Je suis allé voir ce WK DUNE Partie Deux
Beaucoup plus dense et scénaristiquement imposant que la première partie, il rejoint l'histoire là où le film de 1984 l'avait laissé, même si la fin varie un peu.

Comme Raoh l'a dit, la photographie, les paysages, et certaines scènes sont à couper le souffle. J'ai été particulièrement impressionné par la scène monochrome de l'arène harkonnen.
Et comme dit Aoshi, c'est vrai qu'à partir du moment où Paul boit l'eau de la vie, tout s’accélère.... mais en même temps à partir du moment où ton général peut prédire l'avenir... le match il est assez vite plié en fait
Pour les musiques de Zimmer, elles sont belles, puissantes et rendent parfaitement avec l'image. Maintenant ce sont de superbes musiques d'ambiance mais il manque un vrai morceau marquant je trouve, une chanson, une mélodie que tu retiens une fois le film fini, comme un Now you are free, He's a pirate ou même un the way of life.

Je donne aussi une bote note à chalamet, sur lequel j'étais sceptique pour son interprétation de Paul, et finalement il est très convaincant;
même si Austin butler est aussi incroyablement charismatique en Feyd que ne l'était Sting.

Je n'ai pas lu les livres non plus même mais je connais un peu les grandes lignes du cycle original de Dune.
Il y aura une troisième partie et on pourra enfin, après 40 ans, voir la suite des aventures de Paul & co. C'est probablement pour ça que la fin ne m'a pas frustré.

Il y a aussi un certain "rythme cinématographique" à respecter. En général quand on s'approche du dernier tiers voire de la fin, il n'est plus temps de se poser et de réfléchir à de nouveaux concepts (le reste du film est fait pour cela) et tout s'accélère.

Vu le remake de Road House version Amazon avec Jack Gyllenhaal et Connor McGregor: Anecdotique mais rigolo quand même. Ça se prend moins au sérieux que le film original avec quelques traits d'humour léger qui ponctuent les scènes d'action. Jack est plutôt convaincant en Dalton, et Connor McGregor est totalement en roue libre, cabotinant à mort dans l'interprétation de son personnage déjanté, se plaisant à montrer son cul et à effectuer sa célèbre démarche. Vite vu, vite oublié mais pas un mauvais moment pour autant. Ma note: 3/5.

Vu SOS Fantômes : La Menace de Glace: N'ayant plus vraiment de temps ni d'opportunités d'aller au cinéma ces dernières années (mon fils est encore un peu jeune pour m'accompagner au cinéma, si ce n'est pour voir des films d'animation), c'est avec soin que je choisis les films que je vais voir. Les deux longs-métrages des années 80 faisant partie de mes films préférés de mon enfance, ajouté au fait que j'ai été particulièrement enthousiasmé par leur suite direct réalisé il y a quelques années par Jason Reitman, le nouvel opus faisait naturellement partie des 3 films que je souhaitais voir au cinéma cette année, avec Dune - Partie 2 et le prochain Deadpool. Même si la bande annonce laissait augurer une présence accrue du casting original, elle ne m'avait pourtant pas autant excité que celle du précédent film. Les quelques critiques que j'avais pu lire avant d'aller le voir ne m'avaient pas non plus particulièrement rassuré. Pour autant, j'ai passé un moment plutôt agréable, même si le film est très très loin d'être parfait.
Parmi les points "agaçants", on peut notamment regretter la paresse scénaristique inhérente à la plupart des blockbusters modernes, à plus forte raison quand il s'agit d'une franchise historique dont le principal ressort consiste à surfer sur la nostalgie qu'elle génère. Ça se ressent particulièrement sur la caractérisation des personnages. Bien qu'il soit pour la plupart attachant, la profusion de personnages ne permet absolument pas de développer leur histoire personnelle, surtout pour un film qui dure moins de deux heures. On se retrouve ainsi avec des personnages-outil qui ne sont là que pour faire avancer une intrigue dont le climax arrive bien trop tardivement selon moi. Les deux premiers films n'étaient pas non plus des exemples en la matière, si on excepte le couple Venkman-Barrett, mais le charisme des acteurs et l'alchimie entre-eux faisaient le reste. Là, malgré les acteurs attachants qui les incarnent, on peine à s'intéresser au quotidien de la famille Spengler tant leurs motivations sont peu développées (à l'exception de la gamine et éventuellement de Paul Ruud). Les jeunes acteurs secondaires n'ont qu'un rôle très anecdotique et ne sont là que pour faire le lien avec le précédent (Podcast, la petite nièce de Winston). L'acteur vu dans Les Eternels est un ersatz du personnage campé par Rick Moranis dans le tout premier film et malgré toute la sympathie qu'il m'inspire, je trouve qu'il n'apporte absolument rien au film, même en tant que "caution humoristique". L'ancien casting enfin, n'est là que pour faire plaisir aux nostalgiques (et donc ME faire plaisir, en théorie). Si Raymond et éventuellement Winston arrivent globalement à s'imbriquer dans l'intrigue, les personnages d'Annie Pots et de Peter Venkman ne servent absolument à rien. Et pourtant, ce n'est pas faute d'être un grand grand fan de Bill Murray... L'acteur cachetonne et nous sert un Peter Venkman du pauvre, dont les répliques et l'humour ne font plus autant mouche qu'avant.
Le scénario en lui-même n'est pas plus mauvais que les précédents. Il reprend toujours la même trame, avec une bonne scène d'introduction qui permet de bien appréhender la menace qui rode. Mon sentiment malgré tout, est que le film peine à démarrer, et qu'au moment où on atteint enfin le climax, c'est déjà terminé. Le méchant "terrifiant" est très vite expédié, les scènes de chaos se résument à un New York gelé, et ça manque cruellement de scènes de capture de fantôme, qui généralement constituaient les moments les plus fun des précédents films. Même la scène de capture en début de film n'est pas tant réussie que ça, surtout comparée à la capture de Bouffe-tout dans le premier, ou bien celle des deux frères dans le tribunal dans le deuxième film.
Et c'est bien dommage, car il y a pourtant un univers qui pourrait être tellement mieux développé! L'ambiance d'un New York en proie aux phénomènes paranormaux, le mélange d'horreur et de comédie, et le potentiel que représentent aujourd'hui les effets spéciaux en terme de mise en scène et de créativité ont largement de quoi en faire une franchise à la fois maline et populaire... Certains disent que cette franchise est morte, mais je pense au contraire qu'il y a énormément de matière pour continuer à l'exploiter, à condition d'y mettre un peu plus de créativité et d'effort dans l'écriture de l'intrigue et des personnages. La preuve est que, malgré ses défauts, et malgré les nombreux clins d'oeil qui ont échoué à raviver ma fibre nostalgique, j'ai passé un bon moment, plutôt divertissant. Il est probable que la franchise ait droit à une suite (je ne parle pas de la scène post-générique qui n'apporte absolument rien), et j'irai probablement la voir, en espérant qu'ils sauront rectifier au moins un petit peu le tir pour exploiter un peu plus le potentiel de ce lore.
Ma note: 3,5/5.

EDIT: Ca m'a donné envie de relire la critique que j'avais faite à l'époque d'Afterlife pour me rappeler ce que j'en avais pensé à ce moment-là, et étonnamment (ou pas), les quelques réserves que j'avais évoquées sont les mêmes dans ce nouveau film... Comme quoi, ils persistent dans leur parti-pris que je trouve discutable...

Vus a Londres (sorties fr cette semaine) :

CIVIL WAR : Magnifique et terrifiant, une Aude aux journalistes et photographes de guerre et quel travail sur le son, magnifique touchant violent et percutant!

MONKEY MAN : Dernier film avec Dev Patel, une histoire de violence et de vengeance efficace sous fond de légendes indiennes et qui traite de sujets propres à l'Inde il me semble comme les déplacements de communautés pour la modernité, une petite merveille bien efficace et touchante aussi! Putain la scène avec le couteau dans la gorge Pleins de scènes cultes quand j'y repense.

Vu Civil War hier, et j'ai adoré.
J'ai apprécié qu'on ne m'explique pas le pourquoi de la guerre civile mais surtout qu'on ne la politise pas donc non ce n'est pas les démocrates contre les républicains.
Tout est suggéré.

Un road trip où la sureté n'est plus assurée. Des scènes de tension qui montent crescendo, mention spécial à la scène avec Jesse Plimons, horrifique à souhait.
Mais aussi un climax aux premières loges d'une guerre urbaine.

Le travail sur le son et l'image est de toute beauté.

Et surtout un film jusqu’au-boutiste qui divisera sans nulle doute à 6 mois des prochaines élections US.

Une lettre d'amour envers le journalisme de guerre mais aussi une mise en garde vis à vis des dérives populistes, de la polarisation politique et de l'autoritarisation des gouvernements occidentaux ainsi que de la décrédibilisation du journalisme qui a tendance à se perdre entre idéologie et assujettissement au pouvoir en place.