Batman Begins

Ça doit bien faire 10 ans que je ne l'avais pas revu et je voulais me refaire un avis après The Batman et bien... il est toujours aussi bien voire encore mieux que dans mes souvenirs ! Il est d'une clarté exemplaire, d'une beauté visuelle époustouflante, aborde les bons thèmes sur Bruce/Batman et Christian Bale y est excellent et porte complètement le film. Je pense qu'il a du adorer jouer ce film.
Tous les rôles sont bien castés, tous les personnages aussi secondaires soient-ils sont intéressants, en particulier Liam Neeson apparaissant aux bons moments du film, ce qui en fait un excellent vilain avec sa classe naturelle.
Je pense que c'est tout simplement le meilleur film sur Batman.
Mon seul bémol, restant malgré les années, est cette fameuse machine à vaporiser l'eau qui devrait par principe vaporiser également les humains mais bon... aller c'est du cinéma

4,25/5
Parmi les meilleurs films de superslips avec les X-Men, Captain, Avengers et les films de Snyder selon moi.

The dark knight

J'enchaîne avec la suite et je dois dire que c'est peut-être mon meilleur revisionage du film.
J'ai toujours pensé que Bale/Bruce/Batman était plutôt faible dans ce film mais en fait non. Il porte tout autant le film que la performance légendaire d'Heath Ledger.
Je ne trouve pas vraiment de défaut à cette suite si ce n'est un manque de continuité visuelle avec une direction artistique vraiment différente du premier.

4,5/5 même si j'ai plus d'affection pour Batman Begins je dois reconnaître que cette suite dépassait toutes les attentes à l'époque et même encore plus.

The dark knight rises

10 ans après il reste toujours une énorme déception. Le film tient assez bien sa première heure (jusqu'au combat Batman Bane) même si je trouve la scène d'ouverture dans l'avion un peu surréaliste.
L'intrigue autour de la bombe à fusion ne colle pas du tout avec le genre d'histoire qu'on associerait à Batman, Bane et Miranda ont des motivations assez fumeuses, et encore pleins d'autres choses assez bancales.
On sent que le film est sans idées dans cette deuxième partie.
La mort d'Heath Ledger est venue perturber le scénario initial prévu pour ce troisième film et les Nolan ont l'air de s'être retrouvés sans inspiration pour écrire autre chose.
Dommage de conclure la saga sur une fausse note.

3.25/5. Des points uniquement pour l'aspect technique du film et l'excellente musique d'Hans Zimmer.

Les prédateurs

Très bons films sur les vampires, l'immortalité, le sexe, etc. avec Catherine Deneuve (elle avait du style plus jeune), David Bowie et Susan Sarandon.
Je retiens surtout la photographie remarquable du film, assez typique des années 80.

3,75/5

Docteur Strange 2

J'ai adoré, c'était très agréable à regarder. Je trouve que c'est l'un des meilleurs film du MCU (dans le premier tiers avec les Avengers et Captain) mais aussi un bon film tout court, la base de ce que l'on peut exiger d'un film avec autant de budget et de moyens artistiques.
Sam Raimi a très certainement eu autant de contraintes que les réalisateurs des autres films du MCU mais il a su marquer le film de son identité avec une mise en scène soignée, lisible et avec des idées originales (le combat avec des notes de musique, les rêves passerelles, zombie strange) et son savoir faire en matière de film d'horreur et de violence.
Ses équipes et lui nous montrent également leur maitrise fantastique de l'espace New Yorkais (acquise très certainement sur les tournages de sa trilogie Spiderman) dans la scène de combat contre l’œil pieuvre au début.
Elisabeth Olsen est le cœur émotionnelle de ce film marquant la fin du cycle de Wanda dans le MCU (au moins sur Terre 616). Elle joue juste sur tout le film. B.Cumberbatch est plus neutre.

Un bon gros 4-4.25/5 et j'espère que Sam Raimi reviendra réaliser quelques films du MCU.

Bien au contraire, S.Raimi a eu plus de liberté d'action et c'est après The Eternals une nouvelle preuve de flexibilité de la part de Disney à autorisés des réalisateurs a appliquer davantage leur style. Il faut savoir que Scott Derrickson, le réalisateur du premier, avait quitté le projet de cette suite assez vite pour cause de désaccord créatif et il avait préciser qu'il voulait faire quelques choses plus proches du comics d'origines, à savoir une ambiance très sombre et... bizarre.

On reste toujours avec un cahier des charges lourds à respecter mais des scènes cromme celle avec les Illuminati n'aurait jamais été possible il y a 10 ans. C'est plutôt rassurant pour la suite même s'il a fallu plus 14 ans pour commencer à en arriver là.

Northman

Pas aussi pris au trip que sur The Witch mais un très bon film quand même. Très bon au début et très bon sur la fin. Le duel de fin fait très héroïque.
Le milieu est un peu mou (surement parce Alexander Skarsgård tire la même tronche une bonne partie du temps), le film a 20-30 minutes de trop selon moi.
J'ai trouvé que la photographie du film faisait très GoT.

3.75/5

edit : putain il est en téléchargement aujourd'hui
J'ai payé 10€ pour rien (place + fraises tagada)

Top Gun Maverick

Tom Cruise
J'ai passé un super moment à sourire tout le film et les 10-15 dernières minutes sont hilarantes, Tom devient Ethan Maverick
Connaissant le style de Tom Cruise sur ces 10 dernières années, je pense que n'importe qui aurait pu scénariser le film.
Tout est lisible et très agréable à regarder.

4/5

Je suis le seul à voir des films ?

Jurassic World : Le monde d'après

Plutôt un bon film même si le meilleur de cette trilogie restera le premier. J'ai été agréablement surpris par l'usage massive d'animatroniques, le savoir faire est toujours là. C'est un vrai hommage aux premiers films et cela conclue dignement la saga, même si entre nous ils trouveront bien des idées pour relancer la franchise dans quelques années.
Chris Pratt a un pure rôle d'homme d'action dans ce film, le charisme et le panache iront chez Bryce Dallas Howard et surtout Laura Dern qui illumine ce film.
Même la gamine a davantage de présence que Sam Neill/Allan Grant, rappelé pour un rôle quelconque dans cet épisode.

3.5/5 un chouette moment

J'ai mis ma critique de Dr Strange 2 dans le topic MCU.


C'est un film qui aurait justement être fait il y a au moins 10 ans, car c'est impensable que le film se passe plus de 35 ans après le premier. Tom Cruise est trop vieux pour être un pilote d'essai ou de chasse IRL, et même le fils de Goose devrait être trop vieux pour être pilote de chasse normal.
Mais si on considère que ça se passe à la fin des années 2000, alors la suite est logique, et ça donne facilement une suite où Tom Cruise doit guider le fils de son ami malgré la rancune justifiée de celui-ci pour qu'à la fin il remplisse la mission, dans une sorte de passage de témoin.
Sauf que dès que le titre a été annoncé, "Maverick", on savait que ça ne serait pas vraiment sur le jeune que porterait le film, mais seulement sur le vieux.

Et pas de Meg Ryan j'imagine !


J'avais lu le livre de Michael Crichton, et un personnage qui impressionnait vraiment, c'était Ian Malcom. Sauf qu'il crevait. Je ne comprends donc pas ce que Jeff Goldblum fait là.

Honteuse calomnie !!! Que font les modos, on se le demande ?!

Face au succès du premier film et à l'attrait du personnage campé par Jeff Goldblum auprès du public, Michael Chrichton avait écrit un deuxième bouquin, Le Monde Perdu, dans lequel il faisait revenir Ian Malcolm en expliquant qu'il avait frôlé la mort au point que certains avaient crû qu'il y était resté. Le déroulé n'a d'ailleurs pas grand chose à voir avec le deuxième film si ce n'est quelques scènes et personnages qui sont repris, et le personnage de Ian Malcolm y est décrit comme étant diminué physiquement et se déplaçant avec une canne. On y retrouve également le personnage de Dodgson à l'origine de la trahison de Nedry dans le premier et qui je crois apparaît dans le dernier Jurassic World. Je conseille la lecture de ce deuxième livre pour ceux qui ont aimé le précédent roman, même s'il n'est pas au niveau du premier.
Ces derniers mois ont été pour moi l'occasion de retourner assez régulièrement au cinéma, entre les deux derniers Marvel ouvrant les portes du Multiverse et ses infinis possibilités et mes madeleines de Proust que constituent Ghostbusters Afterlife et bientôt Jurassic World 3. J'irai le voir dans les prochains jours, même si je crains la déception, tant le film semble faire l'unanimité sur sa médiocrité présumée (critiques et spectateurs). Je donnerai mon avis une fois que je l'aurai vu... dans les prochains jours sans doute!

Tout le foin autour de Top Gun m'a donné envie de revoir Hot Shots!


Ok, merci pour l'explication.
J'avais lu le roman avant la sortie du deuxième film, dont je n'ai aucun souvenir si je l'ai vu. Vu son titre, je croyais qu'il s'inspirait du livre de Conan Doyle, pas que ça c'était un hommage via un second roman.
J'ai pas du voir le 3 car il paraissait que ça nanardait déjà un peu.

En voyant le 4, je me suis juste dit qu'il n'y avait toujours rien de neuf par rapport au premier film. On dirait l'exemple typique de la franchise qui n'a plus rien à dire.

Pas encore eu la motivation d'aller voir le dernier Top Gun et la méteo m'a poussé à aller voir le dernier Jurassic Park cette semaine, qui loin d'être dégueu mais franchement vite oubliable.

Du coup j'y suis retourné me rafraichir et aller voir le dernier Q.Dupieux avec Alain Chabat en autre, Incroyable mais vrai, et j'ai adoré. Difficile de raconter le spitch sans spoiler mais le film est beaucoup plus abordable que les précédents et les dialogues sont assez savoureux. Court, sans prise de tête pour passer un bon moment en salle.




Les raisins de la colére
Inspiré d'un classique de la littérature américaine qui retrace les difficultés d'une famille en pleine depression post '30. Dur de se mettre à leur place, néanmoins, la brillante mise en scène de Ford arrive à nous faire voir la dure réalité de l'époque, surtout la première moitié, criante de vérité. Passé la technique et le jeu d'acteur qui fait son âge (le film date de 1947), ça reste un film avec une histoire humaine, simple mais grandiose, émouvant et poignant, John Ford dans toute sa splendeur servi par un grand Henry Fonda. A moindre degré le film raisonne encore aujourd'hui d'une certaine maniére...

Je ne sais plus qui du forum cherchait des classiques en noir et blanc, celui là est à voir absolument.

Vu Jurassic World 3:
C'est avec une légère appréhension que je suis allé le voir hier soir, au vu des critiques assassines unanimes qu'il s'est pris tant par les professionnels que par les fans de la première heure, et mon avis est... contrasté. La déception est au final très atténuée même si le film est loin d'être inoubliable.
On ne peut pas dire que le film manque de générosité: que ce soit en terme de dinosaures montrés à l'écran ou de scènes d'action, Le film se veut être une anthologie de la saga en multipliant les péripéties dans des décors variés, même si la promesse de départ (des dinosaures partout dans le monde et les problématiques que cela engendre) est vite mise de côté pour se concentrer de nouveau sur le sempiternel parc en guise de décor final. Un vrai plaisir également de retrouver le trio d'origine dans des rôles qui ne confinent pas aux simples caméos, à l'image de Jeff Goldblum dans le deuxième épisode apparu furtivement le temps de deux petites scènes. Cette fois-ci, ils ont un temps de présence conséquent et on a même le privilège d'assister à la clôture de l'arc entre Alan Grant et Ellie Sattler.
Hélas, la mayonnaise a du mal à prendre, tant le film pêche par son manque de finition, une intrigue peu convaincante (le coup des sauterelles préhistoriques, complètement hors de propos, qui vole presque la vedette aux dinosaures) qui sert d'excuse à la réunion des héros, et par certains défauts rédhibitoires symptomatiques des blockbusters actuels dont la vocation est de proposer un film à destination du plus grand nombre, là où les blockbusters à l'ancienne n'hésitaient parfois pas à prendre des risques, quitte à se couper parfois d'une partie du public (notamment les plus jeunes). On sent que la priorité du réalisateur et/ou studio est avant tout de proposer du grand spectacle vite vu/vite oublié sans réelle ambition artistique, et malheureusement sans le talent de conteur d'un Steven Spielberg ou d'un James Cameron non plus. Plutôt que de s'inquiéter d'offrir une vraie personnalité à son film, le réalisateur s'attelle à ponctuer son récit de scènes métas, de cumuler les références aux précédents films, copiant parfois certaines scènes au plan près et reprenant certaines lignes de dialogue. Le film compile une succession de scènes d'actions où l'on peine à ressentir la moindre tension tant il est attendu qu'aucun des personnages principaux ne doit mourir. Paradoxalement, on n'aura jamais vu autant de dinosaures dangereux à l'écran et en même temps si peu de morts (même en comptant les figurants). Même les morts des bad guys manquent de tension et d'originalité. Fatalement, cela enlève une grande partie de l'intérêt des différentes péripéties vécues par les héros et rend le tout complètement trivial et anecdotique (à quoi bon?). Un autre défaut, qui est un peu la marque de fabrique de Jurassic World est cette volonté incessante de la part du réalisateur/de la prod. de systématiquement "anthropomorphiser" les dinosaures. Ça a toujours eu pour effet de me sortir du récit. Même si je peux concevoir qu'il est possible de développer une relation avec des animaux sauvages dotés d'intelligence, à l'image de ce que font certaines personnes avec les fauves par exemple, je trouve cela complètement malvenu et mal foutu dans le cadre du récit, et tend à totalement démythifier les dinosaures. Plus que dans les deux autres films de la trilogie, cela est accentué par la multiplication de ces moments dans Jurassic World 3 (tantôt avec Blue, puis Bêta, puis avec un Parasoraulophus, puis avec deux gros prédateurs, puis enfin Owen qui se retrouve imité par Omar Sy, puis par la gamine et par Alan Grant). Cette faculté complètement pétée et invraisemblable, qui était limitée jusqu'à présent au personnage du Jedi Owen Grady (capable également d'arrêter avec une corde un animal de plusieurs tonnes), devient ainsi accessible à tous et la solution à tous les problèmes rencontrés avec les dinosaures, ce qui achève de retirer le peu de tension qu'il restait.
Le film compile de nombreuses scènes d'action qui ont trop souvent un goût d'inachevé. C'est d'autant plus dommage que le film propose un festival de nouveaux dinosaures et de situations qui auraient été propices à des passages qui auraient pu être anthologiques. Las! ces opportunités sont tantôt gâchées par des scènes trop vite expédiées (le réalisateur étant sans doute trop préoccupé d'en montrer un maximum, quitte à rogner sur la qualité) voire mal exploitées (la scène avec les Ptérosaures, avec les Dimétrodons, avec les dilophosaures, toute la partie à Malte), tantôt complètement mises de côté (quid du Mososaure et autres dinosaures aquatiques?). On évite pas non plus quelques grosses invraisemblances, à l'image du passage où Grady étrangle, tel Stallone dans John Rambo, un Dilophosaure, ou encore celui où Malcolm joue au lancer de lance enflammée dans la gueule du Gigantosaurus. Le comble étant le passage où le T-Rex se relève lors de son second round contre le Gigantosaurus et décide de faire équipe avec l'autre dino griffu pour s'en débarrasser (encore une des marques de fabrique de la nouvelle trilogie tiens, avec les dinosaures qui font équipe pour vaincre un adversaire plus fort).
Toutes les scènes d'action ne sont pas à jeter cependant. Le film n'est pas dénué d'idées de mise en scène ni de jolis plans. Quelques scènes d'action sont vraiment notables et sont à placer dans le haut du panier de l'hexalogie Jurassic Park/World. Je pense notamment à la scène où le personnage campé par Bryce D.H. se retrouve seule dans la jungle à s'enfuir en rampant jusque dans une mare ou encore la scène sur le lac gelé avec le dino à plumes, bien que trop vite expédiée.
Même si l'attrait principal de ces films reste les dinosaures, ce qui fait la qualité d'un récit, c'est avant tout la façon dont sont traités les personnages qui le composent. Et là encore, le film affiche de nombreuses faiblesses. Des personnages peu convaincants/convaincus avec pour commencer un duo Chris Pratt/Bryce Dallas Howard qui peine à susciter de l'intérêt malgré la sympathie que j'ai pour ces deux acteurs, la faute à des personnages creux et mal écrits. Les antagonistes sont inintéressants et caricaturaux. Les acteurs de la trilogie d'origine quant à eux donnent l'impression d'avoir été parachutés là par hasard et semblent tout aussi perdus que leurs personnages; la justification de leur présence dans l'intrigue confine au fan service pur et dur et leurs interactions avec les acteurs de la nouvelle trilogie se limitent à quelques punchlines et échanges de paroles creuses. Sam Neill semble se demander ce qu'il fout là durant tout le film et Jeff Goldblum cabotine à mort, devenant parfois presque une parodie de son personnage. Seule Laura Dern est rayonnante et tire à peu près son épingle du jeu en ayant un vrai rôle à jouer dans l'intrigue.
Alors qu'on aurait pu assister à un véritable festival de scènes iconiques, le film donne le sentiment d'avoir gâché son potentiel en n'allant jamais au bout de ses idées et le sentiment qui demeure à la sortie du cinéma est qu'il aurait pu être tellement mieux. Au final, je préfère retenir le plaisir ressenti (même si un peu gâché) de retrouver les héros de mon enfance une ultime fois réunie dans un univers qui m'a tellement bercé depuis des années et qui a entretenu mon âme d'enfant fasciné par les dinosaures.
Ma note: 3/5

Edit: Sacré pavé ! Bon courage à celui qui le lira!

J'ai tout lu et je comprends tous les problèmes que tu relèves et y adhére sauf peut-être la partie où tu critiques l'humanisation des dinosaures (tu retiens bien les noms). Je pense qu'à cause du JP 1 et de la manie d'Hollywood à recycler jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, on ose très difficilement du neuf et c'est aspect là avait qqch d'un peu novateur. Moi je prends.

Peut-être que si ça avait été traité d'une autre manière, plus subtile, ça serait mieux passé, mais le fait est que cette humanisation à outrance des dinosaures et cette insistance sur le lien entre l'homme et le dinosaure sont selon moi beaucoup trop exagérés pour avoir un minimum de crédibilité et nous donner envie d'y croire. A l'image du Raptor à qui il ne manque que la parole, réfrénant son instinct de prédateur au point de presque devenir un animal de compagnie incapable de faire du mal à un être humain (on parle quand même du Raptor, la némésis des humains sur la première trilogie). Quant au lien entre l'homme et le dinosaure, le fait qu'il soit personnalisé par le personnage d'Owen qui nous ressort son truc à toutes les sauces pour se sortir de n'importe quelle situation, brandissant la paume de sa main tel un maître Jedi capable de soumettre à sa volonté n'importe quel être y faisant face, y compris des bestioles de plusieurs tonnes à l'instinct millénaire qu'il rencontre pour la première fois... M'OK, c'est du cinéma, mais un petit effort de crédibilité serait le minimum! (Et je suis plutôt du genre indulgent)

Pour la main tendu d'Owen ça n'avait pas marché face à Blue,, il s'est pris un coup de patte montrant les limites de sa technique d'improvisation face au Raptor.

Pour les insectes j'ai bien aimé l'idée d'en faire la vraie menace du film, en soit ils sont plus destructeurs que les dinosaures et plus difficile à maitriser. Surtout, ça change des sempiternels combats gros mastodontes de fin (même si on y a toujours pas echapper ).


Top Gun Maverick, la claque!
J'ai pas gardé un souvenirs ému du premier et c'est sans attente que j'ai été voir le film en 4DX vu qu'il fallait le voir en condition optimal au vu des scénes spéctaculaires de vols vendues depuis plusieurs mois, et ça n'a pas loupé. J’ai été scotché, je n'ai pas senti les 2h10 passer. Les scènes de vol et les effets spéciaux sont vraiment magnifiques, voir grandioses par certains aspects: beaucoup de scéne ont été tournées en cockpit en situation réelle (on voit le visage des acteurs subirent) et la mise en scéne des appareils avec le souffle de l'air offre un vrai spectacle. Je suis trés curieux de découvrir le making of et voir les conditions de tournage, je devine que la plupart des scénes ont bien été tournées en situation réelles avec les acteurs en passager.
Un spectacle qui ne cache pas la simplicité d'un scénario digne des années 80 (sauf que les méchants ne sont plus charicaturés, un choix facile mais efficace) mais parfaitement rythmé et raconté, entre le rôle de pére de substition et celui de trouver sa place dans une époque qui ne considére plus ses légendes, quelques revirements de situations qui feront sourires eet des allusions évidemment au premier volet aussi..

Tom Cruise, 59 ans, confirme bien, qu’il est sans doute, le plus grand acteur dans le genre des films d’action: la grande classe de balancer cet authentique film pour les amoureux de cinéma. Un film vraiment coup de cœur pour moi et sans fausse note même la bande son est super.. Qui aurai cru que 36 ans après, cette suite serait aussi réussie?

Ils n'ont pas eu recours aux effets spéciaux

Et dire que le film était bouclé depuis 2-3 ans déjà mais qu'ils voulaient le faire sortir en salle et ils ont bien eu raison : le film est le plus gros carton de l'année aux US pour l'instant et je mets une petite pièce qu'il touchera les 600 millions.

Quel panache pour Tom Cruise quand même. Il a très certainement conscience de ses limites mais s'il avait pu je pense qu'il aurait pu être également réalisateur de ses films sur les 10 dernières années.
En tout cas ça doit être très inspirant pour les jeunes acteurs autours de lui de voir un acteur aussi bien très bon cascadeur que producteur, investisseur, etc.
Ils sont forts les américains...

J'avoue avoir le doute tant certains passages sont bluffants. J'avais pensé à un mélange de vraie scènes retouchées pour quelques passages comme c'est souvent le cas. D'où mon attente des bonus de tournage, en tout cas si c'est bien 100% réel chapeau bas.

Je te rejoins sur la portée du film, si le premier Top Gun est rapidement devenu un film générationnel et source de nombreuses aspirations, celui ci devra durablement marquer les esprits ne serait-ce que pour l'hommage a l'armée de l'air, au-dela des frontières américaines, comme ce fut le cas à Cannes.

Ca sera certainement vu comme ça, mais c'est un peu ironique, vu que tous les militaires américains montrés dans ces films sont de la marine !

Top Gun Tom Cruise Maverick
Je suis finalement allé le voir, vu tous les éloges partout, y compris ici. Je ne le regrette pas du tout. Les scènes d'actions aériennes sont vraiment époustouflantes, bravo à la réalisation.
La mission à remplir, je l'ai trouvé très proche de ce qu'on trouve dans la première trilogie de la guerre des étoiles, avec la cible à toucher pour faire sauter l'étoile de la mort après un passage dans un canyon étroit.
Sauf que là, c'est comme si Obi Wan Kenobi aurait dit "Luke, utilise la force ! La force je te dis ! Oh et puis zut, mets toi derrière, je vais m'en occuper moi-même. Et c'est dommage que tu sois deg car ton papa a fini dans un sale état à cause de moi."

A ce sujet, ça aurait pu être un film où Maverick et Rooster auraient été hantés par la mort de Goose. Mais si c'est bien une histoire de fantôme, ce n'est pas celle là. Dans ce film, le fantôme, c'est Maverick, bien amer de ne plus être pilote de chasse, littéralement mis dehors de la fête que font les jeunes pilotes, dont l'impossibilité de faire le deuil de sa propre carrière l'amène à hanter les vivants, ceux qui ont le droit de voler, et qui ne sont en rien heureux de le voir là.


Il a bien fallu les utiliser pour le F-14, puisque plus aucun ne vole vraiment en Occident, ainsi que pour les super avions iraniens (puisque le film se passe dans un monde où l'Iran a du meilleur matos que les Etats-Unis ) : on ne fait pas exploser un Su-57 pour les besoins de la production, surtout quand on n'y a pas accès.

Calomnie !!! Aucuns effets spéciaux je te dis
Les trucages sont faits exprès pour les making off pour te faire croire qu'il y a des effets spéciaux

12 years a slave: Superbe film tiré d'une histoire vraie, porté par un casting de haut vol (très bon Chiwetel Ejiofor, touchante Lupita Nyong'o, excellent Michael Fassbender). Le propos et le ton y sont très durs avec très peu de moment de légereté, ce qui crée chez le spectateur un sentiment de sidération face à tant de cruauté et d'injustice, à peine estompé par quelques personnages plus solaires (Brad Pitt, producteur du film il me semble, qui s'est octroyé un beau rôle pour le coup ) dénonçant l'absurdité des lois qui régissaient la vie à l'époque et qui normalisaient l'esclavage et établissaient une échelle de valeur entre les différentes races. On peut dire qu'il est facile aujourd'hui avec le recul de juger la société de l'époque qui découlait d'un système favorisant ces abus et ces comportements, entre racisme assumé (les personnages campés par Fassbender, Sarah Paulson, Paul Dano, Paul Giamatti) et hypocrisie (le personnage de Benedict Cumberbatch, lâche qui se cache derrière les lois en vigueur pour ne pas agir et faire l'autruche), mais quand on voit qu'au XXIème siècle, nous n'en sommes toujours pas sortis, ça fait froid dans le dos. Un film puissant et poignant, à l'image des retrouvailles entre le héros et sa famille à la fin du film. Ma note: 4/5

Nobody avec Bob Ondenkirk et Christopher Lloyd: Une version plus légère et déjantée de John Wick, avec un personnage à la limite de la parodie, qui apparaît plus humain et faillible que John Wick mais également plus sadique et dérangé, dont le passé et l'identité secrète totalement farfelus n'ont d'égal que son attitude too much et sa volonté de se défouler après des années à se réfréner. Cette fois-ci, pas de chiot abattu pour justifier sa vendetta, juste un bracelet sans valeur que le héros croit volé (alors qu'en fait il a simplement été égaré. Le moment où le héros s'en aperçoit est d'ailleurs complètement LOLesque). Là où les scènes d'action de John Wick misent avant tout sur les chorégraphies et l'adrénaline que procure le sentiment d'invincibilité du personnage, Nobody mise plus sur un mélange entre action débridée et scène humoristique portée par la joie morbide et le sadisme des personnages campés par un Bob Odenkirk méconnaissable et un Christopher Lloyd nonchalant et flegmatique. Ma note: 4/5

Si tu as aimé Nobody, il y a The Grey Man qui vient de sortir sur Netflix et qui en est directement un rejeton de la trilogie John Wick et tout aussi sympa. Plus proche de ces derniers d'ailleurs, notamment car Ryan Reynolds a autant d'expression que Keanu Reaves: à savoir un visage neutre voir impassabile même quand ils se prennent des balles ou coup de couteau. On est tueur professionnel jusqu'au bout



Edit:
Toujours sur Netlix: Incantation, film d'horreur tawainais. En deux mots : Ultra flippant!
Inspiré d'une histoire vraie (!), le film entiérement réaliser au footage revient sur un fait divers d'un petit village isolé et donc maudit qui attire des influenceurs en recherche de sensation fortes et de vues. Je m'attendais à du déjà-vu mais Incantation dépasse largement le niveau. Je ne me suis pas ennuyer tout le long du film qui dure quand même un peu moins de 2 heures.
Ici, le silence ainsi que l'ambiance sera la raison de vos peurs! La premiére nuit avec la petite fille fut assez intense pour ma part, avec parfois, quelques moments émotionnels (peut-être même à en chialer si vous avez la corde sensible)
Enfin bref, le scénario est bien exploité, les acteurs incarnnent bien ces moments de frayeurs, un trés bon rythme et surtout et surtout.. Pas de jumpscare inutile!
Recommandation sans hésitez aux amateurs du genres, à recader avec le plus de monde possible

tu veux dire ryan goslin

Ok, j'y jetterai un coup d'œil !

Vu The Batman de Matt Reeves avec Robert Pattinson: J'ai clairement été moins transporté que par les précédents Batman de Nolan et Tim Burton. Une ambiance de film noir qui tranche avec les autres films, un paquet de seconds rôles convaincants (Jeffrey Wright, John Turturro, Andy Serkis, Colin Farrell, Zoë Kravitz), un Paul Dano habité par son rôle, une intrigue qui se pose en alternative aux précédents Batman, plus portée sur l'aspect détective que sur l'action... On peut dire que le réalisateur n'a pas démérité pour proposer quelque chose de nouveau et ambitieux sur le personnage. Pour autant, j'ai trouvé que le tout était un brin trop long et manquait de rythme (j'ai dû m'y prendre à trois fois pour le voir, pas aidé il est vrai par mes journées de boulot). Il faudrait que je le visionne à nouveau dans de meilleures conditions pour me refaire un avis. Ce dont je suis sûr en revanche, c'est que je ne suis définitivement pas fan du Bruce Wayne taciturne et aux cheveux gras campé par Robert Pattinson.
Ma note: 3/5

J'ai regardé la série de documentaires Light and Magic



Cette série retrace l'histoire d'ILM, emblématique société américaine d'effets spéciaux depuis sa création jusqu'au milieu des années 1990 et plus particulièrement les évènements clés qui ont parsemé son histoire et fait évoluer l'industrie d'Hollywood aussi bien techniquement qu'artistiquement.
Pour tous ceux nés dans les années 80 comme moi et qui adoraient les magazines de cinéma des années 90 (première, les années laser, l'écran fantastique, mad movies, sfx, etc) ou le "cinéma des effets spéciaux" la plupart des personnalités clés d'ILM ne vous seront pas étrangères : John Dykstra, Dennis Murren, Phil Tippet, Doug Chiang, John Knoll, etc. Un vrai plaisir de retomber en enfance !
L'histoire d'ILM est emblématique de la Sillicon Valley et de la transformation d'Hollywood sur les 50 dernières années.
Un emblème de la Sillicon Valley car ILM a littéralement commencé dans un hangar de hippies avec beaucoup d'improvisation mais énormément de talents puis avec le temps des innovations majeures : les techniques de prises de vue, bien évidemment l'arrivée de l'ordinateur pour générer des images, etc. La trinité G. Lucas, S. Spielberg et J. Cameron, par leurs exigences artistiques (d'industrialisation pour Lucas), a été un élément moteur pour pousser toujours plus loin les innovations.
Les innovations d'ILM (et de ses autres confrères des effets spéciaux) ont changé la vision artistique des productions sur les 20-25 dernières années, mais ceci n'est pas vraiment abordé dans ce documentaire car cette période selon moi n'est plus aussi riche en innovations remarquables et en aventures humaines. Même si selon moi on pourrait citer des films en rupture technologique majeure mais qui ne sont pas forcément d'ILM, je pense notamment à Matrix (le bullet time démocratisé) et WETA qui est devenu un acteur de premier plan si ce n'est le plus important avec le SDA (Masse, Gollum), Avatar (le volume), le photoréalisme et l'animation quasi parfaite de King Kong et de la planète des singes.

On termine cependant la série de documentaire avec ces nouveaux plateaux de tournage à base d'écran LED diffusant en direct les décors préalablement générés par ordinateur, également une innovation assez majeur permettant encore plus d'industrialiser la production. Lucas terminera en disant que ce procédé est la synthèse de ce qu'il a toujours voulu avoir pour tourner des films.

Personnellement je suis un nostalgique des maquettes et des matte paintings, je trouve que cela donnait un charme fou aux films. Rogue One avait d'ailleurs reproduit cet effet maquette aux croiseurs impériaux, effet que je trouvais très réussi. De même j'ai adoré l'utilisation des animatroniques sur le dernier Jurassic World (apparemment ça n'a pas vraiment plu), j'ai trouvé que c'était un bel hommage au premier qui avait ouvert en son temps la voie aux images de synthèse. La boucle était bouclée.
Aujourd'hui, on assiste souvent à des orgies de CGI tous plus dégueux les uns que les autres sans direction artistique donnant le la. Qui aujourd'hui est vraiment émerveillé par les nouvelles productions ? Qui a encore le "magic" dans les yeux" ?
Je me permet de faire mon vieux con mais... les effets spéciaux, c'était mieux avant

Vu Prey de David Trachtenberg

Bordel, enfin un film Predator de très bonne qualité depuis longtemps.

j'ai vu avec le doublage commanche pour plus d'immersion, j'ai adoré.

Des clins d'oeil des 2 premiers films. Un film qui respecte cette culture très peu connue.

Et un Yautja badass as fuck

J'ai beaucoup aimé le personnage principal qui n'est pas une Mary Sue et qui est la digne héritière d'Ellen Ripley et de Sarah Connor.

Bref je vous conseille de le voir.

Par contre mon seul regret est qu'il soit en streaming, j'aurai bien aimé le voir au ciné.

Vu également hier soir: Un bon film, qui renoue avec le premier opus avec un ton très premier degré bienvenu et aucun humour lourd pour casser l'immersion dans le film. L'actrice est convaincante et les joutes sympas à regarder. Il y a eu un bel effort sur les décors et la photographie est efficace avec tantôt des scènes assez froides, tantôt des paysages chaleureux. Si je devais reprocher quelque chose au film, c'est peut-être son manque de sauvagerie, même si c'est relatif: J'aurais aimé plus de gore et de scènes d'horreur et de tension, à l'image du premier où le Predator était particulièrement hard avec les humains. Là, hormis un serpent qui se fait écorcher et deux-trois scènes de mutilation, ça reste assez soft. Hormis ce bémol, j'ai néanmoins passé un très bon moment et j'espère que le succès sera au rendez-vous cette fois-ci, histoire de pérenniser la franchise après pas mal de déconvenues au box-office (Predators, The Predator, AvP...). Ma note: 3,5/5

The Prey c'était vachement cool effectivement. Pas parfait mais vachement plus rassurant et solide que les derniers films. Je n'ai pas compris ce qui s'est passé à la fin avec le casque et pourquoi ça lui revient dans la gueule mais c'est bien foutue. Un bon renouvellement de la franchise.



Edit: vu Bullet Train, avec le beau Brad. Le trailer laissait peu d'espoirs, c'est une déception confirmée. Le film est le pauvre rejeton neuneu de John Wick et Kill Bill sans jamais réussir arriver aux talents de ses illustres prédécesseurs dont il s'inspire maladroitement. Assez pauvres en scènes d'actions, le film nous sert des assassins tous plus loufoques les uns que les autres dans un TGV japonais chargés au CGI bien dégueux. Clichés sur pattes, ils sont guidés par une forme de vengeance aveugle et suicidaire justifiant un massacre à bord du Shinkansen. Au milieu de ce boxon on a le personnage de Brad Pitt tout aussi loufoque mais sauver par la justesse de l'acteur. Hélas tout le reste est à jeter pour ce qui se voulait être une sensation de cet été. Au secours!

Je crois qu'elle incite le Pred à tiré ses flèches qui sont guidées automatiquement vers la zone que pointe le rayon infrarouge du masque (rayon qui doit lui-même se déclencher automatiquement quand le Pred veut lancer ses flèches).

The Gray Man

Les frères Russo confirment encore une fois qu'ils sont de très bons réalisateurs d'actioners avec des séquences propres, lisibles et compréhensibles entre deux scènes mouvementées. On a hâte de les revoir dans le MCU même si la tournure que prend l'univers n'entre plus trop dans leur style de réalisation.
Sinon Ryan Gosling fait du Ryan Gosling et Chris Evans est en route libre tout autant que son personnage

3,75/5

Thor Love and Thunder

Je ne l'ai pas trouvé désagréable à regarder, en tout cas je l'ai préféré à Ragnarok. Nathalie Portman apporte la petite touche de grâce manquante à un Thor lourdingue aux gros bras. La photographie est plutôt réussie.
Russell Crowe est ridicule par contre Christian Bale apporte un ton sérieux et juste, un ton bienvenu au film.
Chris Hemworth a fait le tour de son personnage mais je pense qu'il continue pour les chèques.

3.5/5

Everywhere Everytime Once At All

C'était fou, c'était beau. Le film va crescendo.
Je pense que si vous avez aimé Scott Pilgrim et/ou Matrix vous allez kiffer.

Né un 4 juillet
Excellent film que je n'avais jamais regardé, résonnant bien avec le ton va-t-en guerre actuelle.
Interprétation sérieuse de Tom Cruise avec une grosse palette de jeu. Aujourd'hui ça aurait parlé d'Oscar mais on peut toujours reprocher une certaine facilité lorsqu'il s'agit de biopic.

4/5

Sur Netflix, 2 étrons viennent de sortir, les suites du film Fullmetal Alchemist. C'est moche, c'est nul, c'est encore pire en francais.
J'ai regardé une partie du 2e, et mon dieu, le duel Bradley/Greed, sur le toi de la base est sans doute un gros crachat à la tête de son pendant animé et dessiné.

Halloween Ends

Je me suis rematé les 2 films précédents avant d'aller le voir.

Après un début qui m'a paru d'une lenteur ça a commencé à bien démarrer dans la moitié du film.

Moins gore que le précédent mais il garde quelques scènes assez sympa (mention spéciale à la langue).

La fin est assez convenue et pas extraordinaire.

Avatar 2

[SPOILERS]
Je l'ai trouvé décevant. C'est grosso modo un mixte entre un documentaire Thalassa, un gros repompage du premier film et un cocktail des personnages les plus archétypaux qui existent. Le tout saupoudré d'enjeux et d'un contexte sans ampleur.

Je commence par le seul point positif selon moi : c'est visuellement très beau et très lisible, rien à dire sur ça même si le film ne se distingue pas non plus par une mise en scène audacieuse et des séquences mémorables. Je suis un peu dur, je dirai que la première heure est également assez bonne, jusqu'à l'exil de Jake et sa famille je dirai.

Ensuite le négatif, je vais commencer par la bande originale que j'ai trouvé quelconque. La musique ne fait certes par tout dans un film, mais pratiquement tous les grands films se distinguent par une bande originale marquante. Ici la BO est quasi absente.
Viens ensuite les personnages dont le mot "archétype" ne pouvait pas être mieux utilisé pour les décrire.
Les recombinés sont décevants au possible et servent de chair à canon à Jake et Neytiri. Ils me font penser aux chevaliers de Ren en pire. Quaritch, est une caricature de lui-même, jouant les méchants mais n'osant jamais. Sur cet aspect là Cameron est assez lâche sur l'écriture : Quarritch aurait du mettre une balle dans la tête lorsqu'il interroge la première tribu, couper des "nattes" ou bien égorger Kiri lors de la dernière confrontation alors que tous ses soldats ont été décimés (et que Sully avait déjà fait un carnage 15 ans auparavant). Cameron/Disney n'a pas osé et c'est franchement dommage, cela aurait permis de "déverrouiller" les enjeux dans l'esprit du spectateur.
D'ailleurs Quaritch est un sacré loser : il crève dans le 1 et se fait fesser une seconde fois en perdant tous ses soldats dans ce 2ème opus. Je serais général, je ne lui refilerai plus jamais un commandement ni même une escouade.
Personnellement je n'aurais pas utilisé des "recombinés" dans l'histoire mais plutôt utilisé des soldats se liant à des avatars et avec des personnages nouveaux. Je trouve que cela offrait un éventail plus intéressant d'actions dramatiques : la fatigue physique et mentale, le fait que contrairement à Sully ils ne "succombent" pas au charme de Pandora, que la hiérarchie militaire les contrôlera davantage contrairement aux chercheurs plus "romantiques" du premier film, des interactions plus intéressantes avec leur administration, etc.
Côté humain également c'est une grosse déception. A part montrer 2-3 connards chasseurs de baleines, c'est vraiment pas nuancé. J'aurai préféré qu'on intègre des diplomates, des ambassadeurs, des chercheurs, etc. Il y aurait eu cet aspect confiance, négociation, trahison, etc. Bref ici rien est exploité.
En fait j'aurai centré l'action une nouvelle fois sur les humains et fait de Jake un Geronimo légendaire ou un William Wallace, revanchard, dont on a tué toute la famille. Bref qqch de plus nerveux.

Côté Na'vi, les archétypes sont au moins aussi prononcés. Jake ne change pas ou plutôt passe son temps à remonter les bretelles de Lo'ak, Neytiri et Ronal sont identiques, Neytiri passe le film à feuler. Neteyam passe son temps à surveiller son frangin, d'ailleurs dès le début je me suis dit qu'il allait y passer car l'accent est mis sur Lo'ak sympathisant avec la baleine. Le personnage sacrifiable par excellence.
Le fils de Tonowari et Ronal nous fait une Johnny Lawrence, en fait les Na'vi sont aussi cons que les humains. Ce sont juste de grands amérindiens ou Maori bleus
Lo'ak pas trop rancunier avec Johnny Lawrence alors que ce dernier a littéralement essayé de le tuer avec le requin Thanator...
La relation Spider/Neytiri est un peu intéressante bien que pas du tout développée mais fait un peu penser à Jon Snow/Caytlin dans le sens où Neytiri n'acceptera jamais Spider.

Pleins de scènes copier coller du premier, je ne vais pas les lister car il y en a trop.

J'ai trouvé les enjeux également assez faibles : grosso modo se venger de la chasse à la baleine des hommes pour un nouveau produit valant 10 millions le gramme... Cameron était vraiment obligé de faire ça ? L'unobtanium et les ravages de son exploitation permettent déjà selon moi une variété immense d'intrigues. D'ailleurs j'avais acheté un bouquin à l'époque du premier film où Cameron expliquait que l'unobtanium était devenue la base des technologies humaines, de l'ansible, des voyages spatiaux, etc. En gros le pétrole du 22ème siècle ! Je pense qu'il fallait exploiter l'intrigue une nouvelle fois dessus, cela aurait apporté de la cohérence à l'univers.

Enfin quelques faux raccords :
Où sont les metkayina à la fin, une fois que la nuit tombe ?
Personne ne voit Spider ramener Quarritch sur un rocher ? Surtout qu'il fait jour et que ce dernier s'envole sur son banshee, ça doit se voir tout de même !!! Je pense pas que Spider ait ramené à la nage un avatar de 3m de haut à 2km des autres tout de même...

C'est franchement étrange, on ne dirait pas que Cameron ait écrit ce scénario, c'est bourré de facilités...

Bref ce n'est pas un mauvais film, mais ce n'est pas non plus une grosse claque, dans l'immédiat je ne ressens absolument pas l'envie de le revoir (ce qui en général me fait avoir un avis plus posé).
Pour moi le film c'est Thalassa mais avec trop, voire, que des archétypes de personnages et pas assez de courage scénaristique à propos de la violence qu'un tel univers et contexte supposeraient. La faute à Disney ?

3.5/5

L'unobtanium = Spice of Arrakis...

Je le dis Avatar c'est le Dune de Cameron sans la politique et les intrigues dans le fond (Du coup c'est a chier). Cameron a déclaré qu'il ne voulait pas faire ou parler politique dans ce film, très bien, mais il va bien falloir à un moment donné.

Dans le genre colonisation plus ou moins en douceur par une autre civilisation et nous ramenant à la page la plus sombre de l'histoire aller regarder la série V ou lire les livres.

Etre beau ca ne suffit pas malheureusement si tu veux réveiller les consciences. Après plus c'est gros plus ca passe.

Tout à fait et je trouve ça encore plus dommage d'évacuer tous les enjeux sur cette ressource pour en créer de façon superficielle sur une autre ressource bien moins intéressante selon moi. Si je devais être taquin je dirais qu'ils chassent de la baleine pour le botox du futur quoi


Sans politique, le récit ne prendra jamais d'ampleur. Jake Sully nous fait une Dominic Toretto avec tous ses speechs sur la famille.
Parler une fois de la famille ça peut passer mais JC se met des boulets scénaristiques s'il se prive de tels atouts.