The witch
Putain en voilà un bon film !
Toute la famille est remarquablement bien interprétée, du frère aux jumeaux en passant par les parents. Photographie magistrale et ambiance pesante réussie. Jusqu'au bout on se pose des questions.

[spoiler]
Sinon petite critique sur la fin, je n'aurai pas fait s'envoler les sorcières et me serait contenté d'une danse autour du feu.
[/spoiler]

4/5

Gantz au commencement et Gantz révolution
Dans mes souvenirs c'était bien pourri, eh bien c'était un doux euphémisme
Mais pris par ma hype de relecture de Gantz et de Gantz:O j'ai voulu me les re-mater et j'ai rarement vu qqch d'aussi mauvais.

1/5
Décidément les adaptations live de mangas sont très souvent médiocres. Je me tâte à ré-essayer Kenshin (je n'avais pas aimé le premier film)

Crying Freeman
Old Boy
Edge of Tomorrow
Nicky Larson. D'ailleurs le YT game pété des critiques m'avait bien fait rire à rager préemptivement.
Alita globalement validé même si évidement l’œuvre originale reste hors de portée. Ça doit passer sans souci si on lit le manga seulement après.
Dragon Ball Evo...

Plutôt occidental et en asiatique il doit y en avoir plusieurs de pas mal.

C'est vrai. La seule constante est que ces films n'ont pas été adaptés par les japonais eux-mêmes
GITS aussi, Initial D et Coq de combat par le cinéma HK dans les années 2000.

Tous très sympas en effet. J'avais adoré l'adaptation de Crying Freeman par Christophe Gans (sa BO envoûtante, la découverte de Mark Dacascos, ultra-charismatique dans ce film...). Le mec avait réussi à saisir l'essence du manga je trouve (que j'ai paradoxalement découvert après avoir vu le film). Son adaptation de Silent Hill était pas dégueu non plus. Dommage qu'il ne soit pas plus prolifique.

Vu Oxygène sur Netflix avec Mélanie Laurent. Un honnête huis clos mâtiné de SF. Mélanie Laurent fait le job et arrive à nous tenir en haleine durant tout le film, malgré l'unité de lieu et l'absence de protagonistes en dehors de Mélanie Laurent, de l'IA et des quelques rares interlocuteurs qu'elle arrive à avoir au téléphone. Ça rappelle un peu Buried avec Ryan Reynolds. La résolution est néanmoins un peu facile et tirée par les cheveux, mais ça se laisse regarder sans déplaisir. Ma note: 3/5

Vu Mortal Kombat Legends - Scorpion's Revenge, que j'ai regardé suite aux commentaires d'Aoshi (même s'il a aucun goût quand il dit que les 90's, c'est surcôté! ). Je suis dans une grosse période MK actuellement, entre le Ultimate MK 11 sur PS4, le nouveau film et maintenant ce DA, on peut dire que j'en bouffe en ce moment. Le dessin animé, sans être un modèle de réalisation, est plutôt bien foutu avec des animations de bonne facture et une DA qui respecte à peu près la charte graphique des jeux. L'histoire, qui se concentre surtout sur Scorpion, comme le sous-titre l'indique, est assez light et ne couvre qu'une toute petite partie du lore de la saga. C'est anecdotique mais c'est plaisant. Les caractères des personnages sont bien respectés, les fatalités sont bien gores et respectueuses des jeux, et tout s'enchaîne sans temps mort. Clairement à réserver pour les fans de la licence néanmoins (les autres n'y trouveront aucun intérêt à mon avis). Ma note: 3/5.

Vu Jojo Rabbit de Taika Waititi, réalisateur du dernier Thor ainsi que du prochain notamment. On suit l'histoire d'un jeune Allemand au temps de la 2nde GM, embrigadé dans les jeunesses hitlériennes. Un jeune garçon déboussolé par la disparition de son père, soupçonné de désertion, élevé seul par sa mère (campé par Scarlett Johansson) et qui trouve refuge dans sa relation avec un ami imaginaire dont l'identité n'est autre que le Führer (campé par Taika Waititi). Bien conditionné par l'idéologie nazie, l'enfant va vite se confronter à la bêtise de cette dernière, bien aidé par sa mère (qui est résistante) et l'absurdité de l'enseignement prodigué par les responsables du camp d'entraînement des jeunesses hitlériennes (Sam Rockwell, toujours génial, mais également Alfie Allen en second mutique et ridicule, et Rebel Wilson en fanatique décérébrée). Mais c'est surtout sa relation avec la jeune Elsa, Juive cachée par la mère de Jojo dans les murs de leur propre domicile, qui va le faire changer. Jojo Rabbit est une mignonne tragicomédie à l'humour burlesque, qui dispose d'un bon équilibre entre les instants dramatiques (quelques morts tragiques, certaines interactions avec Elsa) et les moments de pure comédie burlesque (les apparitions du Hitler imaginaire, les camps d'entraînement...). A ce titre, la scène de guerre finale est assez représentative du film lui même et contrebalance malicieusement les scènes de drames (les bombardements, les victimes parmi les civils, les fusillades des prisonniers) par quelques moments de pure comédie (Rebel Wilson qui arme les gamins et dégoupille une grenade pour ensuite la mettre dans le froc d'un enfant pour qu'il aille faire le kamikaze, Sam Rockwell et Alfie Allen qui partent au combat affublés d'un uniforme complètement décalé... ). J'ai passé en tout cas un excellent moment. Ma note: 4/5.

sauf que comme je l'avais dit, il y a 36 salles à Châtelet et qu'il y a par conséquent des films projetés à Châtelet mais pas dans d'autres salles du réseau ou des partenaires.
si j'avais pu aller à Montparnasse ou sur les Champs, je ne me serai pas gêné pour y aller, c'était plus pratique en plus.
sincèrement j'aime bien la taille des salles de Châtelet, leur configuration, les programmations, etc, pas grand chose à y redire. Le problème c'est la faune, ce sont les autres...
sinon mon film j'aurai pu le voir au Grand Rex aussi mais d'un je suis pas fan du Grand Rex ni de sa grande salle, de deux à cause de son nom il y a également des prolos de la campagne qui y viennent et ne savent pas se tenir et de trois, je n'y serai pas arrivé à l'heure car à cause du couvre-feu, les films sont tous programmés pour 18h45-18h50 maxi.

Donc, là, t'es entrain de nous dire que Châtelet c'était le seul endroit où voir ton film ? D'ailleurs c'était quoi ? T'en parles même pas. C'est le dernier film Ouzbèque en lice à Cannes ?

Quand je te parlais d'abonnement Netflix il y a peu, tu te dressais en chevalier blanc du cinéma, en nous disant que le cinéma c'est génial, que le cinéma c'est la vie, que le cinéma ne doit pas mourir et que quoi qu'il arrive tu irais toujours en salle... ON M'APPELLE LE CHEVALIIIIIIIIIER BLANC



De là, au vu de ta passion, je me dis que le gars est un cinéphile de la salle obscure. Ca faisait plaisir de trouver un passionné.
On est d'accord que c'est pas la première fois que tu vas au cinéma ? On est d'accord que t'as compris le principe que c'est d'être dans une salle entouré de monde et que ça doit pas être la première fois que ça t'arrive ce genre de situation ? Donc, pourquoi tu donnes l'impression de découvrir la vie ? Si aux Halles t'as jamais connu le bruit et l'engouement face à un film, t'es jamais allé à Châtelet.

Ou alors, c'est le confinement qui a fait un reset dans ta tête et, en effet, tu redécouvrir la vie, avec un seuil de tolérance moindre

Après m'être retapé récemment le parfait Prédestination, j'ai voulu regarder d'autres films sur les boucles temporelles façon paradoxe de l'écrivain et pas les reboots de journée façon un jour sans fin ou edge of tomorrow. Je suis donc tombé sur Timecrimes et Triangle. Il y a un peu de spoilers.

Triangle 3.5/5
Plutôt agréable à regarder. Alors il s'agirait plutôt d'une spirale temporelle et je pense qu'ils s'agit même d'une spirale à l'intérieur d'une spirale ce qui expliquerait les variations de situations et surtout le grand nombre de cadavres qu'on observe ici et là.

Timecrimes 3.5/5
Contrairement à Prédestination et Triangle, l'histoire n'est pas une boucle infinie mais un zigzag temporel plutôt bien pensé rappelant l'autre nouvelle d'Heinlein A self made man. Un point assez drôle le film date de 2007 pourtant on a l'impression qu'il date des années 80, la photographie du film fait très vieillotte.

Hérédité 3.5/5
Bon je sais pas trop quoi penser. Toni Collette est remarquable sur tout le film. C'est loin d'être un jumpscare habituel mais pendant tout le film, on ne sait pas vers quoi on nous emmène mais c'est peut-être sa force : arpenter le désagrégement de cette famille saupoudré sur sa fin d'un culte satanique.

Army of the dead 3.5/5
Je me suis bien amusé à le regarder (je suis toujours bon public pour les films de zombies) et cette photographie "numérique" passe assez bien alors que j'avais des appréhensions avec la BA. Cependant ça enlève un côté un peu sérieux je trouve, enfin ça fait très lumineux, très désert, pourquoi pas après tout.
L'idée du casse est plutôt bien pensé et convaincant à la fois pour les personnages et le spectateur cependant je trouve qu'une fois infiltré, l'isolement de Las Vegas n'est pas très bien exploité et j'ai trouvé que le cadre n'est pas bien exploité pour créer des scènes bien marquantes au film. Las Vegas n'est finalement qu'un prétexte à la cupidité (ce qui peut suffire en passant).
Sinon je pense que le personnage de Lilly vole la vedette à celui de Bautista qui ne démérite pas non plus. En tout cas elle a tout le capital sympathie et morale du film (mieux mise en scène que la fille de Bautista), elle me fait aussi un peu penser à Diane Krueger.
2-3 incohérences ici et là : il manque une nana dans l'hélico à la fin non ? celle que la fille de Bautista va sauver. Les chargeurs infinis bien sûr, l'hélico réparé on sait pas comment, les radiations, le survivant à la fin qui a commence à avoir les symptomes dans l'avion comme par hasard.
J'ai trouvé ça sans intérêt la tentative d'humanisation des zombies, ils sont normalement un exutoire à la violence des hommes et à l'industrie de l'armement, choses qui n'ont jamais vraiment été assumées sérieusement en tant que thématiques dans les films du genre selon moi.

Beaucoup aimé ce film aussi et ravi de l'avoir découvert un peu par hasard à l'époque. Rarement eu autant la frousse tant l'ambiance est pesante, personne n'est epargné par ce cauchemar. Pour la toute fin j'ai au contraire trouvée cette derniére touche comme la finalité voir l'aboutissmeent de l'évolution de l'héroine qu'on soupçonne à peine. Un peu la révélation qu'elles existentent avant de laisser le telespectateurs stunned. Et excellentes prestations Anya Taylor‑Joy encore une fois.

Sinon même avis aussi pour le dernier Snyder, Army of the dead, dispo sur Netflix. Pas le meilleur du genre mais des scénes assez réussies et surtout beaucoup aimé que la mythologie des vampires zombies soit considerée même si elle est à peine effleurée (les alpha, rôle de la reine, le bébé).

Un homme en colère de Guy Ritchie avec Jason Statham, Scott Eastwood et Holt Mc Callany ( l'acteur qui joue le rôle de Bill Tench dans la série Mindhunter ). C'est inspiré voire un remake du film Le convoyeur de Nicolas Boukhrief qui date de 2004 avec Albert Dupontel, Jean Dujardin et François Berléand entre autre.

Film plutôt sympa à la sauce Guy Ritchie. Du polar noir et social de Boukhrief, Ritchie a retenu l’option du film de vengeance très musclé comme le prouve cette bande‑annonce ultra‑rythmée bourrée d’adrénaline :



Pour moi ce sera un 3.5/5

Bien sûr ça fait écho à la scène du bébé mais l'envol est assez flouté dans cette scène donc on pouvait en douter un peu ou voir ça comme une hallucination.
Ici la sorcellerie (littéralement un pacte avec le diable) est le miroir de l'extrême piété de cette famille, bannie pour cela comme on bannirait une sorcière. Après peut-être que l'envol des sorcières vient "équilibrer" l'instant de grâce du fils avant sa mort (remarquable scène pour un acteur aussi jeune). Un évènement mystique vient en contrebalancer un autre mais j'aurai plutôt équilibrer cette scène en me contentant du plan fixe sur le visage de la fille et l'arbre qui défile derrière, comme je me serai contenter de la voix de Philippe le noire pour suggérer peut-être une hallucination. On est pas obligé de tout montrer

Vu Ralf 2.0: Un bon petit Disney qui ne réinvente pas l'eau chaude. Après avoir exploré l'univers du jeu vidéo, le film explore cette fois-ci l'univers d'Internet, l'occasion de multiplier les clins d'oeil (parfois subtils, souvent grossiers) à la culture du net, à ses dérives, ses absurdités, mais également de faire une mise en abime en multipliant les auto-références à l'univers Disney (ses Princesses et leurs clichés, Star Wars, Pixar, Marvel) au point de risquer l'indigestion pour qui n'est pas un inconditionnel de la firme aux grandes oreilles. A défaut d'être surprenant et innovant, le film remplit son cahier des charges et reste plaisant à regarder. Ma note: 3/5.

Je comprend ce que tu veux dire et c'est un parti pris du réalisateur que je valide pour ma part.
La mise en scène avec le diable et celle du Sabbat Sylvestre ( séquences parfaitement exécutées) arrivent à la toute fin délivre le telespacteur du doute et de sa peur: il ne s'agit pas d'hallucination paranoïaque mais bien du fantastique qui s'imiscissse dans la vie de ces pauvres gens. Et cela peut être merveilleux. Et la danse en lévitation en est cette preuve: elles sont heureuses au milieu de cette nature et à l'abri de la forêt isolé de tous.
Il y a un côté primitif, retour aux origines de l'homme et son rapport à la nature presque organique qui veut reprendre ses droits face à la civilisation et aux croyances modernes.

Bon ça m'a donné envie de revoir le film.

J'ai vu pas mal de films ces derniers jours:

Pokémon: Détective Pikachu: Etonnamment, un bon film d'aventures qui se regarde avec plaisir, même pour un spectateur lambda comme moi, qui certes connais la licence et joue au jeu depuis quelques années, mais qui ne suis pas un forcené de l'univers pour autant. L'histoire est convenue mais bien ficelée et est surtout une occasion d'empiler les Pokémons. Leur intégration en CGI est d'ailleurs plutôt bien réussi, avec un rendu semi-réaliste qui non seulement permet de ne pas trop détonner avec le reste du film (les décors, les acteurs live) mais également de bien respecter leur design d'origine. Le film a en tout cas réussi à trouver le ton juste pour décrire cet univers, ce qui n'était pas gagné d'avance. Le réalisateur et les scénaristes ne sont pas tombés dans le piège de beaucoup d'adaptations qui consiste à vouloir rendre trop crédible un univers qui ne s'y prête pas. Par son second degré et son sens de la dérision, Ryan Reynolds apporte une caution humoristique bienvenue qui fait plutôt mouche et qui, associée à quelques situations burlesques qui parsèment le film, garantit un ton léger tout au long du film, sans pour autant nous faire décrocher du récit.
Ma note: 3,5/5.

Aladdin, l'adaptation live pour faire plaisir à Brutus: Moi qui ai adoré le dessin animé (un de mes Disneys préférés), c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai regardé cette adaptation, là où d'autres n'ont pas su attiser ma curiosité (Cendrillon, Maléfique, Blanche Neige etc.). La présence de Will Smith dans le rôle du génie a joué pour beaucoup il faut dire (je m'étais mis en tête qu'il allait nous servir un jeu à mi-chemin entre l'excellent travail de Robin Williams dans le DA d'origine et ses prestations du Prince de Bel-Air. En dehors de Will Smith, les acteurs sont plutôt sympathiques à défaut d'être inoubliables, avec une petite mention pour l'actrice qui joue Yasmine, rayonnante, et celle qui joue la servante, assez rigolote.
Au niveau du récit, aucune surprise: il s'agit à peu de chose près d'une transposition plan par plan du dessin animé. A noter quelques ajouts avec de nouvelles chansons absentes du dessin animé, anecdotiques mais pas trop mal pour qui aime les comédies musicales. Le film n'apporte pas énormément de plus-value pour qui a vu le dessin animé original et son principal intérêt tient selon moi en la présence de Will Smith, mais ça reste divertissant.
Ma note: 3/5

GROS EDIT:

Terminator: Dark Fate: la dernière suite/reboot de la saga qui peine à se renouveler depuis son deuxième épisode. Malgré la caution "James Cameron", le film n'est pas à la hauteur des deux premiers épisodes dont il se veut l'héritier (effaçant à l'occasion les épisodes précédents de la timeline d'origine). C'est dommage parce qu'il y avait quelques bons éléments à retenir de ce film. Les scènes d'action sont assez pêchues, et la première confrontation entre le méchant Terminator et la nana "augmentée" est plutôt bien chorégrahiée. Le retour de Linda Hamilton aux affaires suggéraient également un retour aux sources et la réformation du duo prometteur qu'elle formait avec Schwarzy dans le deuxième épisode. Enfin, le "concept" du nouveau Terminator est assez bien exploité avec sa capacité à se dédoubler.
Malheureusement, beaucoup de défauts sont à relever dans ce film. Le parti-pris de se débarrasser de John Connor dès le départ est plutôt audacieux et aurait pu être payant si les nouveaux "héros" n'avaient pas été des ersatz de Kyle Reese et de Sarah Connor (même tarif pour le méchant Terminator, qui souffre de la comparaison avec les versions incarnées par Schwarzy et Robert Patrick). On peine en effet à s'attacher aux deux nanas et à s'inquiéter pour leur sort, ce qui amoindrit du coup fortement l'enjeu du récit. Il aurait d'ailleurs été intéressant de renverser les codes de la saga et de proposer un cheminement différent des autres films. On reste en effet toujours sur le même schéma, ce qui enlève toute surprise (deux êtres du futur envoyés dans le passé, l'un pour tuer, l'autre pour protéger et s'ensuit une course-poursuite avec moulte péripétie qui aboutit à une confrontation finale avec les décès conjoints du méchant et du protecteur). Comme la plupart des épisodes qui ont suivi le diptyque initial, le film n'arrive malheureusement pas à sortir de l'ombre de ses ainés et c'est ce qui lui porte préjudice (en atteste notamment le recyclage ad nauseam de la grosse punchline issue du tout premier épisode "I'll be back").
Le film tombe également dans le piège de la plupart des blockbusters "modernes" avec ses dialogues indigents et un humour beaucoup trop présent qui désamorce systématiquement toute tension dramatique (il me manque parfois, le premier degré des gros bluckbusters des années 1980). A ce titre, les personnages incarnés par Schwarzy et Linda Hamilton pâtissent clairement de ces problèmes d'écriture. Sarah Connor n'est plus qu'une caricature d'elle-même à force d'enchaîner les punchlines qui se veulent bad-ass, tandis que le traitement du Terminator incarné par Schwarzy (toujours très charismatique au demeurant) est selon moi raté: la façon de l'humaniser (sujet cher à Cameron, grand fan de Gunnm, et qui avait été introduit avec parcimonie et subtilité dans le deuxième épisode) est grossière et caricaturale et on n'y croit pas une seconde.
Concernant la vraisemblance du scénario, je ne m'aventurerais pas à émettre un jugement trop sévère, tant la gestion des conséquences des retours dans le temps est à chaque fois un véritable casse-tête, et que la cohérence n'est certainement pas l'intérêt premier de ce film. On peut néanmoins trouver un peu hasardeux la manière dont est fait le lien entre la nouvelle menace qui apparaît et les protagonistes du passé incarnés par Linda et Schwarzy, au point d'accentuer le sentiment que Schwarzy et Linda n'ont été ajoutés au scénario que comme argument marketing.
Beaucoup de défauts, mais un divertissement qui reste honnête avec des scènes d'action plutôt bien montées, dès lors qu'on en accepte les tares et qu'on fait le deuil de ce qu'aurait pu être une suite à la hauteur des deux premiers volets.
Ma note: 3/5.

Revu A Most Violent Year sur OCS.

Où comment être dans le biz' sans se salir les mains. Belle perf' d'Oscar Isaac.

Revu Scarface version Al Pacino.

Où comment être dans le biz' en se salissant les mains. GTA live. Les années 80 et la cocaïna, cocaïne. V'la le nombres de punchlines qu'on peut récupérer. "Je crois qu'en deux choses, ma parole et mon membre, le premier est de fer, le second est d'acier"

Et ce casting.

Vu l'adaptation live du Roi Lion: Un peu le même sentiment qu'Aladdin, avec néanmoins l'impression accentuée que ce remake "live" était tout à fait dispensable, tant il apporte peu par rapport à l'original. Le spectacle et l'histoire sont toujours plaisants à suivre, aidés par une réalisation à la hauteur, avec des animaux en CGI parfaitement intégrés aux superbes décors, et dont les expressions de "visage" sont plutôt bien retranscrites, même si, réalisme oblige, les personnages sont par voie de conséquence moins expressifs. D'ailleurs, contrairement à certains, ça ne m'a pas gêné plus que ça dans les moments où ça chantait.
Malgré tout, l'original, par son statut de classique intemporel, n'avait clairement pas besoin d'un remake de ce type, ce dernier copiant quasi-intégralement le déroulé du dessin animé de 1994. Tout y est reproduit à l'identique (si on excepte quelques menus détails et autres petits ajouts) mais la sauce prend moins. Les chansons y sont selon moi moins bien interprétées, et je trouve même que le doublage (français en l'occurence) pâtit de la comparaison avec l'ancienne version (la faute à un casting vocal claqué au sol pour la version française, avec des choix plutôt hasardeux à mon goût). Même Jean Reno, en tant que doubleur de Mufasa, y est moins bien! Sa voix, reconnaissable entre toutes, était grave, profonde, accentuant ainsi la majesté et le charisme de son personnage. Dans cette nouvelle version, sa voix apparaît usée, proche de celle d'un vieillard (il s'est écoulé quasi-30 ans entre les deux doublages en même temps), bien loin de sa prestation d'antan (qu'est-ce que je l'ai aimé en doubleur de DA, que ce soit sur Le Roi Lion ou bien Porco Rosso!). Bref, tout cela est bien dommage, moi qui me réjouissait de découvrir à nouveau la prestation de Jean Reno sur ce nouveau film...
Même si mon commentaire est un peu sévère, Le Roi Lion version "live" est très agréable à suivre, bien que son intérêt en soit fortement amoindri pour qui connaît l'original. Pour les enfants biberonnés aux DA en images de synthèse et qui n'ont pas eu la chance de découvrir l'original, ça peut être une bonne clé d'entrée, même si l'original est tout à fait regardable encore aujourd'hui.
Ma note: 3,5/5.

T'es parti dans un trip' Disney live J'ai pas relevé Aladdin, la seule vraie version live c'est celle de Kev Adams !!! Ce génie qui a pensé à faire une suite baptisée Alad'2.

T'enchaînes avec Cruella ?

Pas spécialement en fait... Cruella ne m'intéresse pas plus que ça. Mes prochains films seront probablement Glass de Shyamalan et Ip Man 4 avec Donnie Yen.

Glass, c'est lequel déjà, McAvoy seul ou le Avengers de Shyamalan ?

Parlant de Donnie Yen, t'as vu qu'il est dans John Wick 4 ?

Glass c'est son "Avengers" avec Bruce Willis, Samuel L. Jackson et James McAvoy.

J'ai vu oui, pour John Wick. J'espère que son rôle sera mieux écrit que celui de Dacascos dans le 3...

Cruella est l'un des meilleurs Disney depuis bien longtemps. Je l'ai vu pour faire plaisir à la famille et franchement j'ai été agréablement surpris.
Je le conseille!

Pour l'adaption live d'Aladdin (qui est aussi l'un de mes Disney préféré) c'était loin d'être mauvais mais l'acteur qu incarne Jafar me faisait sortir du film (drôle de choix de casting pour jouer un Vizir). Sinon Will Smith porte le film à lui tout seul même si les incrustations de sa tronche sur un coprs désarticulé faisait bizarre...



Oh oui Celle-là m'avait marqué

Mais bon le doublage français était assez particulier...


Pour ma part j'ai célébré mon premier film 2021 au cinéma avec Nobody



Trés bon film d'action qui s'inspire du meilleur de ce qui se fait récemment dans le genre, en l'occurence la saga John Wick pour l'approche seul contre tous et chorégraphies spéctaculaires (la scéne du bus!). Il y a même un coté Jackie Chan pour l'aspect je prend ce qui me passe sous la main pour en faire une arme léthale. Pour le scénarion par contre on repassera mais ce n'est pas pour ça qu'on regarde ce film. Plutôt surpris par la prestation de l'acteur qui incarne Saul dans la série mythique pour un film 100% sans concession, et qui mérite une suite voir de developper aussi son propre univers. A recommander donc!

Et pourquoi pas un crossover avec John Wick? C'est la mode!

D'ailleurs c'est qu'après l'avoir vu la première fois que j'ai compris que c'était pas Stomy Bugsy qui avait écrit cette phrase dans sa chanson de quand on était petit.



Et donc c'est vrai que c'est genre un Joker de la meuf ou rien à voir ?

Oui on peut faire un rapprochement entre les deux mais si ça reste du Disney

Vu Glass: Toujours sympa de voir des films qui proposent une variation dans le traitement de la thématique des super-héros. J'avais été particulièrement enthousiasmé par ce cross-over improbable entre Incassable, mon Shyamalan préféré, et Split qui avait été une bonne surprise. Et globalement, je n'ai pas été déçu. Si on peut regretter le destin réservé aux trois personnages principaux, dont la confrontation s'avère au final plutôt décevante, l'ultime twist du film, assuré par le personnage campé par Samuel L. Jackson, constitue une fin satisfaisante pour la trilogie de Shyamalan et une porte ouverte à un nouveau développement, même si cette trilogie se suffit largement à elle-même. Outre le combat final, tout n'est pas réussi dans ce film, à commencer par cette volonté de rendre crédible ce récit de super-héros, où les motivations des uns et des autres sont nébuleuses voire bancales (notamment celles du personnage de Mr. Glass, mais bon, c'était déjà un peu le cas dans le premier film) et où l'incursion dans le récit de la société secrète régissant l'apparition des surhumains tombe comme un cheveu sur la soupe (en plus, leurs motivations sont tout aussi bancales que celles de Mr. Glass). Shyamalan rattrape heureusement les quelques errances scénaristiques de son long-métrage par sa mise en scène maîtrisée mais également grâce à son trio d'acteurs. Samuel L. Jackson fait comme d'habitude le job et illumine le film de son charisme, avec son personnage disposant toujours d'un coup d'avance sur tout le monde. James McAvoy est extraordinaire dans le rôle de "La Horde". Je suis à chaque fois impressionné par sa capacité à se fondre dans les différentes personnalités de son personnage; par son jeu subtil de postures et ses nombreuses variations dans sa tonalité de voix, il parvient à chaque fois à nous faire visualiser les différentes personnalités qui peuplent son personnage. C'est pour moi clairement la star du film. Le personnage campé par Bruce Willis en revanche est un peu trop en retrait à mon goût et a beaucoup perdu de sa superbe depuis Incassable (à l'image du sort minable qui lui est réservé à la fin du film... ); je trouve d'ailleurs dommage qu'il n'ait pas été plus approfondi dans ce nouveau film et qu'il ne soit là que pour servir d'antagoniste à la bête et Mr. Glass. Sans doute est-ce une volonté de Shyamalan de ne pas trop axer son récit sur ce personnage, le plus lumineux des trois, afin de garder un ton assez noir. Et puis, après tout, ce film est censé être centré essentiellement sur Mr. Glass... Mais bon, je trouve quand même dommage que Bruce Willis n'ait pas été mieux exploité que ça...
Malgré ces quelques bémols, j'ai pris un grand plaisir à suivre ce film.
Ma note: 4/5.

Terminatore The Dark Fate:

Mon dieu mais quel viol de la franchise... J'avais déjà detesté ça à sa sortie au cinéma mais le revoir a été une des pires idées de ma vie...

Par où commencer !?

Déjà cette manie de vouloir nous donner une nouvelle génération de femmes fortes (merci Weinstein d'avoir provoquer ça espèce de gros porc) pourrait être une bonne idée de base mais quand c'est mal exécuté... Le personnage est juste imcompréhensible, elle devient badass en un claquement de doigt alors que quelques heures auparavant elle chialait la mort de sa famille. Bon sang c'est compliqué d'épaissir un personnage comme on l'a fait à la bonne époque !? (Ripley, Sarah Connor,...) Quand à Grace, je l'avais vite oublié à mon 1er visionnage et ben ici pareil... elle restera un "optimisé" fragile.

Le scénario est tellement prévisible, on devine directement le twist que la gonzesse sera le nouveau John Connor... et en parlant de John Connor, Edward Furlong tu te fous de nos gueules ?????? La fin est complétement facepalm, genre ils laissent les 2 terminators (détruits) comme ça, sans prendre la peine de se dire "mais si on les laisse là, le gouvernement pourrait s'emparer de la technologie"

Mais alors le pire... Arnold, pourquoi tu as laissé ce viol sur le T800 ????????? Bordel le laisser devenir père de famille, décorateur de tenture, se faire une MAJ "je me créé des sentiments"...

Seul point positif, le retour de Linda Hamilton mais bon c'est la petite cerise sur un gâteau de vomi...

Conclusion: ça y est les années 2010-2020 ont détruits mes 3 monstres préférés des années 80 (Alien, Predator et Terminator) donc je prie pour qu'on ne viole plus leurs cadavres...

Pour Terminator Dark Fate c'est quand même la meilleure "suite" depuis T2 même si dans l'ensemble ça n'atteindra jamais le niveau de James Cameron. Il y a ceci dit quelques scènes réussies et une vraie tentative de joindre les deux bouts. Le seul vrai bémol c'est cette volonté de vouloir intégré à tout prix le T800 et donc Schwarzy à ces films sans efforts réel pour la cohérence du récit. Même si je n'ai pas vraiment de souvenirs de Salvation il y avait au moins le mérite de se détacher de l'acteur.

Mais le coup du T800 qui veilli, c'est impardonnable


J'ai aussi beaucoup aimé cette approche du genre même si l'exécution laisse parfois à désirer notamment le problème de rythme. Shyamalan est un monstre quand il s'agit de poser les bases et une ambiance mais il a toujours ce problème ventre mou (en plus des résolutions finales mais c'est assez global au genre). D'ailleurs j'attends beaucoup son prochain film, Old, même si je me fais pas d'illusion sur la conclusion.
Pour en revenir à la trilogie, Split reste le summum de l'intrigue voir un de ses tout meilleurs films du réalisateur avec une exécution de haute voltige pour McHavoc effectivement. Il a fait en 2h ce que la plupart des acteurs n'arrivent pas à jouer en une carrière. Rien que le concept des multi personnalités pousser au paroxysme etait un pari ouf...

Perso je trouve Dark Fate très honnête et regardable sauf qu'ils ne se sont pas foulés sur l'histoire car c'est du repompé en fusionnant T1 et T2 façon SW7.
Je suis aussi plutôt bon public pour Terminator Salvation. Et puis la thématique est toujours d'actualité voire centrale dans notre société 30 ans après. à titre perso je trouve que l'IA avec un grand I et un grand A est effrayante et posent énormément de questions économiques, sociétales mais surtout sécuritaires voire des questions de survie de l'humanité.

Le problème des Terminator, c'est l'incapacité des réalisateurs à sortir du schéma tracé par les deux premiers films, ce qui rend totalement prévisibles le déroulé et le dénouement de chaque épisode. A chaque fois, au final, on se retrouve face à une sorte de remake qui raconte toujours la même chose. Terminator Renaissance demeure en effet l'exception et était une tentative intéressante de proposer quelque chose de nouveau. C'est dommage qu'il n'ait pas persisté dans cette voie, d'autant qu'un épisode se déroulant dans le futur, une fois l'apocalypse venue, était réclamé à un moment donné. Ils auraient pour le coup dû aller à fond dans ce registre selon moi. Terminator 3 était également un divertissement honnête à défaut d'être aussi marquant que son prédécesseur qui avait marqué le cinéma d'action du début des années 1990 mais il ne surprenait en rien, même si sa fin plutôt couillue rattrapait en partie le tout.
L'autre tare qui caractérise toutes les suites depuis le 3ème épisode également, c'est cette mauvaise habitude prise de faire du Terminator campé par Schwarzenegger un élément comique du récit. Entre le coup des lunettes d'Elton John dans le troisième épisode, les conneries du vieux Terminator apprivoisé dans le Genisys et celui qui s'est reconverti en vendeur de piscine (ou autre) et qui joue aux nounous à nettoyer le cul des marmots dans le dernier épisode, le personnage incarné par Schwarzenegger a peu à peu été "démythifié" (si je peux me permettre d'utiliser un terme aussi fort pour un film comme Terminator ). Pour moi, il n'aurait jamais dû devenir un ressort comique; ça a en partie terni le personnage et contribué à déprécier la franchise. Dans le premier film, il est une brute qui inspire la peur, dans le deuxième, les quelques rares traits d'humour découlent des situations et non du Terminator lui-même, qui n'est jamais tourné en dérision. Pour moi, ce parti-pris de faire du second degré avec le Terminator a été l'une des plus grosses erreurs des épisodes qui ont suivi.

Vu Ip Man 4 sinon, ultime épisode de la tétralogie consacrée à la vie (très romancée) du maître de Bruce Lee. Comme toujours Donnie Yen inonde le film de son charisme avec son jeu tout en retenu et ses combats, toujours sublimes et magnifiquement chorégraphiés (je ne me lasserai jamais de sa technique des coups de poings multiples à la E. Honda ou Chun Li ). Le film se déroulant aux USA une bonne partie du temps avec la montée en puissance de Bruce Lee dans les années 1960-1970s, le récit nous donne l'occasion de voir le disciple dans ses oeuvres, sous le regard bienveillant de son maître qui n'a pas non plus à rougir face aux performances du petit Dragon. L'histoire est toujours un peu la même, avec les honorables et valeureux Chinois qui sont toujours dans la position des opprimés, et les vilains suprémacistes (les WASP en l'occurrence dans cet épisode) qui passent leur temps à les rabaisser, eux et leurs arts martiaux (ici un sergent instructeur américain des Etats-Unis d'Amérique bien énervé, incarné par Scott Adkins, qui remet à leur place une ribambelle de maîtres chinois à coup de rangers dans la gueule ). Pas de quoi s'en offusquer néanmoins, puisque cette représentation des rapports entre les Chinois et les Blancs ne fait que refléter, de manière très très caricaturale, une réalité de l'époque. Et puis, ça contribue aussi à faire monter l'adrénaline et à nous mettre dans un état euphorique lorsque Ip Man démonte tout ce vilain monde! Enfin, ajouter des personnages un peu plus nuancés aurait peut-être pu apporter un peu plus de justesse et de crédibilité au récit, mais ça n'est clairement pas ce qu'on attend de ce genre de film (on n'est pas dans 12 years a slave non plus... ). Cet ultime épisode remplit son contrat et m'a procuré beaucoup de satisfaction: une petite touche de mélancolie, des combats magnifiquement chorégraphiés, un Donnie Yen impérial et touchant... C'est fou comme un film de ce genre arrive encore à me procurer des montées d'endorphine comme lorsque j'étais enfant/ado alors que j'approche des 38 ans (à certains moments, j'étais comme un con à encourager Ip Man pour qu'il mette une grosse volée au méchant ).
Ma note: 4/5.

J'ai bien kiffé Salvation, pour moi les critiques qui disent "c'est pas futuriste comme dans le 1 ou le 2" ne sont pas cohérente car c'était un futur "année 80"

Tiens, Alex Ross Fever

Jolie!

The father

Superbe film. J'ai failli verser une larme à la fin tellement on ressent bien la détresse pendant tout le film.

4.25/5

Revu The Hobbit 2, SMAUG !!!!!!!

A défaut de voit TMC enchaîner deux Dimanche de suite sur la trilogie, je me suis fait en BluRay.

Elle est bonne cette suite.

Le passage des tonneaux. Le retour de Legolas. Evangeline Lilliy en elf à la Liv Tyler. Lee Pace en roi des elfs. Et puis Smaug le dragon. Qui aurait gagné dans un duel Smaug/Sauron ? Le Sauron/Gandalf, intéressant aussi, l'effet du nécromancien qui devient l'oeil qu'on connait.

Les ajouts de Peter Jackson font plaisir.

Je me demande si il aura la passion pour nous pondre une autre trilogie. Façon Star Wars ? Présent, passé, le futur maintenant ?

Ou alors la jeunesse de Gandalf. Je suis grave preneur.

Revu Gladiator et Blade Runner au grand normandie

Bon je crois que je l'ai trop vu Gladiator, je le connais pratiquement par cœur à la réplique près, reste les conditions de visionnage optimales au Grand Normandie.
Blade Runner incroyablement bien conservé dans le temps comme Alien. Il y a vraiment rien à jeter dans ce film culte.
Rutger Hauer vole la vedette à Harrison Ford pourtant très talentueux. David dans Prometheus/Covenant est la continuité de ce personnage.

Nobody
Plutôt sympa et dans la veine de John Wick. En fait c'est un John Wick version force spéciale.
On sent que ce type de personnage est un pur fantasme américain.

Un homme en colère

Statham X Guy Ritchie. Et c'est tout ce qu'on attend d'un film avec ces deux-là. Remake du film français "Le Convoyeur" de Nicolas Boukhrief.

Bien aimé. Y'a quand même un grand temps mou à base de "on revient dans le passé pour montrer pourquoi Statham est chaud comme ça et qui il est" + "On va montrer qui sont les méchants".

Et puis le clash final, digne d'un braquage à la GTA.

Monster Hunter dispo' sur OCS depuis hier. Bizarrement c'est pas sur la mosaïque, faut lancer une recherche manuelle.

1h39.

Alors... Un gros boooooooooof. Moyen. Y'a de bons passages et y'a de la merde.

La phase d'intro' elle pue bien. Tu vois la qualité des FX tu te dis c'est que c'est une production low cost. En plus le premier monstre a tout d'une maquette de Jim Henson et non des derniers FX de Weta ou ILM. Plus Ron Perlman et sa moumoute blonde digne des années 70. Vilain. Mais ça fait plaisir de le revoir.

Après, niveau écriture, c'est pas assumé. Ils ont fait un délire à la Musclor Live, pour ceux qui ont vu. Au lieu de nous plonger uniquement dans le monde de Monster Hunter, ça part dans un délire où des soldats tombent dans une faille qui les envoie dans ledit monde de Monster Hunter.

Puis ça devient juste un carnage où Milla se retrouve vite seule, Anderson fait briller sa femme comme toujours.

C'est du déjà-vu dans bcp de séquences. Ex. la meuf se met de la poudre d'une de ses munitions pour enflammer et cautériser sa plaie, merci Rambo Jr.

Et puis le décor désertique quasi tout du long... Ils ont aimé Capcom ?

Mais à partir du moment où le duo se forme, ça passe un peu mieux.

Qui l'a vu ?

Final Fantasy Kingsglaive

Encore une fois le réalisme et l'animation 3D m'impressionnent. Le film date de 2016 et a donc sûrement été développé pendant les 3-4 années précédentes.

Je me dis de plus en plus que l'animation 3D peut répondre à énormément de problématiques artistiques, logistiques ou bien contractuelles. On sait que Robert Downey Jr a été "scanné" entièrement et que Disney possède les droits de son avatar virtuel.

Pour l'instant je suis surtout impressionné par ce que font les Japonais, je vais voir s'il n'y a pas d'autres films d'animation du même acabit.
D'une certaine façon aux US, le cinéma grand spectacle est déjà à moitié virtuel mais sauront ils franchir de nouveau le pas avec les personnages principaux complètement en 3D après le semi succès de Tintin il y a 10 ans, Beowulf, Scrooge, etc ?! Le jour où l'industrie s'y met sérieusement ce sera une nouvelle grande révolution.

Concernant le film FF : efficace. 3.5/5

Sans un bruit 2

Simple et efficace. c'est marrant à la fin de les voir faire une Rick Grimes
Par contre le début ne prend pas en compte la fin du premier film (ils n'avaient dont pas anticipé une suite...).

3.5/5

Mais, ce que tout le forum veut savoir, du moins tous ceux qui suivent tes aventures, que dis-je, ton combat façon Don Quichotte et ses moulins, t'es allé voir "Sans un bruit"... alors... WAIT FOR IT.... Y'avait du bruit pendant ta séance ???


Vu Espion Ordinaire



Tiré d'une histoire vraie, celle de Greville Wynne, "simple" commerçant, qui va être recruté par le MI6 et la CIA pour devenir leur lien avec un colonel russe qui transmet des renseignements.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Greville_Wynne

Années 60. USA - URSS. La course aux armes nucléaires. Epoque où tout est possible.
Parce que les années 60, ce n'est pas que Mad Men, la liberté sexuelle, les hippies, Woodstock, l'homme dans l'espace et sur la Lune, c'est aussi JFK et Khrouchtchev. Et la flippe qu'une des deux puissances appuie sur le bouton de l'arme atomique et bascule le monde dans une autre guerre.

On suit donc ce moment de l'histoire, présenté comme crucial dans la crise des missiles de Cuba, où deux hommes vont faire la différence.
C'est surtout l'histoire d'une amitié qui transpire dans le film. Deux hommes, issus de deux pays à l'idéologie différente, qui vont s'entendre pour le bien du Monde.

Plus que de savoir comment l'un et l'autre ont réussi à faire passer les renseignements, c'est l'histoire d'amitié entre les deux que je retiens.
Que l'anglais reviendra pour lui alors que le MI6 avait mis fin à sa mission, laissant le colonel seul avec sa famille alors qu'on leur promettait un passage à l'Ouest.
Que le russe lui sauvera la vie par la suite.

Puissant émotionnellement.

Benedict Cumberbatch très fort. C'est vraiment un bon lui. Et dans le dernier acte il la joue Steve McQueen/Charlie Hunnam dans Papillon. La perte de poids Déjà qu'il est pas lourd.

Intéressant de découvrir ces figures de la Grande Histoire. De (re)vivre ces années 60. Et d'en sortir en voulant en savoir plus, démêler le vrai du romancé