh Lord, a mercy
Now I am a criminal
♪♫♫♪

Qu'attendez-vous Ritualiens ? Ne voyez-vous pas que je ne désire qu'une chose : que vous m'atteigniez en plein coeur ? Que vous me mettiez en pièces !?
Humiliez-moi ! Déchirez-moi ! Détruisez-moi ! Si seulement vous en êtes capables.
Car c'est tout ce dont mon âme se délecterait davantage que de vos souffrances.

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 MessagePosté: 15 Juin 2018 11:50      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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La bosse de l'écriture.

La fin de mes années universitaires a produit une détente considérable dans ma haine :
jusqu'à présent, c'était bien elle qui me servait essentiellement de primo motore.

Pendant 25 longues années, cet environnement aura exercé sur moi une influence malsaine qui se traduisait par la volonté de dépasser les autres par la personnalité.

Faut-il attribuer à ce champ d'applications de nature passive (lectures en position assise, abus des concepts abstraits,...),
peut-être favorisé aussi par une mauvaise orientation scolaire et entretenu par une promiscuité restreinte, ce besoin de créer des abstractions pour pallier à un sentiment d'infériorité;
bref, une compensation illusoire par un esprit qui se donne pour 'profond' ?

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 MessagePosté: 16 Déc 2018 10:23      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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~*~
L'inversion de vos valeurs a commencé.
En désignant Luffy, votre idole, un 'Candide manqué',
j'ai donné aux analyses rétrospectives l'occasion de se gausser encore un peu plus de vos goûts dégénérés.
Que m'importe 'le Nombre' ?
Lâches que vous êtes, à vous cloîtrer dans cet orientalisme de mauvais aloi, si éloigné de notre sens historique ;
à critiquer, plutôt qu'à faire la tentative -sinon fructueuse du moins tellement plus courageuse- de devenir vous-mêmes artistes.
Tout cela, je l'ai baptisé d'une formule : l'optimisme ritualien.

~**~
Si certains parmi vous ont cru à une 'renaissance' de Ritualia, sous forme de jugements approfondis et de diversité dans les sujets,
ils se sont trompés.
Ritualia est dès à présent entrée dans son ère brutale. Son âge de fer.
Compulsions à tout va. Abus des statistiques. Inertie des idées.
A titre de comparaison, pour la similitude des sujets évoqués, le forum 'Blabla 18-25' est beaucoup plus vivant, plus riche.
Il questionne plus, il n'a pas peur du ridicule, il va plus loin.
Les Ritualiens sont beaucoup trop mûrs pour questionner de cette façon.
Aussi ne leur pardonne-t-on pas si aisément leur 'optimisme vert', qui est un indice, sinon de sénilité, d'hypocrisie.

~***~
J'ai lu le Joker d'Azzarello.
Je ne l'aime pas : il est vulgaire, instinctif, ses actes lui échappent, il ne se comprend pas lui-même.
Je préfère, et de loin, 'son Edward'.

"I don't get you, Edward. Yer motivations...
You're Wise, but your why's are completely lost on me."


Il me semble que ce riddler hipster a le potentiel d'interroger davantage par son raisonnement que ce joker ne questionne le sens des réalités par ses actes.
Aussi ne puis-je souscrire à cette boutade :

Jerry White a écrit:
J'en ai tellement rien à faire de l'identité du Joker, ce qui rend le personnage populaire c'est ses actes.

Comment peut-on être si naïf et si peu empathique à la fois ?
L'art existe aussi pour la philosophie de l'art, et le génie -une névrose- existe aussi pour sa psychologie.
Mon idée est loin d'être neuve : ajouter à un super-vilain caractéristique, un personnage annexe qui l'observe,
témoigne du désir de faire la biographie des monomanes
(Exemple : Harley Quinn qui, depuis qu'elle existe, a sérieusement diminué le Joker en le rendant plus humain).
Les comics s'acheminent toujours plus dans cette voie :
les évènements extérieurs ne sont prétextes qu'aux crises intérieures qu'ils provoquent.

Ceci est ma première déduction. Voici la deuxième.
Une critique sérieuse ne devrait pas ignorer toute la généalogie de l'examen personnel,
qui a commencé avec le protestantisme, et qui trouve aujourd'hui, dans les super-héros et les super-vilains,
un moyen d'expression dans les comics américains.
Par cette observation, cette finesse -excusez du mot, je ne voudrais choquer personne.
Peut-être après tout, n'était-ce là qu'une idée en l'air. C'est si rare de nos jours, à Ritualia, d'avoir des idées ...
Sans doute aussi, parce que je ne 'vis' plus les comics, je les observe différemment, d'un autre œil
(et les mauvaises langues d'ajouter 'le mauvais oeil').
Par l'abus de mon esprit d'analyse, un tel fossé s'est creusé entre les Ritualiens et moi...

~****~
J'en termine avec mon ellipse.
Ritualia, comme tout organisme crée par des êtres vivants, a eu ses périodes de croissance et de maturité.
Elle se dirige maintenant droit vers sa mort, qui prendra la forme d'une cristallisation.
Quand elle en sera là, et nous autres sociologues n'attendons que ce moment,
notre tâche véritable commencera seulement : l'étude d'un certain type de forumers nostalgiques d'un âge révolu.
N'en doutez-pas, ce temps lui aussi viendra, comme de juste à l'aube de votre 'démon de midi'.
Comme disait Celimbrimbor, on écrit depuis qu'on veut 'transmettre à plus et plus loin' (je cite de mémoire).
Aussi tourné-je mes yeux vers l'avenir, quand vous le faîtes vers le passé.

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 MessagePosté: 12 Juin 2021 20:39      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
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(https://www.youtube.com/watch?v=0lX4yt5FxUE&list=RDGMEMYH9CUrFO7CfLJpaD7UR85w&start_radio=1)

And those who were seen dancing were thought to be insane by those who could not hear the music.

~ Introduction ~
Ce Lieu pourri, infâme par bien des coins et des recoins, envahi par la plèbe régnante,
avec des pseudos qui évoquent plus ou moins l'occupation du moment, le sexe et la boustifaille;
ce lieu stupide en soi, j'ai nommé Ritualia et ses quelques 8000 âmes dépravées,
devait signifier l'avènement d'une rupture totale avec tout ce qui était tenu jusqu'ici pour sacré.

La transformer en moyen, non en finalité, tel a été le premier renversement de leurs "valeurs".
Car, il faut s'y attendre, les gens qui viennent ici passeront, et alors, ils nous demanderont,-car ils seront incapables de se le demander à eux-mêmes,
rongés pas la honte de leur décrépitude, "mais que restera-t-il de nos écrits ?"
Ne faut-il pas nécessairement qu'ils ne croient pas en eux-mêmes pour venir ici parler de tout et de rien,
de leurs petites sensations simiesques, toutes personnelles, avec une célérité naïve ?
En viendront-ils à s'interroger décemment sur ce qu'ils laissent, ici comme ailleurs ?
Ne doutons pas que le jour viendra, où les forumers qui s'expriment ici ne serviront qu'à grossir les études sociales.
Il s'agissait d'abord de caractériser quel type d'individus fait systématiquement de l'humour pour se dégager d'un tourment,
d'une petite gêne passagère, avant qu'il ne retourne à ses occupations habituelles, a recours au comique devant l'absurde, plutôt que de le questionner.
La pirouette ritualienne, pour la première fois dans l'Histoire, reconnue comme un symptôme de bêtise,
et non, comme ils se l'imaginent, ces misérables cagots, comme un trait d'esprit.
Rappelons enfin qu'il y a danger à ce que le comique ne dégénère en manie du raisonnement.
Par exemple, à la manière d'un toc verbal pour relier une idée à une autre en situation de stress, et s'efforcer de ramener l'inconnu au connu :

Masataka a écrit:
Donc... Je suis infirmier à la protection de l'enfance.
Donc... J'en vois des horreurs.
Donc... Avec des gosses de 0 à 21 ans.
Donc... Hier j'ai appris qu'un ado de foyer a dérapé.
Donc... Sur un autre ado du même foyer.
Donc... Il a mis un an et demi a parler.
Donc... Il n'avait pas assez confiance en nous.
Donc... Il a subit 3 fois.
Donc... Personne n'a rien vu.
Donc... Quel travail fait-on?
Donc... La vie ce n'est pas un manga.
Donc... La vie c'est moche parfois.
Donc... On retourne au boulot.
Donc... La vie c'est pas Shamo.


Le pathos du texte ne nous atteint même pas.
L'abus des jeux de mots et autres mots-valises quand il s'agit d'évacuer le stress :
"marche blanche, distanciation sociale, geste-barrière, cas-contact, vivre-ensemble, quoi qu'il en coûte, ..."
Des rires forcés dans les moments de gêne.
Si l'on rajoute un goût décidé pour tout ce qui rassemble,
on tient la formule qui mène inexorablement ces pauvres types vers la nostalgie de leurs années passées.
Avec des cabots comme "Brutus Da Best", par exemple, qui disparaissent comme ils reviennent,
qui aboient et s'agitent, de la gueule, de la queue et de la patte.
Pas une ligne qui traduise une critique un tant soit peu poussée, argumentée.
Rien que des phrases vides de sens, un déchaînement d'impressions.
Des âmes perdues autour du feu de leurs vies manquées.
Bien que nous ayons, à un moment donné de nos existences, croisé le regard sur des lectures similaires,
"les autres" foulent le sol d'une autre planète.
Ils ne suggèrent aucun nouvel élan de pensée. Ils n'apportent aucun élément nouveau. Il faut les laisser à l'oubli qu'ils méritent.
On ne doit pas en parler. Les autres n'existent pas.

Note : Si faire de l'esprit est commun, rien de plus rare que le désir d'en acquérir.
L'hypocrisie de nos soi disant pessimistes contemporains se révèlent en ce qu'ils condamnent, non les choses, mais l'interprétation qu'ils s'en font,
d'où la vérité est qu'ils ne veulent pas changer de système mais simplement de bord.
Toujours mettre en balance leur soi-disant 'ouverture d'esprit' avec leur ressentiment.
Outre encore qu'elle se signale par sa frivolité quand elle est euphorique,
comment peut-on encore appeler 'réfractaire' une race à laquelle il suffit de donner 500€/mois pour lui faire fermer sa gueule ?

~ Au seuil de la Dernière Porte. Le conditionnement. ~
Pour l'ensemble de nos lecteurs attitrés, et ils sont rares, rien ne nous semblait plus préoccupant que la question du "surhumain".
En d'autres termes : comment l'Homme peut-il se surmonter ?

Pour qui a bien compris ce très court passage de Gunnm Last Order, le vrai problème du terroriste Warez,
n'était pas tant de commettre un crime pour faire une expérience, "juste pour voir", que de surmonter sa lâcheté.
Sa réponse avait alors été la suivante: utiliser un enregistrement, par écran interposé, pour obliger le héros typique à le trépaner et le lobotomiser.

Question posée de manière parfaitement similaire par Raskolnikov dans Crime et Châtiment :
"En quoi mon idée était-elle plus bête que les autres théories qui se livrent bataille dans le monde ?
Il suffit d'envisager la chose d'un point de vue large, indépendant, dégagé du préjugé du jour, et alors, certainement,
mon idée ne paraîtra plus aussi... étrange.
O esprits soi-disant affranchis, philosophes de 5 kopecks, pourquoi vous arrêtez-vous à mi-chemin ?
(...) Ce n'est pas une créature humaine que j'ai tuée, c'est un principe."
La thèse de Raskolnikov n'était pas de savoir s'il était capable de tuer la vieille usurière,
mais de découvrir quel motif est le plus capable de l'affranchir de sa pitié.
Là encore, pour qui a bien lu, le problème n'était pas tant de commettre un crime que de combattre le ressentiment qui en découle.
"Le remords commence où l'impunité cesse" (Helvétius).
Nous aurions encore l'occasion de démontrer l'inanité du terrorisme sous sa forme actuelle de bien des manières, mais celle-ci nous a paru la plus convaincante.

Cette compréhension, l'Homme l'atteint par exemple par cette jouissance qu'il appelle "avoir pitié de soi",
et qui consiste à plonger son regard sur soi depuis l'extérieur.
Ce regard objectif est en réalité la plus grande cruauté qu'un être puisse avoir envers lui,
il se met volontairement en position de se faire massacrer, rien que pour le plaisir de jouir du spectacle de se faire mettre en pièces.
Aussi n'y a-t-il que l'être humain qui soit capable de pitié, certes pas pour la raison qu'on nous présente habituellement.
Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=GgN24cF6UEI
Ce message paternaliste répété en boucle via un mégaphone par hélicoptère a fait plus que 350 gendarmes fouineurs.
Le "...Bisous. Papa" à la fin, ironie vulgaire, semblable à un sms écrit en période de fête, marque bien l'aspect anti-naturel et dicté par des agents assermentés.
Le gamin se remémore ses moments familiaux, il se voit à travers le regard de sa famille, le bon fils, le jeune papa,
il se met en tête qu'il n'est absolument pas héroïque à la place qu'il occupe actuellement, seul et affamé, piégé, qu'il ferait mieux de renoncer,
qu'il fait honte à ses proches, qu'ils lui pardonneront comme ils l'ont toujours fait, qu'ils l'attendent, réunis au coin du feu.
Les larmes lui viennent, il chiale un bon coup, et le lendemain il se rend.

Il y a une leçon à en tirer.
Nous n'avons de considération pour une connaissance, qu'en tant que moyen pour rendre le regard jeté sur soi le plus objectif possible.
Nous n'avons de considération pour la science, qu'en tant que moyen pour rendre le regard jeté sur l'humanité le plus objectif possible.
Se faire instrument, devenir un rouage dans la machine : il n'y a pas d'autre issue pour l'humanité.
Voici donc en peu de mots le sens que nous accordons au terme "surhumain".

~ Dans l'Antichambre. Le dédoublement. ~
Tout être, toute créature aspire à s'exprimer, à laisser libre cours à ses forces.
Se réaliser, n'est-ce pas se donner la plus grande extension qu'il soit possible d'atteindre ?
Multiplier toutes les expressions de son caractère. Eprouver et s'éprouver. Exprimer la plus grande cruauté qu'il soit possible.
Or, il se trouve que l'Homme ne peut atteindre à cette extension par lui-même.
Il doit porter sur lui un jugement, un regard extérieur, un regard objectif, à partir duquel il se fixera un but à atteindre.
Il doit se persuader qu'il n'est pas du tout ce qu'il est, il doit se mentir à lui-même, et de là, agir comme s'il n'était pas lui-même.

Plutôt donc que d'affirmer que "nous sommes de simples comédiens sur une scène" (Shakespeare),
osons nous interroger sur ce qu'on aurait fait de notre vie sans mentir, sans se mentir,
sans s'imaginer que nous pouvions atteindre à un idéal que nous nous sommes fixés,
sans jouer un rôle ?

Cette petite fille qui se met d'abord en tête qu'elle est un véritable monstre grimaçant, les mains levée comme des griffes,
avant d'effrayer ce pauvre canard qui ne lui demandait rien;
ce petit garçon poussant de grands cris, se mettant en tête qu'il est une bête féroce, avant de se jeter sur ce pigeon qui ne faisait que passer;
sont les dignes engeances de leurs ordures parentales, qui n'atteignent à leur vraie nature que par le truchement du masque.

Quand elle ne tire pas une gueule de perdante désabusée, la caissière de supermarché tirera son dernier sursaut d'orgueil en s'identifiant à son patron,
elle mettra un point d'honneur non à respecter ses ordres, mais à faire valoir-par identification-son autorité supérieure.

Le professeur embourgeoisé tire sa fierté de ses diplômes, de son agrégation, de ses articles... Des symboles.

Les étudiants, les alumni, avec leur sweats à capuche arborant fièrement le logo de leur prestigieuse école d'ingénieurs ou de commerce.

Le carabin qui se prend pour un "tueur", plus tard au Bloc Opératoire il se prendra pour un "dieu"
(à la pause clope, dans des cliniques, on voit souvent des médecins oublier leur écharpe et attraper bêtement un rhume.
Mais ce qu'ils n'oublient jamais de porter c'est leur stéthoscope, bien qu'ils délèguent la prise de pouls à l'infirmière).

A l'appui de ce fait, on peut encore ajouter le test de la blouse par Milgram (https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram),
ainsi que les postes de direction, qui sont les plus propres à faire agir les employés par les émotions,
aussi ont ils beau jeu de mettre surtout en avant les "valeurs" de l'entreprise.

~ L'ultime Etape. Prendre le Mal sur soi. ~
Nous nous moquons du lieu où nous écrivons ces lignes.
Nous allumons une étincelle et laissons la brave société faire le reste.
Nous prenons notre plus belle plume pour écrire sur des cartes postales dont nous avons oublié l'adresse de destination, et nous les jetons aux ordures.
Nous ne voulons pas aider nos Lecteurs à se retrouver : nous voulons les perdre à tout jamais.
Nous avons cette prétention. Si nous devions nous faire un titre dans la littérature, ce serait celui-là.
Il n'y a que les plus spirituels pour apprécier des écrits si peu convenant, de ceux qui ont goûté trop de livres.
C'est qu'ils en ont marre de lire toujours la même chose. Ils se sentent dégradés. Ils ont l'impression qu'on les prend pour les imbéciles.
Il faut que les gens se sentent intelligents à travers une oeuvre pour l'apprécier, première règle de l'écrivain(e) populaire.
Les forumers du XXIème siècle seront bientôt demandeurs d'un genre nouveau, nous le prédisons.
Ils ne pourront plus se contenter de ce qu'on leur sert à longueur de journée, ils voudront des plats plus épicés.
Nous ne faisons que prolonger une pensée que nous avions déjà eue depuis longtemps.
Cette pensée d'une société, ou plutôt d'une communauté, car toute société ne pourra s'y résoudre,
pratiquant le matérialisme moral comme il faut s'y attendre.

"Nous avons un demi-siècle pour assimiler et nous approprier toutes les cultures qui nous ont précédées, et périr."

A la question : "Nous sommes des ombres. De quoi vivra-t-on après nous ?"
Nous faisons la réponse : - De nos enfants.
In extenso : refuser toute capitalisation, tout progrès, tout regard vers le lointain.
Tout miser sur l'instant présent. Vivre aujourd'hui ce qu'aurait pu être demain. Sur le capital du futur.
L'incroyance en l'humain.

Ce qui nous assure de la vérité de nos opinions et de notre victoire certaine sur tous les autres courants de pensée,
est qu'immanquablement d'un égoïsme supérieur doit surgir une réinterprétation de l'histoire universelle.
Parce que nous nions l'humain au nom du surhumain, nous récusons toute association avec les états d'esprit qu'il engendre.
Nous nions ce que d'aucuns appellent "identité" au nom de l'identification.
Quand cette identification est de la plus haute perfection, nous appelons le moyen pour y parvenir "une œuvre d'art".
Et nous respectons d'autant plus les productions intellectuelles qu'elles sont éloignées des conditions qui les ont fait naître.
Nous croyons en un état d'esprit au-delà de toute éthique.
Nous sacrifions tout à la connaissance de cet état d'esprit.
Nous subsumons la signification que nous faisons de notre vie à l'entretenir.
Nous entraînons tout à sa suite.

Avec des accents prophétiques, écoutez ces dernières paroles que requiert un état d'esprit qu'on ne trouvera pas si aisément parmi les classes laborieuses,
ainsi qu'il convient à un véritable oracle :

"Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, tout est vanité : il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Depuis trop longtemps, nous vivons dans une machine à broyer l'humain et nous respirons son atmosphère d'hôpital.
Nous avons pris pour une doctrine d'émancipation humaine le système le plus égoïste, le plus faux,
et le plus désordonné au point de vue économique.
L'avenir de l'Homme est dans son instrumentalisation.
La question de la valeur de l'existence n'avait pas lieu d'être posée : à partir du moment où vous la posez, c'est qu'il est déjà trop tard.
Même si on avait les moyens d'accéder au bonheur, je n'en voudrais pour rien au monde.
C'est donc l'Enfer sur Terre que je vous souhaite, à vous que j'aime le plus, la pire vie possible.
La plus brève, la plus dangereuse, la vie des dernières grandes tentations.
Dystopia est le seul moyen de vous révéler, O philosophes nouveaux, qui allégez ma conscience, et je n'écris que pour vous.
Rien pour les masses. "Radical aristocratism".
Et si vous voulez parler la langue du Maître du Monde, il vous faudra nécessairement devenir le Dernier des Losers.
Et n'êtes-vous pas un peu comme ça, vous qui préférez encore lui dire de 's'ôter de votre soleil'
à celui qui vient avec toutes ses belles promesses ?"

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 MessagePosté: 12 Juin 2021 22:04      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Gnou facétieux
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Inscription: 16 Mar 2004 17:20
Messages: 31291
Et après on dit que je perds mon temps sur Ritual. Y'a toujours pire. Et je t'ai reconnu Saverne, je sais que c'est toi ce double pseudo'. T'as pas voulu changer mon titre 'foiré. Tu dis de régler les trucs en MP mais quand on t'en envoie tu mets dans le vent. "Da Best" ça me va aussi.

Citation:
Les années Naruto étaient les meilleures pour aristide : il n'est plus que l'ombre de lui-même.
L'âge d'or de Célim (vers 2009-2011), où il était le plus pertinent, est lui aussi passé.

Je suis la dernière étincelle. Ma mission est de guérir RSF.


Et depuis 2017, t'as su "guérir" Ritual alors ? Où tu pleure tj Célim' comme un nostalgique sur ses plus belles années ?

_________________
Le manga, c'est comme une carte de restaurant, la richesse est infinie. Pourquoi se limiter à un seul plat, donc ?
Viens découvrir, tout un tas de nouvelles séries en rubrique SPOILERS !!


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 MessagePosté: 12 Juin 2021 23:16      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Archangel
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Inscription: 03 Juin 2008 11:47
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Localisation: Paris


Citation:
Le pathos du texte ne nous atteint même pas.

C'était le but, tout le monde ne peut pas encaisser ces choses.
La démarche est tout à fait égo-ce qu'on voudra- mais elle fait au moins passerelle avec mon réel.


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 MessagePosté: 05 Oct 2021 22:01      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Immortel
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Inscription: 24 Sep 2012 20:46
Messages: 412
(https://www.youtube.com/watch?v=DQWBiU4lJnU)

Nous autres, spéléonautes de l'esprit.~ Il n'y a qu'une seule chose d'impossible :
se connaître entièrement, immédiatement, uniformément.
D'où : l'univers, le monde, la vie.
Et la vie, pas plus que nous, ne peut se comprendre d'elle-même.
D'où : l'étonnement, le doute, la philosophie.

De la plus petite à la plus grande manifestation,
tout peut se résumer à une pulsion tantôt d'amour, tantôt de haine, tantôt de vie, tantôt de mort, à Eros et Thanatos, Mars et Vénus.
Pour parler le langage du Ritualien, qui ne remarque même pas la singularité avec laquelle il est instrumentalisé,
y compris dans ce qu'il se sent le plus libre, tout se résume à un vulgaire "j'aime, je n'aime pas".

Dans l'environnement le plus solitaire, le plus simple et le plus naturel qui soit, comme dans la société la plus complexe,
le bonheur est négatif : une absence de problèmes.
La perfection sociétale n'apporte absolument aucun changement à notre conception du bonheur.
La contemplation peut se définir : une absence totale de désirs et de buts à atteindre.
Ce que l'on désire n'est rien pour le désir. Ce n'est donc pas le plaisir qui est moteur, mais l'absence de déplaisir.
Car il est impossible d'aimer quelque chose avant de la connaître.

Ce ne sont pas les gens qui sont stupides (dans la rue), agressifs (en voiture), vulgaires (en société);
mais ils expriment toute la stupidité, l'agressivité et la vulgarité de l'univers.
Par leurs interactions permanentes, ils nous renvoient involontairement à ce qui en nous est le plus détestable, notre caractère.
Aussi fait-on bien de s'en passer. Et cela d'autant plus que la plupart gagnent à ne pas être connus.
C'est une véritable honte pour l'espèce humaine de s'être impatientée de la réouverture des lieux touristiques :
bars, restaurants, musées, cinémas, hôtels,... Car elle a révélé toute sa misère intellectuelle.
D'adorables joujoux truffés de convenances et de manières, avec la superficialité pour seule attrait, voilà nos contemporains.
Aussi les Cyniques antiques ne leurs ont jamais trouvé de meilleure utilité que de se branler sur eux.

L'expérience suffit-elle à justifier notre vie, et donc, - la vie ?
Pas davantage que les souvenirs de l'enfance n'expliquent la vie de l'adulte, l'histoire des siècles passés ne donne un sens à notre époque.
C'est ce dont un fat comme Saverne lui-même semble avoir eu l'intuition, bien que fort péniblement exprimée :

saverne a écrit:
Toute anticipation, toute vision de l'avenir, n'est en fin de compte qu'un exposé pur des préoccupations du présent.
Toutes les oeuvres de science-fiction ne disent jamais rien de l'avenir, elles traitent toutes de l'époque dont elles sont issues.


La plupart des utopies futuristes se contentent de décrire une société dans un monde plus civilisé que le nôtre (savoir supérieur),
jamais elle ne nous montrent un monde plus cultivé (sentiment différent).
Chacun pourra se convaincre en son for intérieur que la règle valable pour le futur, l'est aussi pour le passé.
Mais ce qui nous sert de modérateur songeait cependant ici uniquement à l'anticipation, sans psychologie aucune.
Comme beaucoup, il a cherché surtout à se plaire en satisfaisant un certain goût du paradoxe.

Mais si lui, comme d'ailleurs Brutus, Gouki ou Setsuna -les seniors du forum- voulaient vraiment écrire quelque chose d'intelligent,
ce qui ne doit pas leur arriver si fréquemment, ils en viendraient à affirmer ceci :

Notre certitude, notre conquête intellectuelle, en quelque sorte,
est que tout le sérieux avec lequel on vivait les oeuvres des années 90 s'est envolé comme la poussière dispersée par le vent du temps.
Tout le côté émotionnel par lequel les BD, mangas, musiques, films,... de ces époques nous concernait, parce qu'on les vivait alors directement, n'est plus.
Cette époque est définitivement révolue, et ne refera plus jamais surface, n'en déplaise aux nostalgiques du passé.

L'innocence, une fois perdue, n'est jamais retrouvée.
Maintenant que notre goût pour les oeuvres de ce temps a changé,
-et plus personne ne nous fera croire qu'elles nous font aujourd'hui le même effet qu'autrefois, nous pouvons réellement les étudier.

"Otez l'intérêt, reste la raison. Et la raison n'est pas crédule" (Helvétius).

A 35 ans passés le Ritualien se sent toujours aussi naïf et candide - ou s'efforce de nous le faire croire - que lorsqu'il en avait 15.
Il se donne pour un sage expérimenté et il écrit comme un petit enfant (exemples de gens qui écrivent le plus mal : Brutus, N1k00, FU).
Et le forum, qui pourrait être un sanctuaire pour grands critiques, se réduit à n'être qu'un petit salon privé entre veilles filles.
Mais de tout cela ils ne diront jamais mot, parce que cela ne ferait pas leur affaire.

Ravivés par des ambiances, des sonorités, des styles caractéristiques, nos souvenirs nous atteignent en plein coeur en se mêlant aux émotions actuelles.
Mais les souvenirs sont mensongers, en identifiant comme causes de notre plaisir actuel les oeuvres du passé.
Le mensonge atteint son apogée quand la victime regrette sa jeunesse, et se dit : "C'était mieux avant..."
Mais nous n'étions pas plus heureux avant que maintenant, nous avions juste nos soucis différents de ceux d'aujourd'hui.
Les souvenirs se contentent de nous rappeler le 'où', le 'quand' , le mode d'action, différent à chaque instant, par lequel la sensation est exprimée -le vécu-
mais du 'comment cela est arrivé' il ne nous apprennent rien.
Aussi s'efforcent-ils de nous persuader qu'il aurait pû en être autrement...

Pour qu'un souvenir puisse agir sur notre humeur, par exemple en nous rendant ou tristes ou joyeux,
il faudrait qu'il ait un sens fixe, toujours le même; et qu'ainsi, à chaque évènement, je puisse associer une émotion certaine et invariable dans le cours du temps.
Mais le sens ou la signification d'un évènement, n'est qu'un sentiment, pas une connaissance : non ce qu'on vit, mais comment on le vit.
Le souvenir d'un fait réel, lointain ou proche, n'est qu'une image, une visualisation, un aperçu.
Aussi peut il être ou joyeux ou triste, selon qu'on le revisite à tel ou tel moment de la journée.
A chaque émotion répond une image, mais une image ne saurait engendrer une émotion.
Nos souvenirs du passé prennent donc la teinte de nos sentiments actuels,
et il n'y a jamais d'occasion manquée, car la décision finale en revient toujours à notre interprétation présente, qui lui trouve toujours un rôle à jouer.

Pour exprimer ces impressions, qui ne sont autres que nos sentiments fugaces,
il est beaucoup plus sûr de recourir à l'art -et en particulier à la musique- qu'à nos souvenirs imparfaits.
En écoutant, par exemple, des musiques de notre adolescence, les images qui nous sont suggérées inconsciemment constituent la preuve indéniable
que les images du passé affluent suite à des sensations actuelles provoquées par la musique, et non l'inverse.

Ce que nous demandons à l'art, et tout particulièrement à la littérature et à la musique, est de fournir un motif à nos sentiments,
un point de fuite, un moyen d'agir sur notre mode d'évaluation, sur notre façon de voir le monde, sur notre interprétation, plutôt que sur notre mode de vie.
A votre notion de passe-temps nous opposons une philosophie pratique : rendre compte du vide, de l'inanité, de la vanité de l'existence.
Ce que vous appelez 'avoir un but dans la vie' est un prétexte pour masquer l'ennui que vous éprouvez des moyens pour l'atteindre.

Et si l'on nous demande quelle réponse plus digne que le progrès, la science, la culture, le travail, la reproduction, l'art, l'industrie,
et mille autres choses qui donnent à l'humain de grands airs au beau milieu de sa juvénile connerie,
nous vous proposons un dilettantisme de l'esprit, dont nous faisons ici l'esquisse,
qui consiste à jouir des différents moyens d'expressions des époques antérieures, de l'air du temps comme on dit.
Voilà l'avenir que nous proposons, par anticipation, à une élite intellectuelle en devenir.

~ En serez-vous ?

MW

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 MessagePosté: 09 Oct 2021 16:44      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Archangel
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Et l'équanimité, alors ?

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 MessagePosté: 30 Nov 2021 16:51      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Seraphin
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Citation:
Il se donne pour un sage expérimenté et il écrit comme un petit enfant (exemples de gens qui écrivent le plus mal : Brutus, N1k00, FU).


Putain yes ! Je ne suis même pas cité dans ceux qui écrivent le plus mal.

C'est une victoire pour moi même et mon incapacité à tirer vers le haut mes tirades avec le peu de vocabulaire que j'ai absorbé.

Par contre au lieu de tirer de longues triades vide de sens sous anti-dépresseur, juste pour revenir sur "pourquoi on ne t'a jamais demandé l'origine de ton pseudo". C'est parce qu'il existe un topic sur le sujet, si tu souhaites l'exprimer. Je dis ça, je dis rien, normalement quelqu'un d'érudit comme toi aurait du savoir utiliser la recherche sur forum, ça aide parfois.

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 MessagePosté: 01 Déc 2021 09:44      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Koala apaisé
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Ce message a été rédigé par JeanW. qui est actuellement sur votre liste de membres ignorés. Afficher le message.


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 MessagePosté: 05 Mar 2022 10:26      Sujet du message: Re: Monologue long et ennuyeux
 
Immortel
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Psychologues 2.0 ~ A lorgner dans ce Musée, on comprend que l'art n'est pas intéressant aux agités.
Qu'aux raisonneurs subtils même, il ne dit rien.
Mais qu'il parle uniquement aux extatiques rêveurs enivrés, rassasiés de tout ce petit monde à en être dégoûtés.
Etre psychologue requiert deux choses : un amour-propre facilement froissable,
et une forte capacité à refréner son égo.

~ Et voilà pourquoi toi et moi nous courons le monde aimer ce qu'il n'aime pas.

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