La vraie force du geek. ~ Progressivement commence à se faire jour l'idée que les universités sont aux savoirs ce que les musées des beaux-arts sont aux goûts : pas davantage qu'il ne faut rechercher notre sens actuel de la beauté en ces lieux, on ne trouvera ici la vérité. Ces respectables monuments nous paraissent historiques et désuets, soit dit en passant avec votre permission. Or donc, si l'on n'y élève pas d'honnêtes amis de la vérité, de quelle plante veut-on en somme obtenir la croissance ? Est-ce que les anti-héros de Big Bang Theory auraient-été si loin dans les études scientifiques, s'ils n'avaient trouvé dans les comics une image idéalisée de la Science ? Leurs lectures ont, comme à d'autres, modifié leur perception de la réalité. Peut-être même ont-elles été jusqu'à leur faire, pour un temps du moins, oublier ce qu'ils ressentaient alors comme la dure sévérité de celle-ci. Le gros du peuple comprend désormais que le geek, à travers ses personnages de BD, veut aussi avoir le sentiment de la puissance de son côté. Et le public de cligner de l'oeil : "Sur ce point, ô génies, nous sommes égaux." Mais ce que les normies ne comprennent pas, ce qu'il ne peuvent décidément pas souffrir, ce qui fait presque d'un savant un ascète à leurs yeux, ce qui distinguera toujours le comédien de l'humble savant, c'est la résilience. "Comment faîtes-vous donc pour supporter tout cela, demandent-ils, et il ne faut pas entendre par là les inlassables brimades des camarades de classe ou la solitude des longues études, non, mais leur condescendance."
_________________ In this society, humans by themsleves have no choice but to be reduced to livestock. Then I began experimenting on how long it’be possible to deny this livestock traits. The subject of my experiments … A proof of free will which destroys all moral law.
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