Evaansan a écrit:
Avec un peu plus de temps réservé au tests avant d'être mis sur le marché, est-ce qu'il aurait été possible de connaître avec certitude les effets sur le virus ? % de diminution d'infection et de transmission, durée de protection, efficacité des 3e/4e/5e dose, prévention des mutations (est-ce possible ?), etc...
Le soucis, c'est que tu vois la science comme quelque chose de manichéen où on peut te donner une réponse claire et définitive, ce n'est pas le cas et ça évolue dans le temps (surtout en bio), encore plus pour un pathogène comme le COVID qui est nouveau et donc on fait avancer les choses au fur et à mesure.
Les essais cliniques ont été fait et désigné pour démontrer l'efficacité des vaccins à un moment t (Mars-Juillet 2020), ils n'ont pas été fait pour évaluer comment les personnes infectées qui ont été auparavant vacciné sont capables de transmettre la maladie et la raison est très simple : Ce n'est pas possible avec les données obtenues. Si tu reprends
l'étude pour le vaccins de BioNTech/Pfizer, tu as : 43 448 personnes incluses dans l'étude, avec la moitié ayant reçu le vaccin, l'autre non. Sur la période étudiée (3 mois), tu as eût seulement 8 cas dans le groupe vaccinés contre 162 dans le groupe non vacciné.
A partir de ces données, qu'est-ce que tu pourrais conclure ? Accepterez-tu qu'on te dise "Si, si, ça marche, on a vu sur 8 pelos que la transmission était réduite" ? Surtout que tu as d'autres questions sous-jacentes que cela pose, si sur ces 8 personnes (qui sont au mieux possible anonymes pour les personnes qui design l'essai clinique, il faut bien s'en rendre compte), vivent seules ou sont au chômage ou vivent avec quelqu'un qui avait déjà été infecté et n'ont donc peu de chance de rencontrer des personnes et de les infecter, comment est-ce que tu évalues la réduction de la transmission ? Au delà de l'aspect biologique, tu as donc après un question sociale (dans le sens est-ce que la personne est sociale/isolée/etc.) qui se pose et qui va fortement impacter les résultats de ton étude.
Concrètement, la réduction de la transmission s'évalue dans des contextes très particuliers soit en laboratoire (en infectant des animaux vaccinés comme fait
ici et dans 1 milliards d'autres études), soit dans des milieux fermés (épidémies dans une école
par exemple) ou
dans la vie réelle après mise sur le marché.
Ce qui cause à confusion c'est qu'on fait la distinction entre 2 choses : L'Efficacité du vaccin et ... l'efficacité du vaccin. Ou en anglais : Vaccine
efficacy et vaccine
effectiveness.
Les chiffres données par les études de Pfizer/Moderna/Az, c'est les résultats d'étude permettant de démontrer le vaccine
efficacy, à savoir : L'efficacité de protection d'un vaccin contre une maladie spécifique par rapport à un groupe non vacciné, dans le cadre d'une étude clinique randomisé (définition de l'agence européenne du médicament). Dans le cadre des essais cliniques du COVID, l'efficacité/
efficacy a été évalué par rapport à trois critères : Réduction du risque d'infection, réduction du risque d'hospitalisation et réduction du risque de décès.
Est-ce qu'il aurait été possible d'aller plus loin ? Avec un autre type d'essai clinique, peut-être mais dans la pratique/vie réelle (j'en parle plus bas), ce n'est pas l'information qui était nécessaire à ce moment donnée et surtout, tu as un devoir éthique d'arrêter ton essai clinique et de proposer la molécule/vaccin aux personnes ayant reçues le placebo dès l'instant où tu observes un effet bénéfique. Cela a un sens ethniquement parlant, cela n'en as pas scientifiquement vu que tu perds des informations clefs (ton groupe contrôle).
A noter aussi que souvent, dans les études cliniques, tu peux mettre en place une limite du nombre d'infection à avoir dans ta cohorte. Si par exemple tu souhaites avoir 100 cas de COVID-19 pour évaluer l'efficacité de ton vaccin dans tes deux groupes, et que t'as 30 000 cas/jour, tu peux être sûr que tu atteindras ton objectif assez rapidement. Par contre, si t'as que 10 cas par jour, 3 ans plus tard, tu y es encore et donc tu auras plus d'informations sur certains points mais ça ne voudras pas dire que ton essai clinique qui s'est terminé rapidement a été bâclé, il sera fait de la même façon et analysé de la même façon.
Maintenant, quand on parle de l'efficacité/
effectiveness d'un vaccin, on entend qu'on mesure la protection direct (due au vaccin) et indirecte (en lien avec une population totale vaccinée/non vaccinée) lors d'une utilisation de routine. Cette efficacité/
effectiveness se mesure généralement par des études observationelle sur le long terme.
Dans la pratique,
efficacity = étude clinique -
effectiveness = dans la vraie vie/programme vaccinaux. Sauf que ton
effectiveness va être dépend principalement de
ton taux de couverture vaccinale.
En effet, si on rentre dans le détail, qu'est-ce qui se passe dans ton programme de vaccination :
Tu vas avoir dans un premier temps un effet direct de ton vaccin : Tu réduits la probabilité d'être infecté dû à l'efficacité/
effectiveness de ton vaccin. Dans un second temps, tu vas avoir un effet indirect lié à deux choses : Une réduction du nombre de personnes malades/infectée qui réduira ainsi mathématiquement tes chances d'être toi-même infecté si tu n'es pas vacciné (on a donc une réduction de la transmission) mais aussi lorsque la barrière vaccinale est brisée, tu auras certes des individus qui seront de temps en temps infectieux mais ce niveau d'infectivité sera réduit par rapport à une personne non vaccinée infectée. Dans le cadre du COVID-19, ce sont des choses qui ont été démontré plusieurs fois comme
ici, ou
ici (aucune transmission secondaire après vaccination),
ou là (c'est intéressant comme ici ils présentent les données en "jours cumulés de symptômes" - 148j pour les non vaccinés, 16j pour les vaccinés infectés, ce qui met bien en perspective le risque d'infecter quelqu'un est diminuer) même si, comme attendu, la protection est réduite avec des
/escape variants (ce qui n'as rien de surprenant, ni d'alarmant).
Cette information (si je suis vacciné est-ce que je peux transmettre la maladie?), tu peux la forcer en infectant des gens vaccinés. Ethiquement, ça passe pas trop dans la plupart des pays donc pour avoir une réponse certaine, il faut beaucoup de cas de barrière vaccinale brisée afin d'avoir un cas d'étude similaire à l'étude sur l'école avec l'épidémie d'oreillon que je t'ai mis plus haut : C'est à dire, un cas où tu as eût des personnes vaccinées infectées et malades qui ont pu par la suite être en contacte avec des personnes non vaccinées et vaccinées afin d'évaluer tous les points et les situations possibles. Tu te doutes que ça, ça court pas partout les rues. Idem, s'ils sont asymptomatiques, bon courage pour trouver ces personnes, dans la mesure où les personnes vaccinées ont tendance à moins se faire tester, cela induit des biais et des difficultés d'identification.
Et bien sûr, tu auras ensuite d'autres évaluations à faire en fonction de ta souche, de l'âge des personnes, etc. Ce sont des études difficiles à faire et qui nécessite à la base, une couverture vaccinale importante en soit.
Comme dit plus haut, le vaccine
effectivness (dans la vraie vie donc) est dépendant du taux de vaccination. Si on prend le cas du vaccin contre la rougeole, on admet qu'il faut une couverture vaccinal de 95% pour éviter la reprise épidémique. Si on prend par exemple ce
papier, les auteurs remarquent que même si le vaccin est efficace/
efficacy à 95% la transmission/maladie, une couverture de 60% rend le vaccin efficace/
effectiveness à seulement 63% et seulement quand tu atteints une couverture vaccinale de 90% que tu arrives à une efficacité
effectiveness de 80%. On retrouve donc bien le besoin d'avoir une couverture >95% pour empêcher toute transmission de rougeole. Et c'est là toute la subtilité du truc.
Dans le cas actuel, ce qu'on cherche à faire, c'est augmenter la couverture vaccinale, pour justement réussir à maintenir ce taux d'efficacité/
effectiveness de 88-95% selon les souches prédominantes. Au delà de ça, le besoin actuel d'urgemment vacciner en masse est aussi de permettre une réduction des possibilités d'apparition de variants d'échappements (
escape variants). La vaccination mais aussi la présence d'une immunité de plus en plus importante dans la population entraîne un bras de fer évolutif entre nos systèmes immunitaires capable de prévenir l'infection par les premières souches du COVID-19 et les souches actuellement en circulation. Sa seule façon de pouvoir continuer d'exister c'est de muter pour éviter d'être reconnu par le système immunitaire.
Comme dit Tristlune :
Citation:
Je n'aime pas me contenter de lâcher des liens sur un forum, mais je n'ai pas vraiment le bagage scientifique pour faire l'explication moi-même au-delà de ce qui suit:
- Couverture vaccinale faible: peu de pression sélective des variants, il y a donc assez peu de risque que des variants pouvant résister au vaccin apparaissent (en revanche, l'épidémie continue de faire des ravages, bien sur)
- Couverture vaccinale moyenne (comme c'est le cas aujourd'hui): forte pression sélective, avec maximisation du risque d'aboutir à l'apparition de variants résistants au vaccin
- Couverture vaccinale forte ou totale: l'épidémie est enrayée et le risque d'apparition d'un variant résistant est extrêmement faible
Nous sommes actuellement dans la seconde situation, c'est la période critique. En fait, t'as pression de sélection se fait au niveau de l'individu, pas de la personne même. Donc même si on a une couverture maximale, une mutation chez 1 individu infecté peut entraîner une reprise épidémique mais la question de la vaccination c'est de limiter au maximum le nombre de personne infectée pour que statistiquement, les chances que ça arrivent soient quasiment nulle. Sauf que là, la plupart des gens se disent "Si je suis pas vacciné, c'est pas grave, je suis en bonne santé, le virus me fera rien". C'est probablement vrai mais par contre, lorsqu'on est infecté, on ne produit pas un virus à l'identique mais un nuage de virus différents (on parle de
quasiespèce) qui vont posséder toutes sortes de mutations, certaines seront inutiles, d'autres rendront le virus moins capable de se transmettre ou d'infecter, d'autres plus et d'autres capables d'échapper à la vaccination. Sauf que si tu tousses sur un mec vacciné et que le virus à produit (naturellement) un virus capable de passer la barrière vaccinale, tu peux refaire partir l'épidémie et rendre le vaccin inutile (ce que rêver les big Pharma vu que c'est tout bénef pour elles).
Par contre, attention, cela ne veut pas dire que la vaccination favorise l'apparition de variants. Les variants apparaissent naturellement lors de l'infection. En absence d'immunité collective, il ni y avait pas d'avantage pour le virus de sélectionner ces variants pour continuer à exister, plus on laisse l'épidémie suivre son cours dans une population vaccinée, plus on favorise ce phénomène de sélection et plus on réduit l'efficacité/
effectiveness de ton vaccin. Alors qu'avec une couverture forte, tu réduits les chances de ce phénomène (réduction de chance d'être infecté, réduction du temps d'infectiosité, des symptômes, etc.)
Citation:
C'est ce que je déplore le plus avec ces vaccins, toujours à entendre que tel ou tel produit devrait avoir tels effets au lieu de nous dire tout simplement que le vaccin A aura les effets xyz sur le virus.
Tu simplifies les choses beaucoup trop. Prends par exemple le vaccin contre la grippe. Il est mise en place en début d'année en regardant quelles sont les souches majoritaires qui circulent dans l'hémisphère sud. La plupart du temps, le virus mute tellement soit par ce qu'on appelle
antigen drift — ce que fait le COVID-19 en faisant des mutations pendant sa réplication — soit par antigen shift (mélange de 2 virus pour en former un nouveau), un mécanisme assez unique à ce virus (j'ai déjà parlé ici des différences de fidélités/mutations entre le COVID-19, la grippe et le VIH, j'ai la flemme de me répéter), qu'on estime que le vaccin fonctionne qu'à 20% par moment, voir pas du tout.
Sauf que même ça, c'est plus complexe et cela pousse les autorités sanitaires à pousser à la vaccination malgré tout. Ce sont des analyses qui sont faites (généralement) à partir d'anticorps de personnes vaccinées et on regarde la capacité à prévenir l'infection (comme ce qui est fait pour le COVID-19 et ses variants). Sauf qu'il y a plusieurs études comme
celles-ci (ici chez les enfants) qui démontrent que même si le vaccin n'est pas forcément efficace parce qu'il a perdu son spectre d'activité, se faire vacciner va permettre de réactiver notre mémoire immunitaire contre potentiellement la souche qui sera devenue majoritaire si on a déjà été infecté par celle-ci par le passé. Chez les enfants, le répertoire de mémoire est limitée mais chez des personnes âgées, ça permet de les aider malgré tout à mieux répondre à l'infection en réactivant leurs cellules qui ont été formé dans leurs jeunesses et pourront plus facilement combattre l'infection. C'est pour ça que lors de la pandémie de 2009, les personnes âgées étaient moins à risque que les jeunes bien que le vaccin fonctionnait peu (de mémoire ~60%) cette année là : Ils avaient déjà rencontré le virus par le passé et donc leur mémoire immunitaire a pu être reboosté par le vaccin (ou directement par l'infection).
Mais malheureusement, pour des raisons qu'on ne comprends pas encore, cette mémoire peut chez certaines personnes diminuer l'efficacité du vaccin comme expliqué en partie
ici, ce qui démontre la complexité du problème, et on rentre dans de la philo à ce stade là : Quoi faire ? Prendre le risque ? Ne pas le prendre ?
Et encore une fois, c'est une simplification du problème, tu as d'autres réponses immunitaires (j'en ai parlé plusieurs fois déjà ici) que la réponse anticorps (qui domine sur ce genre d'études parce que c'est très simple à faire), notamment la réponse cellulaire (par les lymphocytes T — les cellules butées par le VIH) qui sont impliquées dans la protection face à la grippe mais aussi face au COVID-19, qui eux, sont beaucoup moins sensibles aux mutations.
Par ça, j'entends que ton anticorps reconnaît une structure 3D (la protéine de Spike, la protéine de surface du COVID-19) et donc une mutation peut engendrer une modification de sa structure et cacher le site de fixation de l'anticorps sur la Spike, ou le modifier, ou l'enlever. Pour ta réponses cellules par l'intermédiaire de tes lymphocytes, ils reconnaissent des morceaux de protéines et pas la structure en elle-même, ce qui rend les quelques mutations par-ci par-là incapable de rendre la protéine invisible aux lymphocytes, comme démontré
ici. Dans le cadre de la vaccination, même si le virus mute actuellement, tu auras toujours cette réponse qui est effective et est probablement responsable du maintien de la protection et ça, c'est tout à fait logique vu que la réponse médiée par les anticorps
n'est pas nécessaire à la survie lors d'infection avec le SARS-Cov de 2003 (10% de mortalité, donc beaucoup plus pathogènes).
Donc oui, on te dira que le vaccins "devrait" avoir tel effet pas qu'il "a" tel effet, parce que tant que tu n'as pas de preuves, tu ne peux pas l'affirmer. Tu peux faire des hypothèses plus que certaines en se basant sur les études précédentes sur des virus similaires (comme le SARS) mais ça restera des "devrait" pas tant qu'on a pas la preuve formelle qui est la mise sur le marchée et l'utilisation massive du produit.
Malheureusement le débat de la vaccination se réduit trop souvent à "Je suis en bonne santé, je ne me vaccine pas" alors que le vaccin est un produit d'intérêt publique, pas personnel. On ne se vaccine pas pour soit (sauf si on est à risque bien entendu), on se vaccine pour les autres afin d'éviter que le vaccin ne devienne inutile par la suite et que nos parents/grands-parents se retrouvent infectées et meurent alors qu'ils ont été vacciné.
Tristlune a écrit:
2) la plupart des gens ne prennent pas le temps de lire (ou écouter) les longues explications scientifiques. Combien de personnes feraient l'effort de lire en entier les explications de K1Rua et, je dirais même, de lire avec suffisamment de neurones mobilisés pour comprendre ce que K1Rua raconte? Je ne parle même pas des personnes qui vont rejeter l'information en bloc sur la seule base qu'elle va à l'encontre de leurs croyances et à-prioris ("K1Rua est virologue (NdA: ou épidémiologiste?), il est donc vendu à Big Pharma, c'est sûr. Pas question de lui faire confiance, il va chercher à me laver le cerveau"). Sans vouloir jeter des fleurs aux lecteurs de ce sujet, je pense ne pas prendre trop de risques en avançant que la grande majorité des individus ne chercheraient pas à fournir l'effort nécessaire.
Alors, je suis effectivement virologue et si une Big Pharma me lit, s'il vous plait, couvrez-moi de cadeaux. J'en ai un peu marre de mon salaire <30k.
Citation:
Ajoutons à cela que nous sommes privilégiés dans le sens où K1Rua répond à des questions (plutôt que de chercher à faire une communication qui couvrirait autant de points que possibles mais ne serait pas associé ensuite à des Questions/Réponses) et qu'il a le talent de le faire de manière plutôt abordable pour les profanes (tous les experts n'ont pas ce talent de vulgarisation qui va leur permettre de se faire comprendre du péquin moyen).
Tu vois, ça c'est une réflexion que je me suis fait aussi. Est-ce que le programme de vaccination n'aurait pas mieux marché si on avait fait une rencontre entre le publique et des experts pour qu'ils posent leurs questions ? Les gens ont raison de s'interroger sur un produit qu'on leur injecte, c'est pas anodin comme acte et voir arriver un vaccin aussi vite, pose des questions, pour lesquelles, on a beaucoup d'explications logiques et rassurantes (à mon sens).
Je sais que des collègues m'ont dit que lors de l'emergence du VIH, il y avait eût une grande messe à la télé pour que justement des experts en tout point explique ce qu'on sait, donc , ce qu'on ne sait pas etc et la réaction du publique avait très bien marché. Ici, on a rien eût à part un flux d'information malsain de BFM TV et consor.
Citation:
Pour en revenir au sujet du "pourquoi devrais-je me faire vacciner si je n'ai pas de facteurs de co-morbidité", voici un axe de réflexion complémentaire:
https://www.youtube.com/watch?v=fLnav5tqOhoChose marrante, j'ai appris que La tronche en biais a bossé dans un des labos à côté du mien (il bossait dans ce qui est probablement un des meilleurs labos sur la recherche des plantes en France et au monde).
El'Jin a écrit:
Merci a Saverne et K1rua pour leurs explication qui m'as rassuré en cas d'éventuel vaccination. Et par la même occasion vous avez montré que la communication et les explications clair et honnête était bien plus productif que le bâton

Edit: Concernant le pass sanitaire c'est bien une idée de fdp sortie d'un cerveau malade, y a même pas a relativisé dessus.
arabem a écrit:
Bravo K1Rua pour tes explications limpides !!
setsuna-kun a écrit:
Si on nous expliquait aussi bien que toi ca serait plus simple!
Ca me paraît plus clair en tout cas moi qui suis largué niveau santé etc.
De rien, j'aime bien parler des virus donc ça me fait plaisir de répondre à vos interrogations. J'espère juste que c'est clair et pas trop confus
