Voilà je me suis rendu cette année au festival du film fantastique à Gérardmer du 28 janvier au 1er février, je ne sais pas si d'autres personnes y sont allées, en tout cas je poste mon petit compte-rendu de 17 films vus en 4 jours
:
THE BURROWERS :
Sympathique western movie mâtiné de fantastique/horreur, servi par un bon casting (Clancy Brown, yeah), avec des créatures assez réussies. C'est bien gore, mais quelques longueurs.
3,5/6.
SAUNA :
Film finlandais se déroulant durant le XVIème siècle, une excellente histoire de rédemption (par le Sauna du titre), servi par un casting halluciné, le film est gore, assez malsain, et avec un suspense constant. Mention spéciale +++ à l'acteur principal qui semblait pleinement vivre son rôle.
5/6.
GRACE :
Sur une histoire archi-rebattue de bébé vampire, le réalisateur nous pond surtout un film de personnages, avec quelques excès gores de temps à autre, mais c'est lent, chiant, et ultra-prévisible. Dommage.
2,5/6.
SPLINTER :
Survival/horror se déroulant principalement dans une station service, confrontant un couple et un prisonnier en cavale à des créatures zombies épineuses (très épineuses) quasi indestructibles, on a affaire à une dark comedy dans la lignée de Severance. Personnages haut en couleurs, punch-lines à la pelle, gore "rigolo", quelques moments émouvants, une tension assez présente tout le long, bref tout le cocktail du bon petit film sympathique du samedi soir.
4/6.
ROVDYR/MANHUNT :
Délivrance dans le Fjörd, c'est ce film, affrontement entre les "citadins de merde" et les "baiseurs de porc" (dixit le film), c'est très court (1h16, on rentre vite dans le vif du sujet), bourrin, gore, et forestier à foison. Mais ça n'arrive pas à la cheville de Délivrance quand même, et l'affrontement garguantesque de la fin a provoqué l'hilarité de la salle.
4,5/6.
MORSE (LET THE RIGHT ONE IN) :
J'avoue que j'attendais quasiment rien de ce film de gamins vampires chez les nordistes, mais force est de constater que c'est le film le plus émouvant de la compétition, on ne peut que s'attendrir devant l'histoire d'amour naissante (et impossible) entre les 2 protagonistes.
En dehors de cette maëstria émotionnelle, le réal filme les affrontements et les excès gores en plans fixes et travelling horizontaux la plus part du temps (comme Park Chang-Wook dans la scène mythique du bâtiment-geôle d'Old Boy), et il le fait bien, chacune de ses scènes ayant une intensité visuelle assez poignante.
Pour ce qui est du casting, il est aux petits oignons.
6/6.
DEAD GIRL :
Fallait oser faire un film sur un sujet aussi tendu (La découverte d'une morte vivante par 2 ploucs lycéens et ce qu'ils vont en faire ensuite), mais l'excellence du casting ainsi que le traitement juste de quelques sous-intrigues, plus l'ambiance gore et glauque omniprésente, en font un film qui parle surtout, et avec justesse, d'humanité.
5/6.
MIDNIGHT MEAT TRAIN et HANSEL ET GRETEL : pas vus...
HORS COMPET' :
BAD BIOLOGY :
Le grand retour de Frank Henenlotter après 16 ans d'absence, pour le film le plus taré du festival : la rencontre d'une femme aux 7 clitos ne vivant que par orgasmes (et accouchant de manière... particulière) et d'un homme avec une verge géante ET vivante.
C'est très cul, très barbare, et ça balance 50 idées débilo-jouïssives à la minute, jusqu'à un final qui achève d'éclater les neurones des derniers spectateurs encore en vie après explosion des zygomatiques.
4/6.
REPO! THE GENETIC OPERA :
Premier film de Bousman après avoir réalisé 3 SAW, comme tout le monde le sait, c'est une comédie musicale d'horreur.
Euh... ça a certes un univers assez "unique" (quoique les métalleux ne doivent pas se sentir dépaysé), mais sinon c'est nul, mal torché, mal joué (mais Paris Hilton fait du nawak constamment), et ça agresse les oreilles constamment et vainement.
Echec!
1/6.
EN QUARANTAINE (alias REC chez les ricains) :
Copier/Coller? Mon c**, apparemment les remakeurs n'ont rien compris au film de Balaguero (qui ne s'est pas pointé pour voir la première du film), en faisant à peu près n'importe quoi : Outre le recopiage de la plupart des scènes, quelques massacres à l'esprit de l'original ont lieu constamment : On voit souvent le cameraman (qui parle beaucoup aussi), la scène du "retour en arrière" est zappée, et je parle même pas du final dans l'appart' qui m'a fait précipitamment quitter la salle.
0/6, gardez l'original au chaud et brûlez les copies de ce truc.
MUTANTS :
L'artillerie lourde était sortie, toute l'équipe du film était venue au complet, dont le réal' David Morley, la très sympathique Hélène de Fougerolles, Dida, Francis Renaud, etc...
Au final, que dire de cette nouvelle tentative de cinéma de genre français?
Ben ça tourne autour de zombies et de monde post-apocalyptique, ça démarre plutôt bien les 10 premières minutes, beaucoup de gore et d'action, puis ça ralentit fortement durant l'heure qui suit et ça vire franchement au film de couloirs, heureusement la prestation de Francis Renaud en pleine métamorphose sauve la mise. Ca s'active ensuite à la fin.
En dehors de ça, le casting est sympa, les zombies réussis, l'action un rien trop épileptique, mais sinon c'est bon, j'ai eu l'impression de voir un bon film.
4/6.
INEDITS VIDEOS :
RESIDENT EVIL : DEGENERATION :
Cinématique digne d'une PS2 étirée sur 1h30. A réserver aux fanas hardcores. Insupportable en dehors de ça (animation rigide, rythme lent/chiant, persos catastrophiques... )
1/6.
THE LOST :
L'odyssée d'un jeune qui ne pense qu'à boire fumer baiser et qui tue aussi de temps à autre, c'est complètement psychopathe du début à la fin (le casting y est pour beaucoup), rigolo, haletant, bref une petite perle.
5/6.
THE STRANGERS :
Le thriller psychologique à mort où Liz Hurley et son mari se font agresser par 3 tueurs dans une maison paumée. Bien mené de bout en bout.
4,5/6.
COURTS METRAGES :
DIX (de Bif) :
Le plus court (7') des courts diffusés, un petit bijou sur un phobique de marcher sur les lignes, ça part en plein délire CGIesque avec des excès gores calqués sur Cube.
REDRUM :
Curieuse histoire de 2 filles qui vont mater un gars dormir chez lui et ensuite ça vire au drame gore, ç'est torché convenablement mais ça reste assez anodin.
TONY ZOREIL :
Le plus long (20') court, une histoire émouvante d'outcasts aux grandes (très grandes) oreilles à l'ouïe surdéveloppée. Pas du tout gore, mais ça n'en avait pas besoin. Prometteur.
PERSONA NON GRATA :
Réalisé par Jean-Baptiste Herment, un micro-slasher relativement incompréhensible (malgré le look cool du tueur), et assez moche. Bof.
NEXT FLOOR :
Le meilleur court AMHA, conceptuel à l'extrême : des convives réunis dans un hôtel luxueux sous la direction d'un maître d' silencieux et effrayant, qui mangent et mangent et mangent... jusqu'à avoir un tel poids qu'ils tombent à l'étage en dessous ("next floor") et ainsi de suite.
Musique excellente, réalisation nickel, effets spéciaux réussis, casting sérieux... Rien à dire de plus.
PARIS BY NIGHT OF THE LIVING DEAD :
Dead Rising à Paris. Nuff' said! vivement le long (qui sait?).
NUIT "EFFROI QUI VIENT DU FROID" :
COLD PREY :
Slasher norvégien dans les montages, et la neige, et les montagnes, et la neige... Assez basique mais quelques fulgurances.
3,5/6.
COLD PREY II :
Pareil qu'avant, mais cette fois dans un hôpital (merci Halloween 2). ça manque de gore tout ça quand même.
3/6.
